(CPE/Rennes) quelques fragments de ce qui se passe

Citation :: (CPE/Rennes) quelques fragments de ce qui se passe

salut

quelques fragments de ce qui se passe par ici à rennes

mardi

pour mémoire, spontanément, à la fin de la grosse-grosse manif, on a occupé à plusieurs centaines la gare et on c'est fait virer. il ne s'agit pas de tout raconter mais juste de dire quelques trucs qui valent le coup.

par exemple, vous dire :
qu' on s'est fait viré à coup de gaz qui donnent la gerbe et font bien pleurer. c'était un gaz d'un violence assez inouïe. peut-être du gaz au poivre ? si vous en savez plus, racontez donc dans le forum.
qu'une foi sortis, nous avons monté des barricades de poubelles, et sommes allés au commissariat avec elles. l'usage des poubelles se généralise.
que lors de notre trajet de la gare au commissariat, nous avons croisé un camion de police, avec 2 fonctionnaires à son bords. leur enjein à reçu des coups de pieds, de bouteilles, des pierres. c'était beau.
et enfin, que devant le commissariat, y'a eut un ou deux fumigènes de lancés, par nous.

jeudi

après-midi

y'avait beaucoup de monde à la manif. et dans la manif, il devait y avoir une bonne cinquantaine de personnes masquées prêts à faire des bêtises.

a noter pour ceux qui ont lu l'article de ouest-france et pour les autres aussi. les actions et le parcours (que nous avions décidé "intuitif") n'étaient pas extérieurs au mouvement étudiant de rennes 2. ces principes avaient été discutés, validés dans les instances adhoc. n'en déplaise à l'UNEF (qui ne gère plus grand chose), Ouest-france, et leur monde, le goût de l'affrontement s'étend.

pour ce qui est des actions, donc :

du mobilier à été sorti de l'agence "ANPE cadre", d'une agence immobilière, et d'un assureur.

sur des agences d'intérim, et des agences immobilières, (5, 10, je sais pas), lançage de peinture, d'oeufs, d'oeufs de peinture, et applicage de farine mélangée à de l'eau.

la manif a officiellement fini place de la république, par un blocage de bus et de métro, mais l'envie était toujours là. alors nous sommes allés à l'UMP, que nous avions croisés dans la manif, protégée comme il faut par des CRS.
les CRS étaient toujours là, nous le savions. nous les avons attaqués.

nous avions des oeufs de couleurs
et avons défoncé un container à verre pour récupérer des bouteilles, bien qu'un UNEF essayait de nous en empêcher.
nous nous sommes fait charger comme il faut. toutes sortes de choses ont volées.
des pierres. des bouteilles. des canettes.
il devait y avoir dans les 500 personnes, une bonne moitié de lycéens, une bonne centaine masqués.

une fois nos munitions épuisées, les flics nous ont chargés.
des gens se sont fait interpeller.
nous avons essayé d'aller au commissariat, tout proche, et là, 4 BAC se sont mis au milieu de la route et ont flashbollé.
ça doit êtres quelques chose d'être là avec ses potes BAC, avec son flingue fashball face aux meutes étudiantes.

plus tard, il y a eut une tentative réussie de dépavage par le remuage actif d'un rambarde. certains de ces pavé se sont par la suite projetés contre une voiture et un banque, appelés comme nous autres par le désir de percer le réel et d'en finir avec l'étouffement impérial.

nous nous sommes fait recharger de plusieurs côtés. attention aux encerclements.
pas mal de monde s'est fait chopé-tappé, je crois pas super durement, pas mal de monde à eut chaud au cul.
au final, ce serait 3 personnes qui se serait vraiment fait interpeller.
1 personne, reporté. 1 autres, une histoire bizard sans rapport avec la manif, et le dernier, par contre, 105 heures de TIG.

le soir

nous étions une 500aines.
nous avions casseroles, caisses claires et compagnie pour "faire chier les bourgeois du centre". l'ambiance était gaie.

nous nous sommes baladés dans le centre et nous sommes arrêtés au cinéma à cinq salles le Gaumont. des séances ont été interrompues et des confiseries pourtant sous contrôle salarié jetées et parfois mangées. (la encore, des UNEF ne trouvait rien d'autre à faire que de défendre la marchandise, en ramassant les petits paquets et les rendant au monsieur)

nous sommes repartis et nous sommes arrêtés place de Bretagne, non loin de là, un des plus grand carrefour du centre.
il n'y a avait pas beaucoup-beaucoup de voitures, mais suffisamment pour s'amuser.

après un bon moment, nous sommes repartis,
ce coup-ci vers la place saint michel.
des poubelles y ont été disposées.
d'autres nous rejoignaient, mais des BAC les ont empêchés et ont essayé de démasquer leur pousseurs humains. qu'a cela ne tienne, ça nous a donné l'occasion de nous rassembler et de les pousser hors de la rue à l'aide de nos corps et de canettes. petite vengeance de l'après-midi.
petite victoire.

au bout de la rue, place saint-anne, on a fait un petit feu, de la musique, puis la soirée à continuer comme-ci comme-ça.

lundi prochain

lundi prochain, notre président Gontard, au vu du dernier vote d'AG litigieux, tentera d'organiser autour du blocage et de la grève, avec cartes d'étudiants. pour l'instant, le mouvement y est opposé et lui a fait savoir.

anonyme article:53245 personne
le samedi 11 mars 2006 à 22h54

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=53245

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