Discutaction
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 Et maintenant ?...

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Et maintenant ?...   Et maintenant ?... EmptyLun 30 Mai à 13:39

bellaciao-dimanche 29 mai 2005
ET MAINTENANT ?...

Cette fois c’est fait, le NON est passé... qu’allons nous faire de cette nouvelle situation. Le fonctionnement marchand de l’Europe ne va pas s’arrête pour autant, pas plus que les affaires.... Désormais « la balle est dans notre camp ». Nous avons, à juste titre refusé l’Europe que nous promettait le TCE... reste, et ce n’est pas le plus facile, à dire, et surtout à faire, ce que l’on veut.


Citation :
Interpréter ce succès du NON comme une victoire n’est pas exempt d’ambiguïté. Une lecture non sectaire et lucide est nécessaire et surtout la mise en place d’une stratégie politique qui évite les erreurs du passé et se fonde sur une pratique sociale nouvelle fondement d’une autre vision de la société et de la politique. Ceci va nécessiter des révisions et réajustement douloureux, mais également un esprit et une volonté d’initiative nouveaux.

VICTOIRE , VOUS AVEZ DIT VICTOIRE ?...

Mais au fait, c’est la victoire de qui et pour quoi ? C’est la victoire, va-t-on me répondre (en résumé) de toutes celles et ceux qui veulent défendre une conception sociale de l’Europe et faire en sorte que l’économique n’écrase pas le politique, c’est-à-dire les citoyens.

Ca c’est ce qu’ont dit les « NON de gauche ». Il est vrai que les « NON de droite » ne se sont pas gênés pour reprendre les arguments sociaux de la « gauche », mais en arrière pensée il n’en demeurent pas moins des libéraux, fervents partisans de l’économie de marché. Et même si les « NON de droite » sont minoritaires au regard de ceux de « gauche », il n’existe pas de « camps du NON » homogène... le NON ne représente pas un projet.

Si l’on reste dans le champ de la politique traditionnelle, le NON est simplement une accumulation de bulletins de l’extrême droite à l’extrême gauche, du PCF. Certains socialistes et même certains bons réactionnaires de droite... peuvent revendiquer le résultat du référendum. L’expression sociale du refus du libéralisme ;, si elle commence par un NON, ne se résume certainement pas à lui. Autrement dit, après le NON, quoi ?

Toutes celles et tous ceux qui ont appelé à voter NON peuvent se revendiquer de cette « victoire »... d’ailleurs, l’extrême droite, sur la fin de la campagne a hautement fait « valoir ses droits » sur le résultat. Or, pour la droite et l’extrême droite il s’agit de maintenir un statu quo nationaliste et/ou nationalitaire... ce qui n’est évidemment pas le cas pour le « NON de gauche ».

La suite des évènements ne peut donc se dérouler dans le champ politique, mais prioritairement dans le champ social. Mais là se pose un problème : comment ?

LE VRAI/FAUX DEBAT SUR LE LIBERALISME

Cette question de la critique du libéralisme, non seulement a plombé la campagne du référendum, mais a empoisonné, et empoisonne, tous les débats du mouvement social depuis des décennies et altermondialiste depuis sa création. En effet, faire du « libéralisme » un « système » aboutit à fonder la critique sociale sur un faux débat. On critique le libéralisme sans jamais ne remettre en question le fondement marchand de la société, sinon dans de vagues discours sans conséquence. Or, le libéralisme n’est qu’une conception du fonctionnement du système marchand et ne s’en tenir qu’à sa critique revient à légitimer de fait le système marchand dans ses fondements en préconisant des mesures dont l’Histoire nous a montré qu’elles n’étaient que de fausses alternatives.

Ce faux débat est bien entendu entretenu par une classe politique qui trouve tout son intérêt dans la perpétuation d’un système économique et politique dont elle profite et dans des politiques de réformes qui ne font qu’ajouter de la dorure sur les parties les plus sombres du système marchand. Lorsque ces politiques peuvent se glorifier d’une légitimité populaire c’est la voie toute tracée à une continuité sans changement... c’est ce qu’a essayé de faire le TCE... le processus a été momentanément stoppé, mais le problème de fond demeure.

La gauche en particulier a usé et abusé jusqu’à la corde de cette stratégie au point que toute politique qu’elle préconise est devenue caduque, au point qu’il n’y a plus de différence entre une politique économique de droite et une politique économique de gauche.

DANGER : CONFISCATION DE LA POLITIQUE

Le référendum passé, les bureaucraties politiques vont rapidement se réorganiser. Les prétentions et les ambitions vont se concrétiser en marginalisant les « vaincus » et promotionnant les « vainqueurs ». Tout va se passer dans le cercle étroit de la classe politique qui va s’emparer, à son seul profit, des résultats du référendum.

Les médias qui ont un besoin impérieux de « personnalités », de « responsables politiques » (les citoyens ne l’étant pas comme chacun sait...), vont surdéterminer et accélérer le processus en réduisant le « débat politique » aux seules stratégies personnelles, aux ragots et magouilles d’appareils dans les organisations traditionnelles, à réduire la politique à ce qu’elle a de plus vulgaire : les conflits d’intérêts entre politiciens professionnels.

Les citoyens-électeurs auront joué le rôle qui leur est dévolu dans la démocratie marchande : voter... et ils vont être renvoyés à leurs occupations et difficultés quotidiennes. La classe politique n’a plus besoin d’eux, de nous, jusqu’en 2007.

La gauche va se recomposer, de nouvelles alliances vont se nouer, des places et des rôles vont se distribuer en vue d’une nouvelle accession au pouvoir. Des promesses faramineuses vont être faites, des programmes d‘« union » s’élaborer, des stratégies électorales s’échafauder, tout cela en vue... des prochaines élections.

Ce scénario, la classe politique nous le joue chaque fois... et ne sait d’ailleurs jouer que celui là. Allons nous une fois de plus tomber dans le panneau ?

Manifestement ce scénario n’est pas le bon pour sortir de la situation bloquée dans laquelle nous sommes.

Pourquoi ?

Parce qu’il cantonne l’action politique exclusivement dans la sphère du politique. Le changement, l’Histoire, se fait dans la sphère de l’économique et du social. Même le système marchand, aujourd’hui dominant, a acquis ses fondements dans l’organisation sociale de la société avant d’abattre politiquement l’ancien régime. Or le système de démocratie marchande a réussi l’extraordinaire exploit de faire croire, d’inscrire dans le marbre, le fait qu’il était la dernière, et meilleure étape de l’évolution de l’humanité et que son système électoral était le seul à même d’améliorer les situations. L’Histoire nous montre en fait qu’il n’en est rien, les choses ne se passent pas comme cela.

L’escroquerie, la mystification, la confiscation de la politique n’ont que trop duré

NE PLUS FAIRE LES ERREURS DU PASSE...

Il s’agit donc de dépasser cette situation bloquée dans laquelle nous maintiennent les politiciens.

Nous ne pouvons faire aucune confiance aux déclarations, projets, programmes des politiciens en place, de celles et ceux qui sont des femmes et hommes de pouvoir, et en particulier de celles et ceux qui, sans état d’âmes, ont géré (responsables de partis au pouvoir, députés, sénateurs, ministre, voire Premier ministre) le système marchand et ne découvrent que très opportunément le social.

Nous ne pouvons faire aucune confiance dans les organisations politiques qui ne conçoivent l’action politique qu’en terme de stratégie électorale et en terme de places à prendre dans les palais dorés de la République.

Nous ne pouvons faire aucune confiance dans une renégociation du TCE, en effet, comment se pourrait-il que, dans le cadre de la libéralisation internationale du système marchand, le social soit sauvegardé ? (voir l’article « LOGIQUE MARCHANDE-LOGIQUE SOCIALE : FAUT CHOISIR »).

Le monde que nous voulons construire n’est ni dans les programmes des technocrates de la politique, ni dans les promesses des candidats, ni dans une éventuelle évolution du système marchand qui accroît la pauvreté et les inégalités.

Si ce monde de liberté et de solidarité existe il nous faut le construire, concrètement.

Comment ?

Par une pratique politique et sociale nouvelle. En développant dans les secteurs ou cela est dés à présent possible (l’agriculture par exemple) des relations entre producteurs et consommateurs, en organisant la défense du service publique en associant salariés et usagers, en informant sur les formes alternatives et solidaires d’activités économiques, en les fédérant dans une stratégie d’organisation économique et sociale, en développant les circuits courts de distribution, en favorisant les structures fondées sur la solidarité, en contactant à l’échelle internationale, et en premier lieu en Europe, celles et ceux qui s’inscrivent dans la même dynamique et en se faisant les propagandistes d’une telle évolution. Autrement dit faire ce qu’aucun parti actuel n’est capable de faire, qui n’en a pas d’ailleurs la moindre idée, et qui est pourtant absolument indispensable si l’on veut sortir de l’impasse mortelle dans laquelle nous accule le système marchand.

C’est de cette organisation et de ces initiatives que nous devant discuter, pas des promesses et programmes démagogiques des politiciens professionnels.

Alors la politique reprendra tous ses droits. Alors la représentation politique par des délégué-e-s responsables, révocables et non rééligibles prendra tout son sens. Alors nous montrerons que ce que nous voulons, les valeurs que nous défendons ne sont pas qu’un slogan lancé lors de « grandes messes » sans lendemains.

C’est ce défi qui se pose à nous dés maintenant. Saurons nous y répondre ?... là est toute la question.

Patrick MIGNARD

Voir également les articles :

« DECADENCE » « TRANSITIONS » « DROIT DE GREVE ET SERVICE PUBLIC » « DUALITE SOCIALE/DUALITE DE POUVOIR » « SUR LES STRUCTURES ALTERNATIVES »

mai 2005

De : Patrick MIGNARD
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15643

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wapasha
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MessageSujet: Re: Et maintenant ?...   Et maintenant ?... EmptyLun 30 Mai à 13:42

grainvert-30/05/05
Refondation !

Au revoir les "élites" !

Historique, séisme, évènement majeur, les médias défaits ne savent pas commenter autrement leur désastre et les propos des politiciens déconfits... Tandis que le peuple de gauche fait la fête à la Bastille, à Paris, je prends ma décision sur le champ : Je quitte les verts. Ma lettre de démission au parti vert oui-oui :


Citation :
Ce soir, le peuple francais a rejeté ses élites et leur pensée unique, a démontré avec force et vigueur sa capacité de débattre et penser hors du matraquage oui-ouiste,

La propagande, de part son énormité, n'a pas fonctionné....


Les élites Ps et verts n'ont toujours pas compris la leçon du 21 avril, ce soir Mamère et Hollande voulaient dissoudre le peuple à la télé, tandis que le peuple de gauche fait la fête à la bastoche et prépare la refondation. Le NON est majoritaire chez les electeurs du Ps, des verts, faut-il les dissoudre ? que NON !

J'en tire à titre personnel une conclusion immédiate :

avec un non à plus de 52 %, j'aurais réclamé un nouveau congrès de verts et la démission immédiate de nos dirigeants, pour nous avoir fourvoyé dans le dévers ... puisque qu'étais incapable d'avoir convaincu mes camarades verts de nos théses, alors qu'elles sont brillament validées par le peuple,

mais avec un non à plus à 56 %, je quitte les verts et rejoins le peuple de gauche... Le divorce est tellement patent que cette décision m'apparait comme la seule raisonnable...

je quitte derechef le camp des élites, je ne peux plus travailler à faire élire des gens près à me trahir, à m'insulter dès que je j'exprime en dehors de la pensée unique... des girouettes, avec une mention spéciale pour Gérard Onesta, notre député européen local. Depuis le 21 avril, j'étais resté aux verts, surtout en attente d'autre chose... Nous avons espéré, en Midi-Pyrénées, avec la liste alternatives, habilement sabotée par quelques grenouilleurs.... Premier essai, mais ne jettons pas le bébé avec l'eau du bain, nous allons remettre ça !

Ainsi, avec tous les amis écologistes qui le voudrons, nous partons en refondation d'une gauche radicale, sur les bases que nous avons développé ensemble lors de la campagne pour le NON... Rassurez-vous, cette gauche sera forcément écolo, tout le monde le devient vite...

J'ai beaucoup apprécié de travailler avec les écologistes sincères présents parmi les verts et ne les perdrai pas de vue, puisque on se retrouve souvent sur d'autres champs associatifs ou activistes...

Recevez, bouffons mamère, lipietz, cohn bendit, wert-linge et autres tristes sires, salariés de l'europe libérale ou aspirants à le devenir, traitres ou aprentis traitres, mes salutations joyeuses, je parts en refondation... pour faire avancer l'écologie politique

Christian Denis, alias sousmarinvert

Ex Verts du Tarn, Gaillac.

NB : Je ne prendrais pas la peine de venir vous expliquer mon départ, considérez-le comme effectif dès cette minute, mon temps devient précieux. Je fais cesser mon prélèvement dans les meilleurs délais.

spécial dédicace à nos élites pensantes... : et c'est plus la peine de venir faucher avec nous, ca pourrait tourner vinaigre... c'est ce que j'ai entendu de nos électeurs et amis toute la campagne....
source : http://www.grainvert.com/article.php3?id_article=952

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