wapasha
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Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005
 | | Sujet: INFO OGM - 04/06/05 Sam 4 Juin à 13:13 | |
| INFO OGM - 04/06/05 - Citation :
- 03/06/2005 - Dénonçant "la production en milieu ouvert" et non "la production de la lipase gastrique à partir d’OGM", le Crii Gen annonce dans un communiqué de presse datant du 3 juin 2005 qu’il a "décidé de saisir le Tribunal Administratif de Clermont Ferrand contre une décision du Ministère de l’Agriculture datée du 27 avril 2005 autorisant la demande de projet de la société Meristem Therapeutics".
D’après le Crii Gen, le principe de précaution n’est pas respecté pour cette expérimentation et il manque "des études sur le milieu récepteur de l’OGM" et une "méthode de traçabilité disponible pour savoir si un maïs alimentaire est contaminé ou non par ce médicament non homologué".
L’essai de la société Meristem Therapeutics fait partie des 11 nouveaux essais autorisés par la France pour l’année 2005. L’expérimentation, permettant de faire produire de la lipase gastrique à une variété de maïs génétiquement modifié, portera sur un peu plus de 20 hectares. Le médicamet ainsi produit est encore en phase de test, il servirait notamment à soigner les patients atteint de la mucovicidose. - Citation :
- 24 mai 2005- NONETTE (Puy-de-Dôme)- Vingt-cinq hectares de maïs transgénique, soit près de la moitié des cultures génétiquement modifiées de France, vont être cultivés dans le Puy-de-Dôme, faisant du département le plus grand champ d’OGM de France, ce qui suscite inquiétude ou fierté dans la plaine de la Limagne.
Le laboratoire Meristem therapeutic, qui travaille à la production de lipase gastrique, destinée à tenter de soulager les patients atteints de mucovicidose, a été autorisé à faire des essais de production d’OGM sur vingt hectares, à Issoire et dans quatre communes proches.
"J’ai pris cela comme un coup de poing dans la figure", raconte Max Thomas, maire socialiste de Nonette (290 habitants), où vont être cultivés six hectares de maïs transgénique.
Un fonctionnaire de la Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt lui a rendu visite : "il m’a dit en gros que je n’avais rien à dire, et il a refusé de m’indiquer où se trouvait la parcelle concernée", poursuit le maire.
Il y a quelques jours, il a organisé une réunion dans sa mairie. A sa gauche, le patron de Meristem Therapeutics, à sa droite un militant anti-OGM. En face, 80 habitants du village.
"Nous fabriquons des médicaments pour soigner les gens. Il est évident que si on nous apportait la preuve qu’au lieu de faire du bien on fait du mal, on arrêterait immédiatement", a dit Jean-Claude Rohmer, président du directoire de Mersitem Therapeutics.
"Nous ne sommes pas contre la recherche OGM mais contre les OGM en plein champ qui vont fatalement se disséminer", a répliqué Yves Reverseau, "faucheur volontaire", conseiller municipal Vert de Clermont-Ferrand et membre du Collectif OGM-63.
Les questions ont porté sur le choix des parcelles, les précautions prises ou la contamination de la nappe phréatique. "Il ne faut pas diaboliser la génétique", a répondu Jean-Claude Rohmer.
Debout au fond de la salle, se tient incognito l’agriculteur qui va cultiver le maïs OGM. "Je suis fier de cultiver des OGM", expliquera-t-il plus tard, dans sa ferme, à l’écart du village.
La parcelle, ensemencée ces jours-ci, est juste devant chez lui, entourée de champs de blé et de tournesol. "Je ne suis pas du tout inquiet. Où sont les risques ? Personne, pour l’instant, n’a prouvé qu’il y en ait, dit-il en souhaitant garder l’anonymat.
Comme 600 autres agriculteurs auvergnats, et tous ceux qui vont cultiver des OGM, il est adhérent de la coopérative Limagrain, premier semencier européen, installé à Chappes (Puy-de-Dôme). Il élève, sur cent hectares, des semences sélectionnées par Limagrain, qui lui rachète sa récolte. Limagrain détient 18% des parts de Méristem.
Biogemma, l’autre société qui fait cultiver des OGM dans le département, est une filiale du semencier. Pour Pierre Pagesse, président de Limagrain, "3 à 4% des anti-OGM sont des anarchistes qu’on ne convaincra pas. Tous les autres, on leur a mal expliqué, il y a un vrai marché de la peur". "Si on continue, on devra acheter de la technologie américaine pour cultiver nos champs", met-il en garde. © AFP. - Citation :
- 19-05-2005 - Gers - Une pétition en faveur d’un référendum sur les essais OGM en plein champ dans le Gers a désormais recueilli plus de 14.000 signatures, soit 10% de l’électorat départemental, le seuil limite pour l’organisation d’une consultation, a-t-on appris jeudi auprès de l’association chargée de la collecte.
Les pétitions devraient être officiellement remises samedi à Philippe Martin, président (PS) du conseil général du Gers et initiateur de ce projet de référendum.
L’élu avait lancé cette idée en septembre 2004 à la veille d’une opération de fauchage à Solomiac (Gers) afin de "sortir du bras de fer entre gendarmerie et police d’une part et les organisations anti-OGM d’autre part".
Fermement opposé aux essais OGM en plein champ, Philippe Martin avait pris une délibération en juin 2004 dans laquelle le conseil général se déclarait "opposée à tous essais privés ou publics, à toutes cultures de plantes génétiquement modifiées en plein champ sur le territoire du département".
Cette délibération a été annulée le 6 avril 2005 par le tribunal administratif de Pau. Le conseil général du Gers a fait appel de cette décision.
"Pourquoi ne pas organiser le vote le dimanche 4 septembre, un an après la tentative d’arrachage de la parcelle de maïs transgénique de Solomiac ? Ca aurait de l’allure", a estimé l’élu socialiste.
© AFP. - Citation :
- La Confédération paysanne, par l’intermédiaire de son responsable de la question des essais OGM, membre du collectif des faucheurs volontaires, rappelle sa position face aux essais en pleins champs : "Devant le danger qu’ils font peser sur l’environnement, par la dissémination du pollen notamment, nous nous opposons à tous les essais d’OGM en milieu ouvert". Quel que soit l’objectif expérimental des OGM, les faucheurs volontaires tiennent à confirmer leur position défavorable. S’ils décident d’agir contre ces essais, ils l’annonceront le moment venu. En revanche, la poursuite d’essais en milieu confiné (laboratoires, serres...) dans des buts de recherche, sont accueillis favorablement. Le responsable de Confédération paysanne, sceptique devant l’intérêt des essais à but thérapeutique, ajoute néanmoins "qu’il appartient aux scientifiques de nous dire si on a vraiment besoin de cette technologie et de ces essais".
Cette réaction fait suite à la publication par les médias d’une information sur les essais que mènera la société française Meristem therapeutics dans le but de faire exprimer par du maïs génétiquement modifié une lipase gastrique, à but thérapeutique. Cette expérimentation fait partie des 11 essais qui ont été autorisés par le gouvernement en 2005. L’expérimentation porterait sur une surface d’environ 21 hectares, dont 20 destinés à la production de la lipase et un peu plus d’un hectare destiné à la production de semences.
La dissémination du pollen ne devrait pas être si problématique qu’il n’y parait, puisque les 20 hectares utilisés pour produire la lipase contiendront des maïs stériles. Il resterait donc un hectare destiné à la production de semences. Ces parcelles seront toutefois entourées d’une zone tampon de maïs non OGM et seront éloignées de 400 mètres au minimum d’autres parcelles de maïs commercial.
Source : Milfeuille Presse / TV Agri source : http://www.infogm.org/ @+ | |
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