...et ça continue...

altermonde-levillage- jeudi 29 septembre 2005, Mehr Licht
...et ça continue...

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Après tous les mensonges qui nous ont été servis par l’administration Bush, pouvons-nous encore avoir confiance en ces impérialistes qui manipulent à leur gré l’information ? La grande presse américaine emboîte le pas aux dirigeants, et tout ce "melting-pot", n’est plus qu’une bouillie pour les chats. Voilà ce que l’on constate depuis la venue au pouvoir de G.W.Bush. Et cela continue.

Mon but, n’est pas de rappeler ici tous ces mensonges, duperies et désinformations, nous les connaissons maintenant. Mais plutôt remettre en question toutes les promesses qui nous sont encore tartinées par l’administration politique américaine et israélienne sa compagne de toujours.

Un exemple patent c’est le processus de paix au Moyen-Orient. Processus pourtant, auparavant défendu par Bush, qui s’est effrité à presque plus rien depuis. Bush fait parfois le désolé ; peut-on le croire ? Au moins, j’espère qu’on ne me traitera plus d’empêcheur de tourner en rond, comme certains l’ont fait quand je me posais des questions sur la sincérité de Bush et de Sharon. Même le Gouvernement Britannique à l’époque, s’était dit très inquiet après la tentative de liquidation d’un dirigeant du Hamas Abdel Aziz Rantissi. Soulignant de plus, que les "Meurtres extrajudiciaires" n’aidaient pas au rétablissement de la paix.

Pourtant cela recommence. Après deux raids de l’aviation israélienne contre la bande de Gaza dans la nuit de lundi à hier, le ministre de la défense, Shaoul Mofaz, a averti que la politique des « éliminations ciblées » d’activistes islamistes continuerait. « Si Mahmoud Zahar ou Ismaïl Haniyah chefs du Hamas ou d’autres continuent de tirer des Qassam (roquettes artisanales), nous les enverrons rejoindre Abdel Aziz al Rantissi et Ahmed Yassine », leurs prédécesseurs assassinés dans des raids aériens en mars et avril, a affirmé monsieur Mofaz.

Le retrait d’Israël de la Bande de Gaza n’aura pas duré longtemps. Déjà les troupes de Tsahal sont de retour et l’on vient d’apprendre qu’elles continueront leurs opérations terrestres dans la Bande de Gaza. Le ministre de la Défense monsieur Shaoul Mofaz a de plus souligné, qu’une batterie de l’armée israélienne déployée sur le territoire de Gaza, « ne se trouve pas là-bas à titre décoratif ». Et toujours une des plus puissante armée au monde, contre de vulgaires roquettes artisanales. La farce continue. Même si le leader du Hamas, monsieur Mahmoud Zahar a annoncé dimanche l’arrêt des attaques à la roquette, Shaoul Mofaz refuse de quitter les lieux. Nous sommes retourné à la case départ. Gaza est réoccupée.

Pourquoi ne lit-on jamais, que Mahmoud Abbas, n’est pas en mesure de stopper les groupes résistants tel que le Hamas ou le Jihad Islamique ? Sharon demande souvent à Abbas le démantèlement de ces organisations. La question est, comment Abbas peut-il le faire sans police, sans armée et sans pouvoir ? Les États-Unis qui sont pourtant la plus grande puissance mondiale, ont eux-mêmes bien de la difficulté à contrer le terrorisme. Alors demander cela à Abbas, sachant que jamais il ne pourra accéder à cette demande, ne serrait-ce pas une occasion de plus pour foutre une pile aux Palestiniens ?

Sharon par contre, super équipé, à l’aide de ses chars et ses hélicoptères, a donné l’ordre de tirer sur tout ce qui pourrait déranger Israël. Un missile a touché une école dans la ville de Gaza. Il y a eu six Palestiniens de tués et neuf autres blessés. Admettons pour un instant que les résistants du Hamas, que les israéliens appellent terroristes, soient, tout comme ceux qui commandent les chars de Tsahal, des assassins. Il existera quand même toujours une énorme différence, Sharon peut stopper ses chars, tandis qu’Abbas ne peut en faire autant avec le Hamas. Cette différence, le monde entier en est conscient mais personne n’en parle. Tout le monde s’en fout. D’autres inventent continuellement de nouvelles raisons pour donner tort aux Palestiniens et aux Arabes de la planète. Toute cette comédie ne ressemble qu’à un infect racisme.

On ne me fera jamais croire que les États-Unis s’ils le voulaient vraiment, ne pourraient s’impliquer d’avantage au Moyen-Orient, afin de départager les belligérants. Comme ils l’ont fait ailleurs quand cela les arrangeait.

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source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3771

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