wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Stop human destruction ! Ven 12 Aoû à 18:25 | |
| altermonde.levillage- vendredi 12 août 2005, Juan lucco Parra Stop human destruction !Comment ne pas voir (aujourd’hui), même dans un contexte historique évidemment différent, des similarités avec d’autres périodes ? N’est-ce pas après la grande dépression de 1929-32 que l’on assista à la montée du fascisme ? Pendant la guerre du Viêt-nam, quinze experts américains affirmèrent que la guerre était essentielle à la stabilité de " notre société. Dans un rapport de 1967, préfacé par J. K. Galbraith, publié plus tard sous le titre de Rapport d’Iron Mountain sur la possibilité et le choix de la guerre, ils affirmaient : " La guerre remplit certaines fonctions essentielles à la stabilité de notre société. Bien que nous ne prétendions pas que, du point de vue économique, il soit impossible d’envisager un substitut à la guerre, il n’existe pas de dispositif technique qui ait été essayé jusqu’à maintenant et qui soit, même de loin, comparable à son efficacité dans le maintien du contrôle sur l’emploi, la production et la consommation. La guerre fut et est de loin, l’élément essentiel de la stabilité dans les sociétés modernes ". On ne peut qu’être convaincu alors, comme nous l’avions fait remarquer lors du conflit en Yougoslavie, que cette évolution annonçait, préparait de nouvelles tensions, des conflictualités, une aggravation de la guerre économique, et des guerres, d’autres guerres ! La pression va donc être très forte sur les travailleurs et les peuples, d’autant que cette plus grande agressivité du capital et de l’impérialisme s’oppose frontalement à la réponse aux besoins sociaux, aux exigences démocratiques et aux droits souverains des Étatshttp://www.reseauvoltaire.net/article17490.html - Citation :
- D’après ces irresponsables la solution à tous les problèmes c’est la guerre et de surcroît la guerre généralisée voilà le stade ou nous en sommes !
Chers amis, frères, camarades, alter egos, humains (on peut constater d’emblée que nous ne sommes même pas fixés sur les termes pour nous définir, nous qui sommes, ou qui tendons de tous nos vœux à être de l’autre côté de la barbarie) tranchons par celui d’ " amis " car il suffit de pas grand chose finalement pour qu’on le devienne (amis), juste une confiance donnée par un respect réciproque. On devrait l’enseigner à l’école, le respect, en lieu et place du culte de la compétition cela ferait gagner un tour comme on dit. Cher amis, nous militants chercheurs et amis de la non violence (pour reprendre les termes de Jean-Marie Muller), et nous sommes nombreux sur ce site et d’en d’autres de même sensibilité (cela n’est pas notre apanage particulier tout quidam lambda pouvant être dans le même cas) qui ressentons la même intuition majeure. Une intuition qui dit que nous sommes d’accord avec le fait que la caste des " gouvernants " actuels du monde, malgré le " progrès " technologique, fonctionne encore sur le rapport de force reptilien (pouvoir, puissance, infantilisation voir l’analyse de Jean Dornac).
D’accord que ces " gérants " sans foi ni loi, féroces, fourbes, manipulateurs de masse, obscurantistes et négateurs de la vie sur terre ont crée un système qui semble de prime abord ultra cadenassé et qui se durcit de plus en plus nous laissant entrevoir si nous ne faisons rien un stade qui se profile de manière larvée : celui d’une dictature mondiale.
Mais, et voilà ce que d’aucun d’entre nous ressentent :
C’est le nombre, un grand nombre : une majorité Une majorité qui dit non à tout ce qui n’a rien d’humain !
et cela ce n’est pas une croyance, nous l’avons perçu de façon émouvante et tangible lors du dernier référendum français et hollandais et ce malgré un bourrage de crâne éhonté de la part des lèches botte (pour rester poli) de la caste oligarchique.
Cela n’est pas une affabulation la majorité d’entre nous ne veut plus du tout du capitalisme qui montre enfin son vrai visage : "va-t’en en guerre", destructeur de la planète, de ses habitants et aussi celui de sa finitude. Comme l’avait prévu Marx, c’est la raison pour laquelle il devient impitoyable.
Or ce que craignent le plus ces " êtres " qui nous aliènent en permanence, c’est que le nombre s’éduque, prenne conscience se révolte ou, pire que tout, qu’il arrive en adulte à s’auto organiser, à s’auto suffire. Comment coaguler cet immense élan et ce malgré nos différences et notre relationnel qui en est encore, il faut bien le dire, au stade barbare lui aussi, par l’intégration de ce mélange combiné de domination de violence et de peur.
Comment faire pour faire cesser cet anachronisme qui nous dessert et qui fait la belle affaire de notre tortionnaire de la psyché. Oui, désormais avec eux nous ne sommes plus tranquilles du tout, sur tout ce qui est important dans nos vie et en particulier sur l’avenir de nos enfants.
Je reprends dans les réflexions de Jean Dornac que la prise de conscience est urgente et, prendre conscience, c’est déjà créer et créer c’est résister.
Mes amis, tant que nous ne formulerons pas ensemble et clairement ce dont nous ne voulons plus et ce que nous voulons vraiment (qui n’est pas si compliqué que cela finalement il suffit d’un peu de bon sens) rien ne changera. C’est de nous et de personne d’autre que doit venir l’impulsion.
A partir du moment ou nous serons rejoins sur un texte qui doit être constitué en concertation dans une sorte de consultation alternative (par le net c’est jouable), nous ne nous regarderons plus comme des bêtes sauvages car nous aurons une ligne de conduite sur laquelle fonder nos espoirs.
Comme nous l’avons fait pour le référendum disons tous ensemble pour nous fédérer sur un site ou quelque part, peut importe le support, un grand
Non !
Non à la destruction de la planète pour nos descendants Non et stop à toute arme nucléaire qui est une aberration, un non-sens Non à toutes les guerres Non au capitalisme et à ses instruments, bourse, paradis fiscaux, O.M.C. F.M.I, Banque mondiale, délocalisations, productivisme Non à la dégradation de l’air et de l’effet de serre par les énergies fossiles Non à la pénurie d’eau par la gabegie d’une politique irresponsable et polluante Non à la privation de l’eau qui devrait être un droit inaliénable à tout être humain Non à la faim dans le monde, un droit humain aussi Non à vivre sans un toit sur sa tête Non à toute exclusion d’un territoire bien défini pour les peuples Non à toute exclusion de la société des humains
Lorsque nous nous serons rejoins quelque part nous saurons à ce moment-là que nous ne sommes plus des ennemis, la confiance s’installera et la peur irrationnelle s’estompera peu à peu. Cela n’est pas angélique, ne le croyez pas, c’est possible, nous sommes beaucoup à en avoir la forte intuition L’intuition des humains, c’est plus que l’intelligence, c’est une petite voix qui nous dit de ne pas baisser les bras et que cela en vaut le coup.
Bien sûr ce qui est dit là n’est pas nouveau et plusieurs sites nous soumettent une telle alternative et nous les en remercions. Que tout ces sites qui proposent la même chose se rejoignent en un seul point (par un vote par exemple), sans bagarre, cela s’appelle la solidarité, la coopération, la cohésion. Sans elles rien ne pourra se faire pour évoluer dans le sens de la sauvegarde planétaire et des aspirations humaines. D’autant plus que cela aura sûrement l’effet bénéfique de créer des instances indépendantes des industries, des états, des Banques et de tout organe partisan comme celui des partis politiques qui ne peuvent que reprendre la dialectique hiérarchique stupide de ceux qui savent contre ceux qui ne savent pas. Ces instances (il faut souhaiter qu’elles seront soumises à la loi participative) ne tarderont pas à voir le jour, c’est dans la logique des choses. Elles ne pourront, au vu du nombre de leurs participants, qu’être écoutées et suivies et peut être qu’à ce moment-là plus rien sur cette terre ne pourra être fait en dépit du bon sens.
" Les grands événements de l’histoire humaine, au fond, manquent singulièrement d’importance. En dernière analyse, la chose vraiment essentielle est la vie de l’individu. Voilà ce qui fait l’histoire : voilà le véritable creuset des grandes informations... dans nos vies les plus intimes, les plus subjectives, nous ne sommes pas seulement les témoins passifs de notre époque, ceux qui la subissent, mais aussi ceux qui la font. " Carl G. Jung
Citation prélevée dans l’excellent site http://www.radio-canada.ca/ source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3397 @+ | |
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