Discutaction
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 La caravane européenne contre la «frontière de la mort»

Aller en bas 
AuteurMessage
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

La caravane européenne contre la «frontière de la mort» Empty
MessageSujet: La caravane européenne contre la «frontière de la mort»   La caravane européenne contre la «frontière de la mort» EmptyVen 4 Nov à 17:10

Citation :

La caravane européenne contre la «frontière de la mort» arrivera les 4, 5 et 6 novembre prochain à Ceuta.

Lu sur Samizdat.net : «Groupes et espaces sociaux auto-organisés, citoyens en Europe nés ici et ailleurs, associations de voisins, assemblées et forums d’immigrants avons décidé depuis différents points d’Europe de nous joindre en une caravane jusqu’à la frontière de Ceuta pour que notre «Non» soit entendu haut et fort.

Notre «Non», c’est un non à cette frontière de la mort devenue lieu d’un crime perpétré au nom des démocraties européennes.

C’est un non à cette «frontière de la mort», symbole d’un régime de frontières fait de barrières physiques et de zones de surveillance toujours plus militarisées et d’un système juridique qui crée des citoyens de première et de seconde catégorie (et aussi des “non-citoyens"), en produisant de véritables apartheids sociaux et imprégnant chacun de la peur de l’autre.

Ainsi, nous invitons tous les hommes et les femmes des différents pays européens à se joindre à ce voyage. Aujourd’hui plus que jamais, face à la barbarie et contre la multiplication des barrières et des systèmes d’inclusion et d’exclusion dans cette Europe, nous devons dire, collectivement, que les murs de barbelés construits à Ceuta et Melilla et tout ce qu’ils symbolisent, ne se feront pas en notre nom.

Par cette caravane et ce voyage rassemblant des individus de l’Europe entière, nous voulons ainsi produire une alliance avec ceux qui essayent de défendre leur droit à l’existence -qui est aussi le nôtre- dans un monde meilleur.»

* Plus d’informations:

** Bus et ferry, horaires et itinéraires:
*** Coordination générale / Malaga : vanekinkona (a) yahoo.es // 628088938
*** depuis Madrid : nuria_sanchez (a) telefonica.net et marta (a) sindominio.net // 915273449 (de 10 à 14h)
*** depuis La Corogne : zgenot (a) yahoo.es // 685170012
*** depuis Barcelone : hibai (a) globalproject.info // 652715583
*** depuis Sevilla : toret (a) wewearbuildings.cc // 685303623
*** depuis Grenade : encuentrorebeldias (a) yahoo.es // 658302059

** Communication et media :
*** Coordination générale / Malaga : dziga (a) wewearbuildings.cc // 626317001 // 952214129
*** Seville : osfa (a) wewearbuildings.cc // 649142511
*** Madrid : kaejane (a) sindominio.net et ana.tabernero (a) gmail.com // 639754378
*** Barcelone : janikamarela (a) yahoo.es // 600029417
*** Galice : zgenot (a) yahoo.es // 685170012
*** Reference web site: http://estrecho.indymedia.org

Le fait que des gens meurent aux frontières n’a malheureusement rien de nouveau. Cela correspond à une actualité récente à la frontière sud de l’Europe, qui sépare l’Espagne du Maroc.

Il suffit de comptabiliser la quantité de débris de Pateras trouvés à la dérive à longueur d’années. Les expulsions fréquentes et illégales, dans le désert d’Algérie et ailleurs, de personnes qui n’ont pu déposer une demande d’asile ou dont la demande d’asile n’a jamais été examinée, ne datent pas non plus d’hier. Il n’est pas non plus nouveau que des gens essayent de traverser les frontières.

De fait, plus qu’une barrière infranchissable, les frontières fonctionnent comme une digue, avec son système complexe d’écluses, qui détermine qui peut passer et comment, en échange de quoi et à quel prix.

Franchir la frontière qui sépare Ceuta et Melilla du territoire marocain est depuis longtemps une manière d’entrer en Europe, surtout pour ceux qui ne peuvent s’offrir un visa falsifié, une traversée en Patera ou la complicité de la garde civile espagnole.

Qu’y a-t-il donc de différent dans les images qui nous parviennent ces dernières longues semaines depuis Ceuta et Melilla ? La brutalité du régime des frontières a changé : pour la première fois, les forces de sécurité (peu importe sous quel drapeau) ont tiré pour tuer ceux qui essayaient de traverser la frontière.

Pour la première fois, les expulsions ont eu lieu dans des parties du désert éloignées de toute population et, par conséquent, de tout approvisionnement en eau et en nourriture.

Le nombre de personnes cherchant à passer la frontière a également changé. Peut-être que le contrôle du Détroit de Gibraltar par le Système Intégral de Surveillance Extérieure (SIVE) oblige à trouver des routes alternatives ?

Peut-être que la montée des prix perçus par les réseaux de contrebandiers contraint à prendre la route des enclaves de Ceuta et Melilla ? C’est peut-être aussi une manière d’éviter les risques que suppose remettre son destin aux main des mafias ?

Ou le résultat de l’augmentation de la coopération policière entre l’Espagne et le Maroc et donc l’intensification de la pression des autorités marocaines sur ceux qui transitent par le Maroc dans leurs migrations vers le nord ? Tous ces éléments nous obligent à nous interroger sur les motifs pour lesquels cette frontière Sud est la plus militarisée des frontières européennes.

Mais au-delà de ces questions, quelque chose de différent vient de se produire : au fur et à mesure que les images sont entrées dans notre espace quotidien, à travers la télévision et la radio, il nous a été toujours plus insupportable de les voir. Dans différents endroits d’Europe, on a appelé à manifester pour dire «Non» :

non aux meurtres, non aux expulsions-homicides, non aux coups, aux vexations, non à la militarisation des frontières. Groupes et espaces sociaux auto-organisés, citoyens en Europe nés ici et ailleurs, associations de voisins, assemblées et forums d’immigrants avons décidé depuis différents points d’Europe de nous joindre en une caravane jusqu’à la frontière de Ceuta pour que notre «Non» soit entendu haut et fort.

Notre «Non», c’est un non à cette frontière de la mort devenue lieu d’un crime perpétré au nom des démocraties européennes. C’est un non à cette «frontière de la mort», symbole d’un régime de frontières fait de barrières physiques et de zones de surveillance toujours plus militarisées et d’un système juridique qui crée des citoyens de première et de seconde catégorie (et aussi des “non-citoyens"), en produisant de véritables apartheids sociaux et imprégnant chacun de la peur de l’autre.

Ainsi, nous invitons tous les hommes et les femmes des différents pays européens à se joindre à ce voyage. Aujourd’hui plus que jamais, face à la barbarie et contre la multiplication des barrières et des systèmes d’inclusion et d’exclusion dans cette Europe, nous devons dire, collectivement, que les murs de barbelés construits à Ceuta et Melilla et tout ce qu’ils symbolisent, ne se feront pas en notre nom.

Par cette caravane et ce voyage rassemblant des individus de l’Europe entière, nous voulons ainsi produire une alliance avec ceux qui essayent de défendre leur droit à l’existence -qui est aussi le nôtre- dans un monde meilleur.

Mis en ligne par libertad, le Samedi 29 Octobre 2005, 22:46 dans la rubrique "Actualité".

http://endehors.org/news/8774.shtml
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

La caravane européenne contre la «frontière de la mort» Empty
MessageSujet: Re: La caravane européenne contre la «frontière de la mort»   La caravane européenne contre la «frontière de la mort» EmptyLun 7 Nov à 16:55

Citation :

Non aux barbelés de Ceuta et Melilla.

Pour une caravane européenne contre la frontière : No-one is illegal.


Le fait que des gens meurent aux frontières n'a malheureusement rien de nouveau. Cela correspond à une actualité récente à la frontière sud de l'Europe, qui sépare l'Espagne du Maroc. Il suffit de comptabiliser la quantité de débris de Pateras trouvés à la dérive à longueur d'années. Les expulsions fréquentes et illégales, dans le désert d'Algérie et ailleurs, de personnes qui n'ont pu déposer une demande d'asile ou dont la demande d'asile n'a jamais été examinée, ne datent pas non plus d'hier. Il n'est pas non plus nouveau que des gens essayent de traverser les frontières. De fait, plus qu'une barrière infranchissable, les frontières fonctionnent comme une digue, avec son système complexe d'écluses, qui détermine qui peut passer et comment, en échange de quoi et à quel prix. Franchir la frontière qui sépare Ceuta et Melilla du territoire marocain est depuis longtemps une manière d'entrer en Europe, surtout pour ceux qui ne peuvent s'offrir un visa falsifié, une traversée en Patera ou la complicité de la garde civile espagnole.

Qu'y a-t-il donc de différent dans les images qui nous parviennent ces dernières longues semaines depuis Ceuta et Melilla ? La brutalité du régime des frontières a changé : pour la première fois, les forces de sécurité (peu importe sous quel drapeau) ont tiré pour tuer ceux qui essayaient de traverser la frontière. Pour la première fois, les expulsions ont eu lieu dans des parties du désert éloignées de toute population et, par conséquent, de tout approvisionnement en eau et en nourriture. Le nombre de personnes cherchant à passer la frontière a également changé. Peut-être que le contrôle du Détroit de Gibraltar par le Système Intégral de Surveillance Extérieure (SIVE) oblige à trouver des routes alternatives ? Peut-être que la montée des prix perçus par les réseaux de contrebandiers contraint à prendre la route des enclaves de Ceuta et Melilla ? C'est peut-être aussi une manière d'éviter les risques que suppose remettre son destin aux main des mafias ? Ou le résultat de l'augmentation de la coopération policière entre l'Espagne et le Maroc et donc l'intensification de la pression des autorités marocaines sur ceux qui transitent par le Maroc dans leurs migrations vers le nord ? Tous ces éléments nous obligent à nous interroger sur les motifs pour lesquels cette frontière Sud est la plus militarisée des frontières européennes.

Mais au-delà de ces questions, quelque chose de différent vient de se produire : au fur et à mesure que les images sont entrées dans notre espace quotidien, à travers la télévision et la radio, il nous a été toujours plus insupportable de les voir. Dans différents endroits d'Europe, on a appelé à manifester pour dire « Non » : non aux meurtres, non aux expulsions-homicides, non aux coups, aux vexations, non à la militarisation des frontières. Groupes et espaces sociaux auto-organisés, citoyens en Europe nés ici et ailleurs, associations de voisins, assemblées et forums d'immigrants avons décidé depuis différents points d'Europe de nous joindre en une caravane jusqu'à la frontière de Ceuta pour que notre « Non » soit entendu haut et fort. Notre « Non », c'est un non à cette frontière de la mort devenue lieu d'un crime perpétré au nom des démocraties européennes. C'est un non à cette « frontière de la mort », symbole d'un régime de frontières fait de barrières physiques et de zones de surveillance toujours plus militarisées et d'un système juridique qui crée des citoyens de première et de seconde catégorie (et aussi des "non-citoyens"), en produisant de véritables apartheids sociaux et imprègnant chacun de la peur de l'autre.

Ainsi, nous invitons tous les hommes et les femmes des différents pays européens à se joindre à ce voyage. Aujourd'hui plus que jamais, face à la barbarie et contre la multiplication des barrières et des systèmes d'inclusion et d'exclusion dans cette Europe, nous devons dire, collectivement, que les murs de barbelés construits à Ceuta et Melilla et tout ce qu'ils symbolisent, ne se feront pas en notre nom. Par cette caravane et ce voyage rassemblant des individus de l'Europe entière, nous voulons ainsi produire une alliance avec ceux qui essayent de défendre leur droit à l'existence -qui est aussi le nôtre- dans un monde meilleur.

Plus d' info sur http://estrecho.indymedia.org

anonyme article:44908 saltalavalla
le 29/10/2005 à 03h44

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=44908
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

La caravane européenne contre la «frontière de la mort» Empty
MessageSujet: Re: La caravane européenne contre la «frontière de la mort»   La caravane européenne contre la «frontière de la mort» EmptyMer 9 Nov à 19:22

Citation :

Compte rendu de la caravane europeenne de Ceuta

cette fin de semaine un peu plus de 400 citoyens europeens se sont rendus a Ceuta pour protester contre la politique europeenne de militarisation de la frontiere et soutenir les immigres clandestins du centre de detention provisoir de Ceuta
Nous sommes donc parti ce week end avec environ 500 personnes de toute l'Europe pour deposer des fleurs sur les impressionnantes grilles de la frontiere europeenne, a une centaine de metres du lieu ou ont ete tues par balles (de fabrication francaises faut il le rappeller ?), dans la nuit du 28 septembre dernier, officiellement 7 africains. Ensuite nous nous sommes dirige vers le centre de detention provisoire, a l'autre bout de la ville, ou sont herberges en semi liberte environ 500 personnes (africains, indous, bangladhi, algeriens...) : Nous avons eu l'occasion de les rencontrer et de discuter longuement avec eux, au cours de la soiree de samedi et la matine de dimanche. Certains d'entre eux sont dans une detresse inqualifiable, en particulier les africains dont certains se trouvent dans ce centre en attente de papier depuis deux ou trois mois apres avoir vecu l'horreur : Problemes de pauvrete et/ou de guerre dans leur pays (mali, guinee konakri, soudan, guinee bisau), exile de deux voir trois ans avec traverser a pied du sahara, persecution de la police marrocaine ( veritable chasse a l'homme a balle reelles) pour enfin passer les doubles grilles de la frontiere europeenne (maintenant rehaussee a 6 metres de hauteur) en voyant mourir leur amis d'infortune sous les balles marocaines et espagnoles. Ils nous ont egalement temoigne leur inquietude pour leur freres toujours en fugue dans les forets marocaines ( une bonne centaine voir plus) dont certains sont gravement blesse et sans aucun recour medical. D'autre, detenus par la police marrocaine, sont eloigne de la frontiere et relaches sans eau ni nourriture, en plein desert, pres de la frontiere algerienne. A la suite de notre rencontre, ils nous ont remercie d'etre venu apporter notre soutient, il nous ont aussi demander de continuer a les aider et a faire connaitre la situation dans laquelle ils se trouvent actuellement. Pendant ce temps,l'union europeenne continue de donner des fonds au Maroc pour effectuer le sale boulot qui viendrait ternir notre image d'europe des droits de l'hommes. Bref tout cela pour vous faire part de cette experience et relayer la parole de ces hommes qui n'auront certainement pas souvent l'occasion de l'ouvrir. Ce soir encore, ils essayerons de passer les grilles. Ce soir encore raisonneront les tirs de part et d'autre des frontieres de Ceuta et Melilla. Ce soir encore des africains, en plein force de l'age, mourrons dans le desert, dans l'indiference generale de nos
"democraties" A bon entendeur, salut, et que ca se sache....

anonyme article:45869 mateo
le 8/11/2005 à 18h03

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=45869
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La caravane européenne contre la «frontière de la mort» Empty
MessageSujet: Re: La caravane européenne contre la «frontière de la mort»   La caravane européenne contre la «frontière de la mort» Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La caravane européenne contre la «frontière de la mort»
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Equateur : 1 mort en manifestation contre le TLC
» Le plein emploi est mort, mort de travail, vive le revenu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discutaction :: Parlons-en ... actualité et dossiers de fond :: Général :: Actualité :: Archives 2005-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser