wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: SNCM: nouvelles mesures, et menaces, du gouvernement Lun 10 Oct à 13:55 | |
| tou-o-Lundi 10 Octobre 2005 SNCM: nouvelles mesures, et menaces, du gouvernement - Citation :
- Ce matin, quelques heures avant un conseil d'administration décisif de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), visant à statuer sur un éventuel dépôt de bilan de la société en voie de privatisation, le gouvernement doit avoir une ultime rencontre avec les syndicats de la compagnie maritime.
"Dans un souci de juste information et de transparence, le Premier ministre a souhaité que ces éléments soient présentés demain (NDLR: lundi) matin à Marseille par M. Thierry Breton et M. Dominique Perben à l'ensemble des organisations syndicales de l'entreprise avant la tenue du conseil d'administration", précise un communiqué de Matignon.
"Le gouvernement s'engage notamment sur la garantie de l'absence de licenciements secs, le maintien de l'intégralité de la flotte pour faire face aux besoins de liaison Corse-continent et l'unité de l'entreprise dans ses différentes activités".
Par ailleurs, le ministre des Transports a prévenu hier que "les jours de grève depuis le début du conflit ne seraient pas payés". "Les sorties de grève par le paiement des jours de grève, ce n'est pas une bonne méthode", a-t-il ajouté.
La CGT, qui demande à l'Etat de rester majoritaire dans le capital de la SNCM, réclame une participation à hauteur de 51%. Dans le dernier schéma évoqué, l'Etat conserverait 25% du capital, les salariés auraient 9% et le solde serait partagé entre BCP et Connex, cette dernière ayant le rôle d'opérateur industriel.
Dans une lettre adressée au Premier ministre et rendue publique hier, le secrétaire général de la CGT lui demande de "créer les conditions pour une reprise des discussions" car "si ouverture il y a, elle ne se fera pas en conseil d'administration", a ajouté le secrétaire général du comité d'entreprise, qui continue de défendre avec fermeté la position d'une nécessaire participation majoritaire publique dans le capital de la SNCM.
Ce dernier dit "ne pas croire au dépôt du bilan". "Le dépôt de bilan, c'est le chantage opéré par le gouvernement. Il a lieu quand l'actionnaire n'est pas solvable. Ce n'est pas le cas. L'actionnaire, en l'occurrence, c'est l'Etat. On voit mal l'Etat se déclarer en faillite. Il ne faut pas avoir de positions hâtives dans cette affaire. Si c'était le cas, cela provoquerait des troubles qu'on n'imagine pas".
La CGT soutient d'ailleurs que le dépôt de bilan n'est nullement à l'ordre du jour, mais seulement "la procédure d'alerte des commissaires aux comptes". source : http://www.tou-o.com/actualite-7744.html @+ | |
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