wapasha Langue pendue
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| Sujet: ACT : salariés en garde à vue… libérés. Ven 27 Mai à 14:44 | |
| samizdat-27/5/2005 ACT : salariés en garde à vue… libérés. Résultat d’une instruction en cours, après une descente chez Bull en 2003 L’instruction concernant une plainte de la société Maine CI (circuits imprimés), une filiale de l’entreprise Bull, a entraîné, mardi et mercredi, la garde à vue de quatre ex-salariés d’ACT. - Citation :
- La justice enquête sur l’incursion d’une centaine de salariés, le 22 avril 2003. Hier soir, les quatre personnes ont été libérées. « Libérer nos camarades ! » Mercredi, vers 17 h, le slogan repris par 80 manifestants devant le commissariat de police d’Angers a été entendu. Une heure après, les quatre ex-salariés d’ACT sont sortis libres.
Juste auparavant, Didier Testu, secrétaire du syndicat CGT des métaux avait déclaré : « Cette garde à vue est une honte. Elle a pour fonction que d’intimider, de nuire volontairement aux militants concernés, au risque de leur faire perdre à nouveau les boulots précaires qu’ils ont difficilement retrouvés. ».
Il faut remonter au 22 avril 2003, en plein conflit social ACT, pour comprendre ce qui se trame contre ces ex-salariés. Ce jour-là, une centaine des 600 salariés d’ACT, mis sur le carreau après la liquidation de leur entreprise en décembre 2002, envahit la société Maine CI, filiale du groupe Bull. Une action pour intimider le groupe jugé responsable de leurs licenciements.
« Nous sommes venus réclamer les 6 millions d’euros d’indemnités promis par Bull », déclarait alors Marc Taillefer, délégué syndical CGT, et placé en garde à vue mardi matin. L’incursion spontanée avait duré une petite heure, sans l’intervention de la police. « Mais après le départ des manifestants, les responsables de Maine CI ont constaté des dégradations graves.
Des extincteurs avaient été déversés dans des bacs d’acide… », a déclaré, hier, Marc Désert, procureur du parquet d’Angers. Et le magistrat d’ajouter : « La société a porté plainte avec constitution de partie civile. Ces quatre gardes à vue sont le résultat d’une commission rogatoire diligentée par un juge d’instruction angevin. » source : http://infoblog.samizdat.net/page.php?p=2271 @+ | |
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