Discutaction
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -33%
Trottinette électrique pliable Ninebot E2 E ...
Voir le deal
199 €

 

 Il faut tuer le soldat DADVSI.

Aller en bas 
AuteurMessage
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Il faut tuer le soldat DADVSI. Empty
MessageSujet: Il faut tuer le soldat DADVSI.   Il faut tuer le soldat DADVSI. EmptyLun 12 Déc à 22:37

Citation :

Il faut tuer le soldat DADVSI.
dimanche 4 décembre 2005 par André Salaün.

Aujourd’hui la diffusion du savoir, de la culture, la liberté d’expression passe aussi par l’informatique et le logiciel. Le logiciel libre (GNU) fut créé sur ces principes de partage et d’ouverture. Aujourd’hui sous l’influence des "Majors" et d’une industrie qui le craint car son développement met en cause une situation de rente absolue, des députés aux ordres veulent l’enterrer à la veille de Noël, allant jusqu’à menacer de poursuite ceux qui ne feraient même que l’évoquer ! la France serait-elle gouvernée par la Sacem et Pascal Nègre ?

Extrait du site de la fsf-France :

« Vendredi 18 novembre 2005, au ministère de la Culture, le SNEP et la SCPP déclarent aux auteurs de Logiciel Libre : « Vous allez changer vos licences. » La SACEM ajoute : « Vous allez arrêter de publier vos logiciels. » Et se déclare prête à « poursuivre les auteurs de logiciels libres continuant de divulguer leur code source » si l’amendement « VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus » [1] était voté par les parlementaires.

Car nous en sommes là : publier des Logiciels Libres permettant d’accéder à la culture est en passe de devenir un délit de contrefaçon. France Télécom R&D sera donc poursuivie par la SACEM pour avoir publié Maay et Solipsis (solutions logicielles de P2P permettant l’échange de données) [2] ?

Jusqu’à présent le débat assez technique autour du projet de loi DADVSI (droit d’auteur et droits voisins dans la société de l’information) pouvait laisser planer un doute sur la volonté de contrôle des industriels de la culture. Mais il semble que plusieurs années d’arguties aient eu raison des demi-mesures. »

Il faut absolument empêcher et par tous les moyens la loi DADVSI car ce n’est pas seulement le logiciel qui sera atteint, ce sont nos libertés qui sont mises en cause.

C’est un retour au 19` siècle..

Ne croyez surtout pas que ceci est une affaire technique : ceci est une affaire éminemment politique qui vise à restreindre les libertés au profit financier de groupes ou personnes dominantes, y compris en manipulant les lois et les législateurs.

Nous devons bel et bien entrer ici dans le procès d’intention et dénoncer la volonté des pouvoirs en cause et pas uniquement les conséquences techniques.

Vous avez certainement remarqué que toutes ces lois liberticides ont été passées ou proposées dans des projets concernant non pas les droits fondamentaux (ou droit de l’homme donc réforme constitutionnelle en France, ce qui positionnerait clairement le débat) mais dans des projets de régulation technique, agricoles, sécuritaires etc...

Le débat est faussé dès le départ et il n’a donc pas lieu dans l’opinion, il est confisqué : il faut le recadrer et le libérer.

Il y a aujourd’hui une tentative de contrôle absolu du pouvoir politique par les groupes économiques. Soyons clairs, je ne suis pas naïf : cette influence a toujours existé mais la prise de contrôle totale à travers la loi est nouvelle ou plutôt, pour justifier mon propos précédent, est une resucée de ce qui existait au 19è siècle, avec une différence non négligeable et dont on ne peut juger des conséquences, la bourse, la spéculation et l’ "économie virtuelle".

Personne ne peut évaluer les conséquences d’un tel mélange en termes sociaux, mais ce sera à coup sûr très violent que ce soit dans les révoltes ou dans dans l’ aliénation des plus faibles (remarquez que ça a déjà commencé)

Les classes dominantes ont toujours voulu contrôler les moyens d’expression et l’ont toujours fait au nom de la lutte contre le vol (la propriété) ou le terrorisme (la sécurit é) : elles y sont toujours arrivé (regardez l’état de la presse). Internet leur a pété en pleine gueule, il faut en prendre possession par la "formation des élites" dans une pensée unique, par lepouvoir de l’argent ou aujourd’hui la manipulation législative.

Il s’agit en conséquence bel et bien d’un plan tout à fait concerté, théorisé et doctrinaire (voir les doctrines des gourous de Bush et quelques autres) auquel nous avons affaire et répondre à cette "puissance de feu" par des considérations uniquement techniques c’est entré dans un cul-de-sac, pire dans un piège.

Ceux qui pensent encore que tout ceci est une "nécessite économique" ou relève d’un "pragmatisme-économique-qui-a-montré-son-efficacité" à l’Anglaise comme on dit chez nous, se fourrent le doigt dans l’oeil (jusqu’au coude comme disait mon grand-père)

Il est fondamental et même vital de positionner le problème du logiciels dans son aspect global comme le fait Richard M. Stallman,dans son rapport à la liberté d’expression et à la diffusion du savoir.

Nous n’en somme plus, je pense au temps des pétitions et des courriers divers qui ne sont lus ou connus que par des gens déjà convaincus ou à la marge. Nous ne mobiliserons pas des médias appartenant à ceux-là même qui fabriquent ces lois sauf si les journalistes ne peuvent faire autrement : il faut interpeler l’individu et non pas la structure.

Il faudra y aller physiquement pour créer l’évènement et dénoncer ce fait sans précédent depuis la 2è guerre mondiale : des lois sont écrites par des personnes non élues et votées par des élus "aux ordres", qui ,de plus, autorisent des "polices privées" à espionner les citoyens sans mandat juridique mais seulement administratif : ceci est une des caractéristiques fondamentales du totalitarisme. D’ailleurs voyez comme on s’entend bien avec ces régimes : Le Sommet Mondial sur la Société de l’Information à Tunis en novembre 2005 aurait passé pour une plaisanterie à une autre époque !

Je n’accepterai aucune forme de totalitarisme et j’appelle mes semblables à en faire autant.

J’en appelle à tous les démocrates, à toutes leurs associations, groupements, amicales, club et à tous les élus pour que, oubliant les différences mineures qui parfois nous séparent, nous nous regroupions, dans la rue s’il le faut puisque malheureusement dans ce beau pays de France nous ne sommes parfois écoutés que si nous y descendons, et fassions barrage à cette loi scélérate !

Ce sont nos libertés qu’on veut nous confisquer ! Jamais nous ne l’accepterons !

— André Salaün

http://www.info-impartiale.net/article.php3?id_article=160
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Il faut tuer le soldat DADVSI. Empty
MessageSujet: Re: Il faut tuer le soldat DADVSI.   Il faut tuer le soldat DADVSI. EmptyLun 12 Déc à 22:44

Citation :

Un Artiste réagit au projet de Loi DADVSI

Michaël Goldberg, auteur, compositeur, interprète, membre de la SACEM, a prit connaissance ce week end suite à notre appel à l'encontre du projet de loi DADVSI. Il nous a envoyé le courrier suivant, et nous ne pouvions pas passer à côté de la publication de cette lettre avec son accord ! Il est bon de voire que les principaux concernés sont contre ce projet... Merci à Michaël Goldberg pour cette lettre ouverte qui est une véritable prise de conscience de l'enjeu & de l'avenir de la culture numérique...

Bonjour,

le hasard a fait que c'est grâce à votre courriel que j'ai eu connaissance du vote imminent du projet de loi DADVSI

J'ai attentivement lu tout ce que j'ai pu trouver comme documentation et je souhaite apporter ma modeste contribution La situation est très alarmante, et c'est le moins que l'on puisse en dire car on déborde de très loin le seul cadre de la protection des oeuvres musicales

Comme j'ai eu l'immense plaisir de constater que beaucoup de contributeurs donnent des explications limpides et remarquablement écrites autant sur l'aspect technique que sur l'aspect juridique, j'ai choisi la lettre ouverte sur un ton fort différent de ce que j'ai lu jusqu'à présent, histoire de ne pas faire double emploi Je désire l'adresser aux personnes dont je suis en train de collecter les adresses, et si cela ne vous dérange pas, je vous en fais part ci-dessous Si ce texte vous intéresse, utilisez-le mais je vous demanderais de ne pas le modifier car je pense le retravailler (plus court). Je devrais de plus y insérer les liens vers les pages expliquant la loi à venir

<< On m'assassine 3 fois

Je suis compositeur, et comme nombre d'entre nous, je n'ai pas (encore ?) la chance de faire partie du cercle des artistes de grande notoriété mais, comme chacun d'entre nous, j'y travaille avec ardeur et enthousiasme

Je n'ai jamais pratiqué le téléchargement illégal sur les réseaux peer to peer, non parce que j'ai peur du gendarme (je sais, c'est facile), mais tout simplement par éthique personnelle, une notion qui existe encore chez nos concitoyens et dont certains membres de notre exécutif feraient bien de s'inspirer

J'écoute de la musique, beaucoup de musique, un véritable outil de travail pour moi. N'est-ce pas par excellence la manière de trouver l'inspiration, de découvrir ce qui jaillit en permanence autour de moi pour à mon tour laisser ma griffe dans l'immensité joyeuse de la création passée et à venir ?

On m'assassine une première fois, comme créateur, car cette musique devient subitement inaccessible, à moi-même comme aux nombreux musiciens anonymes qui disposent de bien peu de ressources financières.. Car désormais, chaque morceau de musique sera acquis à prix d'or, et si le malheur veut qu'il ait été acquis sur mon lieu de travail, je n'aurai pas la possibilité de l'écouter à la maison ou dans le métro Qui plus est, chacun de ces CDs de travail spécialement destinés aux professionnels, infiniment précieux, coûteux et indispensables à nombre de nos activités nous seront soudain inaccessibles, réduisant nos matériels professionnels à des objets destinés au placard ou au grenier

Comme nombre d'entre nous, je n'ai pas forcément la possibilité ou l'envie de faire appel à une grande compagnie pour faire la promotion de mes oeuvres.Dès lors, quoi de plus naturel que de tenter l'aventure de l'autoproduction ? Bien mal m'en prendrait dorénavant, car à moins de m'offrir à un prix exorbitant la licence d'utilisation d'un système de protection généreusement fourni par Universal, BMG ou autres Microsoft, j'aurais le tribunal comme principal auditeur de mes oeuvres puisque j'aurais osé contourner un système de protection ou utiliser un logiciel libre pour faire ma propre promotion

Qu'à cela ne tienne donc, le jeu en vaut bien la chandelle et je me l'offrirai, cette licence! Cependant, si l'éditeur peu scrupuleux qui me l'a concédée met la main sur une musique fraîchement écrite grâce aux systèmes de surveillance et de contrôle qu'il aura installé d'autorité sur mon ordinateur, je n'aurai que les yeux pleurer..

On assassine le citoyen que je suis

Ce texte de loi réussit un tour de force en dissociant la création intellectuelle à protéger du système de protection informatique Lisez-le bien, ce texte : bien plus que protéger la propriété intellectuelle proprement dite, il criminalise toute tentative de contourner mais aussi de comprendre, de se renseigner ou de renseigner, de créer un équivalent en source libre (ou non) du système de protection Autrement dit, la loi protégera la protection bien mieux que le contenu, quel que soit ledit contenu..

Une équipe de recherche en sécurité informatique, une personne désireuse d'envoyer un courrier électronique en toute discrétion, un journaliste soucieux d'exercer son métier en âme et conscience sont soudain des délinquants à traquer impitoyablement puisqu'ils sont susceptibles de se renseigner ou d'informer Quant à la poignée de très grands éditeurs de contenu intellectuel, ils auront légalement la voie libre pour installer contrôles, mouchards et autres programmes espions sur nos ordinateurs, nous offrant aimablement la possibilité de valser en prison lorsque nous voudrons nous en débarrasser En résumé, la police informatique sera le plus naturellement du monde assurée par des privés Moi qui ai toujours imaginé qu'en France, police et justice sont des domaines régaliens..

Et en fin de compte, derrière les paroles charitables des majors du disque à propos du respect de l'artiste, ne se cache-t-il pas des intérêts autrement plus grands que ceux de la seule industrie musicale et emmenés par le rouleau compresseur Microsoft ? Cette nouvelle législation proscrit de facto l'étude, l'utilisation et la conception de logiciels libres dans les domaines les plus critiques : sécurité informatique, serveurs de très grosse capacité, etc. Or, c'est précisément dans ce domaine de pointe que tout un savoir et une expérience pratique est en train de naître en Europe, et en particulier en France, offrant par là-même un véritable espoir de mise à niveau technologique et de relance de l'emploi dans les domaines de pointe Etrange que ce projet de loi soit sur le point d'être voté peu après le veto du parlement européen sur le brevet logiciel.. L'occasion est trop belle pour se débarrasser des vrais concurrents de Microsoft et de ses sbires! L'obsession sécuritaire est décidément à l'oeuvre dans bien des domaines..

On assassine enfin le père de famille que je suis

Que vais-je bien pouvoir dire à ma petite fille qui part à l'assaut du monde avec tant de bonheur, de confiance et d'avidité ? Elle qui se dandine déjà sur la moindre musique qui lui plaît ? Que je ne peux pas écouter de musique avec elle ? Que je n'ai pas le droit de lui faire découvrir la littérature contemporaine car on ne m'en a pas donné licence ? Qu'à la moindre démarche qui vise à la connaissance, nous risquons l'amende et la prison ? Que, comble d'ironie, je n'aurais pas le droit de lire avec elle 1984 ou Farenheit 451 ?

Quel est ce monde où une égratignure à la marge monumentale des éditeurs de logiciel est plus criminel qu'une agression physique, voire le viol d'une jeune femme ? Quel est l'artiste qui pourrait cautionner une législation aussi violente et répressive, même lorsque ce sont ses propres oeuvres qui sont piratées ? Faut-il vraiment que la patrie de Mirabeau soit aujourd'hui confiée à un exécutif aussi incompétent que mégalomane, à la solde d'intérêts extra-européens ?

Je souhaite conclure cette lettre en exprimant mon affliction profonde devant le fait que la SACEM, dont je suis par ailleurs sociétaire, ait non seulement soutenu mais réclamé les amendements les plus discutables de ce projet de loi. Nous nous tirons une balle dans le pied Ressaisissons-nous! Le fait de ne rien connaître à l'informatique et aux techniques n'est à mon sens qu'un alibi destiné à se donner bonne conscience: je suis loin d'être sûr que tous les acteurs de la culture qui ont appuyé cette législation sachent réellement dans quel bousier ils mettent les pieds

Michaël Goldberg >>

http://www.generationmp3.com/zik2zik/index.php/2005/11/28/74-actu-un-artiste-reagit-au-projet-de-loi-dadvsi
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Il faut tuer le soldat DADVSI. Empty
MessageSujet: Re: Il faut tuer le soldat DADVSI.   Il faut tuer le soldat DADVSI. EmptyMar 13 Déc à 19:02

Citation :

DADVSI -Le nouveau projet de loi liberticide

Décembre 2005 - Peu avant noël, lorsque l’hémicycle sera traditionnellement déserté, un projet de loi doit être examiné par le Parlement. Cette loi portant théoriquement sur les droits d auteur, empiétera très largement sur nos libertés et frappera tous utilisateurs de données numériques. Que vous soyez professionnels, associations ou particuliers, vous serez touchés.

Ce projet est nommé DADVSI et ses points relatés par www.eucd.info :

" Concrètement, le projet DADVSI verrouille juridiquement les dispositifs anti-copie sur tout support numérique :

eg :
-Ces dispositifs seront crées, déployés et contrôlés selon des critères arbitraires par les seuls industriels du disque, du film et du logiciel propriétaire,
-Ces dispositifs permettront de surveiller et contrôler les pratiques numériques de tout utilisateur ;
-Ces dispositifs permettront d’interdire à distance tout accès aux oeuvres et toute utilisation des matériels numériques et électroniques ;
-Toute personne contournant, de manière directe ou indirecte, un dispositif sera présumée coupable du délit de contrefaçon (3 ans de prison et 300.000 euros d’amende),
-Cette sanction s’appliquera à toute personne ’non autorisée’ qui communiquera de manière directe ou indirecte sur les dispositifs anti-copie (analyses et études de sécurité informatique, promotion de logiciels libres, etc.) ;
-Cette sanction s’appliquera au fait de développer, de présenter ou d’utiliser un logiciel libre ou un logiciel autre que celui choisi (et vendu) par l’éditeur.

L’urgence est réelle, le débat démocratique est confisqué..." Un grand danger plane donc sur les web radio qui faute d avoir le luxe de s acquitter des licences nécessaire disparaîtront. Partout les développeurs de logiciels libres s unissent contre cette loi. 33772 particuliers et près de 300 organisations - dont près de 70 entreprises menacées ont déjà signé cette pétition.

Tix Source : www.eucd.info
eg : http://www.eucd.info

De : Tix
jeudi 8 décembre 2005

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=21303
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Il faut tuer le soldat DADVSI. Empty
MessageSujet: Re: Il faut tuer le soldat DADVSI.   Il faut tuer le soldat DADVSI. EmptyMar 10 Jan à 21:09

Citation :

Libre-échange contre échange libre.

Noel infernal... silence total !

La veille de Noel, en catimini, un vote d’urgence se prépare, à l’assemblée nationale.


vendredi 16 décembre 2005 par yanys e. wessels.


Encore une fois, un texte de loi se prépare dans la plus grande ignorance des mass-média dominants (3 articles de presse papier quotidienne mis à part). Oui, le sujet est complexe, par le nombre d’acteurs et d’intérêts en jeux, Mais une chose me semble évidente, il touche gravement aux libertés du citoyen.

Je tente ici de vous convaincre, par la métaphore, à AGIR VITE !

Imaginez un monde où tout ce que vous utilisez pour votre plaisir solitaire (ou partagé) est muni d’un cadenas.
Imaginez que ce cadenas, vendu avec l’objet de bonheur, est muni d’une clé qui ne peut servir qu’une ou deux fois...
...pour s’en servir plus, il faudra y mettre le prix.
...pour partager plus, il faudra y mettre le prix.

Imaginez que le marchand de bonheur et le fabriquant de cadenas ne soient qu’un seul et même pourvoyeur exclusif...
Imaginez qu’il vous soit strictement interdit d’examiner le fonctionnement du cadenas...
...ceux qui font des recherches, par la prison payeront le prix
...ceux qui inventent leur clé, gagneront un prix... la prison

Imaginez-vous créateur, inventeur de bonheur, interdit d’en faire don ou partage,
Imaginez-vous le papier-cadeau-cadenas dans lequel vous serez tenus de l’emballer
...emballez, du cadenas il faudra aussi payer le prix,
...sans-papier, pas de cadeau, pas de don : la prison.
Imaginez que tout cela commence demain, la veille de Noël !

Maintenant, voyez ce qui est prévu le 21 décembre, à l’Assemblée Nationale : le vote en urgence d’une loi (DADVSI [1]) qui ouvrira un portail à ce nouveau monde. _ Objectif officiel : mise en conformité de directives européennes (tiens ?) EUCD [2]
Objectif essentiel : garantir les intérêts commerciaux au dépend de la création libre et désinterressée.

Amis, je n’ai pas trouvé d’autre façon de présenter ce projet de loi qu’une formulation très réductrice de cette machine infernale qui est décrite par de nombreux liens, dans le monde du logiciel libre, des artistes ou des pédagogues.
Machine infernale parce que son explication est ardue tant les acteurs et conséquences (techniques, économiques, juridiques, culturelles, morales,...) sont redoutalbes et complexes.

Je n’ai pas encore trouvé d’explication simple pour mieux vous convaincre.

Convaincus, signez et faites signer une des pétitions qui dénonce le projet :
la pétition d’EUCD.INFO
la pétition de l’interassociation des bibliothécaires
la pétition des enseignants et des chercheurs demandant une exception pédagogique
la pétition du BEUC
la pétition des utilisateurs Debian/GNU-Linux
la pétition des webradios

Dans tous les cas, visitez les sites qui détaillent tous les aspects de ce qui se prépare et les nombreuses raisons de réagir.

Librement et Amicalement,

yanys.. .
Vous êtes courageux ? Etudiez le projet de loi DADVSI (Droits d’Auteur et Droits Voisins dans la Société de l’Information - n°1206), qui doit transposer la directive EUCD (European Union Copyright Directive - 2001/29CE).

[1] DADVSI = Droits d’Auteur et Droits Voisins dans la Société de l’Information - projet de loi n°1206

[2] EUCD = European Union Copyright Directive - 2001/29CE

Vue synthétique DADVSI - Une approche graphique pour apréhender des éléments du problème.

http://www.info-impartiale.net/article.php3?id_article=187
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Il faut tuer le soldat DADVSI. Empty
MessageSujet: Re: Il faut tuer le soldat DADVSI.   Il faut tuer le soldat DADVSI. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Il faut tuer le soldat DADVSI.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» DMP m'a tuer
» Permis de tuer pour les USA
» A Montbrison, la justice accorde le permis de tuer !
» La sale loi : DADVSI

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discutaction :: Parlons-en ... actualité et dossiers de fond :: Société :: Informatique et Internet-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser