Lundi de pentecôte : on nous prend pour des cons !

bellaciao-lundi 16 mai 2005
Lundi de pentecôte : on nous prend pour des cons !

de Patrice Bardet

Raffarin, Douste Bla Bla, Mattéï nous prennent pour des imbéciles.

Citation :

Ils invoquent une prétendue "Solidarité" avec les vieux pour restaurer la "corvée".

Mais l’offensive est idéologique, et les 15000 (18000 selon l’inserm) morts de l’été 2003, dus à l’incurie des pouvoirs publics, ne sont qu’un prétexte indigne à l’allongement de la durée du travail et au pillage des fonds de la Sécu.

Le gouvernement Raffarin est le seul avec celui de Pétain a avoir osé le faire !



Le patronat allemand est beaucoup plus direct, et ne s’embarrasse pas de ces frioritures

ci-dessous, copie d’un article publié dans le figaro ce matin

RESISTANCES !

Patrice Bardet, patrice_bardet@yahoo.fr

Citation :

Le patronat allemand prône le lundi de Pentecôte travaillé

« Nous avons trop de jours fériés et trop de vacances en Allemagne. Aucun des jours fériés ne devrait être forcément chômé. On pourrait par exemple travailler le lundi de Pentecôte », estime le président de la Fédération des exportateurs et grossistes allemands (BGA), Anton Börner dans un entretien au Bild Zeitung. S’appuyant sur l’Italie, pays catholique où les gens travaillent pourtant certains jours féries, Anton Börner affirme que cette décision aurait « une valeur symbolique beaucoup plus importante que son utilité économique, pour que la société comprenne : nous devons faire plus d’effort dans un monde où la concurrence est plus forte, et travailler encore plus ».

source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15011

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reuters- Tue May 17, 2005 12:46 PM CEST
L'opposition parle d'un "lundi d'échec" au sujet de la Pentecôte

PARIS (Reuters) - Au lendemain du premier lundi de Pentecôte travaillé, le gouvernement a salué mardi le "civisme" des Français alors que l'opposition socialiste a dénoncé un "lundi d'échec".

Citation :

Pour le porte-parole du gouvernement, "l'esprit de responsabilité a prévalu" le 16 mai.

"Les choses se sont passées sans enthousiasme excessif, naturellement, car ce n'est jamais très drôle de devoir renoncer à un jour férié, mais certainement pas dans le désordre que certains avaient prédit ou annoncé", a déclaré Jean-François Copé sur LCI.

"Globalement, les choses se sont plutôt bien passées", a-t-il estimé. Comme Matignon la veille, il a comparé l'activité de la journée de lundi "à ce qu'aurait été un vendredi de pont".

Interrogé sur Europe 1, le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo a salué le civisme des Français, notant que la plupart des salariés avaient accepté de travailler davantage au nom de la solidarité avec les personnes âgées et handicapées.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, cette journée travaillée sonne au contraire comme "un lundi d'échec".

"Le gouvernement n'a pas été capable de faire comprendre aux Français que la suppression d'un jour férié correspondait à un principe de justice sociale, dès lors que seule une partie des actifs a été sollicitée", déclare-t-il dans France Soir.

Le premier secrétaire du PS note en outre que "de nombreuses entreprises et administrations se sont organisées pour ne pas faire travailler leurs salariés".

François Hollande a annoncé dès lundi soir que la gauche rétablirait le caractère férié du lundi de Pentecôte si elle revenait aux affaires en 2007, tout en instaurant une contribution pour financer l'aide aux personnes âgées et handicapées.

"TOUT CE QUI EST IMPOSÉ EST MAL VÉCU"

"Il va falloir travailler autrement sur cette question", a estimé sur LCI le porte-parole du PS, Julien Dray. "Tout ce qui est imposé est mal vécu par nos concitoyens".

A la question de savoir si l'an prochain le lundi de Pentecôte serait aussi travaillé, Jean-François Copé s'en est remis aux conclusions de la commission d'évaluation mise en place par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dont la copie est attendue fin juin.

Jean-Louis Borloo a souhaité pour sa part que le principe de cette journée de solidarité soit appliqué avec "liberté" et "souplesse".

"Ce qu'on demande aux gens, c'est sept heures", a rappelé le ministre, "regardons que ça soit mieux réparti, que tout le monde y contribue".

"Un effort est toujours supportable si vous savez qu'il est largement partagé", a-t-il ajouté.

Mise en place après la canicule de l'été 2003 qui a provoqué la mort de plus de 15.000 personnes âgées, la journée de solidarité avec les personnes âgées et handicapées dépendantes doit rapporter deux milliards d'euros par an, versés à la nouvelle Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).

Les multiples appels à la grève lancés par les syndicats et les actions de "désobéissance civile" se sont accompagnés lundi de situations très contrastées selon les secteurs et les régions. Les perturbations ont été le plus visible dans les transports en commun de province et dans l'Education nationale.

"Les services publics ont bien et, pour certains d'entre eux, très bien fonctionné", a dit Jean-François Copé sur BFM, preuve, selon lui, que "le travail d'explication" et "les appels à la responsabilité" du gouvernement "ont été entendus".

source : http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=8514888

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tou-o-18/05/2005
L'Adehpa dénonce les "effets d'annonce" de Raffarin

Le président de l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa) a dénoncé ce matin les "effets d'annonce" du Premier ministre, qui s'est félicité hier soir que "la journée (du 16 mai) a permis de dégager 2 milliards d'euros pour les personnes âgées pour les personnes handicapées".

Citation :

"Le Premier ministre présente son plan d'une façon extrêmement optimiste qui ne correspond pas à la réalité des moyens dont il dispose", a affirmé le président de l'association. "M. Raffarin avait annoncé en novembre 2004 qu'il créerait 10.000 places en établissements (pour personnes âgées) en cinq ans. Or, subitement, on annonce que ces 10.000 places il les créerait sur une année".

"Malheureusement il ne peut pas le faire sur une année pour une raison simple, c'est qu'il n'a pas les crédits pour le faire", "il suffit de regarder le budget de l'assurance maladie dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour se rendre compte que sur l'année 2005, il aura à peine 100 millions d'euros supplémentaires alors qu'il annonce qu'il aura 2 milliards".

"Donc on voit bien qu'il y a un effet d'annonce qui ne sera malheureusement pas suivi d'effets".

source : http://www.tou-o.com/actu_touo.php?date=20050518&breve=5796#5796

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