UN JOUR DANS LE MONDE

altermonde.levillage- mardi 9 août 2005
UN JOUR DANS LE MONDE
MARILYN, CHAVEZ ET LA MÈRE DU SOLDAT INCONNU

Une amie du site, Ahnad, que je ne sais comment remercier, m’a fait parvenir cet article publié par le Soir D’Algérie. De plus, elle a demandé à l’auteur l’autorisation pour altermonde de le publier. Maâmar FARAH a accepté, et lui aussi, je ne sais comment le remercier.

Pour cesser de regarder le monde uniquement avec des yeux occidentaux...

Jean Dornac

Citation :

Maintenant, il ne reste plus beaucoup de temps. Les amis algériens de Bush devraient lui dire de faire vite, de quitter au plus tôt les terres d’Irak. Car, ce qui s’est passé hier porte un nom : c’est une véritable révolte populaire qui a secoué la ville de Saouma, dans ce sud chiite qu’on disait acquis aux coalisés. Aux actions de plus en plus nombreuses et efficaces de la résistance, s’ajoute la mobilisation populaire contre le gouvernement local et sa politique.

Au Nord, au Sud, partout, la révolution est en train de prendre comme le feu qui brûle dans les entrailles de chaque Irakienne et de chaque Irakien dignes. C’est une véritable guerre de libération et son issue est inéluctable. Nous souhaitons sincèrement aux Américains qu’ils réagissent avant qu’il ne soit trop tard. Qu’ils partent maintenant pour éviter la débâcle et les débandades avilissantes. Et si Bush n’entend pas les cris de révolte de Samaouis et le bruit des explosions qui peuvent lui sembler bien lointains, il ne peut ignorer la colère de cette mère d’un soldat tué en Irak qui est venue aux portes de son ranch lui dire toute sa colère. Cindy Sheehan, 48 ans, voulait simplement poser cette question au président des Etats-Unis : "Je veux lui demander pourquoi mon fils est-il mort ?". "Je ne veux pas qu’il utilise le nom de mon fils ou mon nom de famille pour justifier des morts supplémentaires", a t-elle ajouté.

La révolution ? Elle gronde aussi à quelques centaines de kilomètres au sud de ce ranch, dans ce Mexique zapatiste où le sous-commandant Marcos a refait surface après une longue absence. Cet ancien militant des droits des Indiens a toutes les chances de remporter les élections présidentielles de 2006, ce qui donnera des sueurs froides à l’administration réactionnaire de la Maison-Blanche qui a déjà fort à faire avec le bouillonnant Chavez, digne fils de la révolution bolivarienne. Les élections municipales de ce dimanche permettront de mesurer sa popularité, dans une conjoncture marquée par le retour de l’interventionnisme américain. Mais l’Amérique latine du XXIème siècle n’est plus cette somme de dictatures fascistes manipulées par la CIA qui écrasaient les peuples durant les années soixante et soixante-dix. Elle s’est réveillée sur un monde où les médias jouent un rôle important. C’est pourquoi, elle a tenu à lancer, sous l’initiative de Hugo Chavez, « Telesur », une chaîne latino-américaine qui vise à « contrecarrer l’hégémonie médiatique" de grandes chaînes internationales comme l’américaine CNN ». Il y a du monde, et du beau, sur cette chaîne dont nous vous communiquerons bientôt la fréquence : le journaliste français Ignacio Ramonet du Monde Diplomatique, l’acteur américain Danny Glover, l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano et le poète nicaraguayen Ernesto Cardenal.

Ce 7 août, l’actualité rapportait aussi des événements plus heureux comme le sauvetage de ces sept marins coincés dans leur sous-marin de poche qui a pu être dégagé des filets qui l’emprisonnaient grâce à la précieuse collaboration des Britanniques. Comme quoi, on peut se « coaliser » pour quelque chose de plus utile que la sale guerre du couple Bush-Blair ! Et l’on attend une fin tout aussi heureuse pour la mission de la navette Discovery qui file à une vitesse vertigineuse vers les basses altitudes.

Et puis, comme toujours au début du mois d’août, on reparle encore de la belle et sulfureuse Marilyn Monroe, partie au somment d’une carrière cinématographique prometteuse. Cette fois-ci, ce sont les confidences de la star à son psy - dévoilées pour la première fois - qui font l’effet d’une bombe : Marilyn ne se serait pas suicidée car ces notes « révèlent une femme qui était tout sauf suicidaire ». Il faut dire que la version d’un crime maquillé en suicide avait beaucoup couru à l’époque et revenait sans cesse dans un tas de livres et de documentaires télé. Marilyn Monroe avait une double liaison avec le président Kennedy et son frère Robert. Restituons les faits : John Kennedy, président des USA, rompt avec Marilyn, suivi par Robert qui se trouve en Californie au moment du drame, chez un ami avocat (ce fut un alibi irréprochable). Marilyn le harcèle mais il refuse de la rencontrer. Elle aurait alors menacé de tenir une conférence de presse dans les deux jours pour révéler sa relation avec les Kennedy. Des témoignages concordants affirment que Robert s’est rendu en hélicoptère chez la star pour un dernier rendez-vous arrangé et « compromettant ».

Alors, suicide ou crime ? Et s’il y a eu crime, qui en est le commanditaire ? Les Kennedy ? La mafia ? Marilyn savait beaucoup de choses comme le projet d’utiliser le syndicat du crime pour assassiner Fidel Castro, des informations confidentielles sur les essais nucléaires, les liens de Sinatra avec la pègre, les efforts de Bobby pour faire arrêter Jimmy Hoffa et d’autres informations encore sur la gestion de la crise de la baie des Cochons. "C’est impossible que cette femme ait pu se donner la mort", a déclaré John Miner au Los Angeles Times. "Elle avait des projets d’avenir très précis. Elle savait exactement ce qu’elle voulait faire". John Miner, 86 ans, était à la tête du service médico-légal du bureau du procureur du comté de Los Angeles lors du drame. Il apparaît clairement aujourd’hui qu’il y a eu tentative d’impliquer Robert Kennedy dans ce meurtre mais tout indique que c’est la pègre qui en est l’unique commanditaire.

Par Maâmar FARAH farahmaamar@yahoo.fr

Source : www.lesoirdalgerie.com

source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3379

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