wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Racisme anti -beur dans l’armée française Jeu 29 Sep à 22:36 | |
| planetenonviolence-Jeudi 29 Septembre 2005 Racisme anti-beur dans l’armée française Alors que l’armée française "s’expose" sur les places publiques pour racoler les jeunes, une enquête demandée par l'armée aupres d'un organisme extérieur et ayant pour but de mettre en évidence des signes de sentiments anti français ou islamistes parmi les soldats français d’origine maghrébine proposent des conclusions à effet boomerang. OUI les jeunes beurs sont loyaux, n'en déplaise à certains, OUI les jeunes beurs sont soumis à la discrimination raciale et au harcèlement de la part des officiers et soldats blancs. Le racisme anti-beur est bel et bien présent dans l'armée française. - Citation :
- Alors que l’armée française « s’expose » sur les places publiques pour racoler les jeunes (Rencontres Nation-Defense ce weekend) , et alors qu’il est prévu qu’elle "s’occupe" (voir en bas d'article) des laisser pour compte du système scolaire, un rapport d’enquête qu’elle a commanditée sur la "loyauté" des recrues d’origine maghrébine a un effet boomerang qu’elle n’avait pas prévu.
D’abord on peut se poser des questions sur ce type d’enquête teintée de racisme et de discrimination au sein de l’armée d’un état républicain censé considérer ses citoyens à égalité.
Ensuite, cette enquête menée par un organisme extérieur avait pour objectif de mettre en évidence des signes de sentiments anti français ou islamistes parmi les soldats français d’origine maghrébine. Là aussi l’objectif est on ne peut plus douteux. Ces jeunes représentent 20% des recrues de tous les corps de l’armée . Depuis la fin de la conscription obligatoire il y a neuf ans, l’armée a fait des campagnes massives de recrutement dans les banlieues pauvres peuplées de français d’origine maghrébine.
Les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace de manque de loyauté parmi les jeunes recrues beurs.
Par contre ce qu’ils ont mis à jour c’est qu’à l’évidence ces jeunes étaient sujet de la part des soldats et officiers blancs à la discrimination raciale et au harcèlement.
Parce qu’il existe une méfiance institutionnalisée à l’égard de l’Islam, le rapport note que les responsables de l’armée française ont été lents à répondre à la demande de nourriture halal et à la présence d’aumoniers musulmans. Conséquences : les jeunes soldats d’origine musulmane doivent souvent enfreindre leur régime alimentaire ou se priver de nourriture.
Le rapport, écrit par Christophe Bertossi de l’Institut Français des Relations Internationales, est basé sur une enquête qui a duré 4 mois et qui a permis d’interviewer des centaines de soldats et marins. Selon Bertossi, les forces armées françaises et la Republique Française ont une politique stricte d’allégeance à l’etat français un et indivisible et rejette la reconnaissance sur base ethnique ou religieuse. Les soldats d’origine Beur ont accepté ce principe mais c’est l’armée qui le trahit quotidiennement. Même les officiers d’origine maghrébine sont victimes de moqueries selon le rapport.
Le rapport stipule que les soldats beur se sentent tout aussi patriotes que le reste des soldats, et sont spécialement motivés dans la lutte contre le terrorisme, qu’ils voient comme une attaque contre l’Islam. Mais leur loyauté est sans cesse remise en question par leurs officiers et leurs camarades.
En attendant de faire son autocritique, l’armée française a promis de recruter 6 aumoniers musulmans d’ici la fin de l’année.
Sources presse britannique
Bréve publiée sur le site du Ministère de la Défense
"Michèle Alliot-Marie a présenté en Conseil des ministres du 21 septembre un projet de loi relative à la mise en place par la défense d'un dispositif d'insertion des jeunes en difficulté.
Ce dispositif s'adresse aux jeunes de 18 à 21 ans en échec scolaire et leur propose une formation de six mois à un an pouvant être prolongée jusqu'à deux ans. Celle-ci comprend un apprentissage des règles de la vie en société, un rappel des principaux acquis scolaires, une formation professionnelle et des activités sportives.
Le premier centre de formation se trouve à Montry (Seine et Marne) et dispose d' une capacité d'accueil de 200 jeunes."
Notre commentaire
Une façon déguisée de renouer avec la conscription des jeunes issues des milieux défavorisés au lieu de leur proposer des cursus scolaires ou de formations professionnelles CIVILS
Lire notre article sur la désobéissance civile - responsabilité individuelle, anti-militarisme, anti-esclavagisme source : http://www.planetenonviolence.org/index.php?action=article&numero=245 @+ | |
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