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 Comment LA L.O.L.F. détruit le service public d'Education

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FleurOccitane
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Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Comment LA L.O.L.F. détruit le service public d'Education   Comment LA L.O.L.F. détruit le service public d'Education EmptyVen 31 Mar à 1:57

Citation :

COMMENT LA L.O.L.F. détruit le service public d'Education Nationale
LES CONSÉQUENCES DE LA LOI ORGANIQUE RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES SONT DÉJÀ VISIBLES DANS L'EDUCATION NATIONALE

dimanche 5 mars 2006, Sud Education Gers

La Loi Organique relative aux Lois de Finances est à l'origine des difficultés budgétaires de l'Éducation Nationale et veut croquer tous les services non marchands. Ce qui ne rapporte rien financièrement n'est pas bon (surtout le nanti de fonctionnaire). Son principe est de doter les ministères d'une enveloppe financière sur une période donnée afin que ceux-ci s'organisent dans un esprit de compétition et de rentabilité.

Chaque ministère redistribue à ses services une part très précise où toutes les dépenses doivent être justifiées. Cela permet de distribuer là où cela rapporte et non là où il est nécessaire.

Mais il est faux de penser que la France s'appauvrit et se trouve dans une période de restriction. Nous n'avons pas les mêmes priorités de redistribution des moyens que le gouvernement. Les concessions faites aux plus riches, à travers les impôts notamment, se concrétisent par la baisse des dépenses publiques avec toutes les conséquences que cela implique. Ce qui importe les gouvernants c'est que la population accepte avec fatalisme les changements sociaux.

Les conséquences sont déjà visibles dans l'EN et seront plus restrictives si nous ne bougeons pas.

Les attaques contre le Service Public d'Éducation nationale sont tellement nombreuses que ce dossier est malheureusement loin d'être complet...

LA FIN DE L'ÉCOLE MATERNELLE

Le gouvernement a abaissé l'âge maximum de la scolarité à 14 ans et l'âge minimum à 5 ans. Dans sa logique, l'État ne sera alors bientôt plus obligé d'assurer un service public pour les moins de 5 ans. Il fera des économies et récupèrera des postes. Il favorise la mise en place de structures privées inégalitaires,comme les jardins d'enfants.

SUD ÉDUCATION réaffirme que la scolarité des enfants de 2 ans est un droit et une nécessité. L'État a le devoir de ne pas laisser aux familles le soin de se débrouiller avec des solutions privées, individuelles et payant LES DÉFRAIEMENTS DES PERSONNELS APPELÉS A SE DÉPLACER

Le gouvernement supprime les frais de déplacements des enseignants sur poste fractionné (décharge des I.M.F., des directeurs, des mi-temps, des temps partiels, des décharges syndicales). Les remplaçants voient leur I.S.S.R. réduite de 30%. Toutes et tous n'ont plus que la possibilité de travailler à leurs frais. La pénurie est gérée en déplaçant les remplaçants au gré des besoins et aux moindres coûts. Tant pis pour la continuité pédagogique.

SUD ÉDUCATION exige des frais de déplacements pour les personnels appeler à se déplacer.

LA PRÉCARITÉ

Le gouvernement légitimise de plus en plus la précarité. Il pense répondre aux besoins des écoles en nommant des Emplois Vie Scolaire sans aucune qualification, ni perspective.

SUD ÉDUCATION appelle à refuser les E.V.S. dans les écoles. Accepter les E.V.S. c'est accepter la précarité. Les refuser c'est obliger le gouvernement à revoir sa copie.

LES REMPLACEMENTS

Le gouvernement attend que les enseignants s'organisent pour pallier les carences avant d'officialiser un système injuste. C'est déjà décidé pour le second degré.

SUD ÉDUCATION exige le recrutement d'enseignants titulaires et donc de remplaçants dans un esprit éducatif ambitieux et réfléchi sur le long terme. Nous refusons les remplacements en interne. Renvoyez les enfants dans leur famille.

LE RECRUTEMENT

Le gouvernement impose la baisse du recrutement des personnels : 1500 postes de moins au concours de recrutement 2006 de profs des écoles alors que les effectifs du premier degré sont en augmentation et les départs en retraite très nombreux. Au total, 1er et 2nd degré confondus, ce sont 6000 postes d'enseignants en moins aux concours 2006 qui s'ajoute aux 6000 postes en moins de l'année 2005. Voilà comment se concrétise la baisse des dépenses publiques.

SANS COMMENTAIRE

L'AIS

Le gouvernement se défait de ce qu'il considère comme un « boulet ». Il ne veut plus prendre en charge l'échec scolaire et ses « soins palliatifs ». On parle de la fin programmée des RASED et des SEGPA, de coupes sensibles dans les établissements spécialisés... Les élèves concernés seront-ils rescolarisés dans établissements ordinaires avec comme béquille pour l'enseignant un E.V.S. ou un enseignant référent (avec quels moyens et quelle disponibilité ?) chargés du suivi de ces élèves ?

SUD ÉDUCATION refuse l'abandon des élèves en difficultés. Au contraire nous demandons une organisation adaptée aux besoins notamment avec plus de personnels avec une vraie qualification et une réelle reconnaissance. Les enseignants AIS ne sont pas privilégiés quand ils travaillent avec des petits effectifs.

LE FINANCEMENT DES ÉCOLES PRIVÉES

Le gouvernement, dans sa circulaire n° 2005-26 du 2/12/2005, affiche clairement sa position. Depuis cette date, les mairies sont tenues de subventionner la scolarité des élèves de leurs communes scolarisés dans le privé, à la même hauteur que les subventions accordées aux écoles publiques. (B.O. de l'E.N. n° 46 du 15/12/2005)

SUD ÉDUCATION n'a qu'une position : écoles privées, fonds privés

LA FONCTION DE DIRECTEUR

Le gouvernement a en projet la mise en place d'un nouveau niveau hiérarchique : le « super » directeur. Nulle doute qu'il trouvera quelques individus carriéristes.

SUD ÉDUCATION refuse cette infantilisante hiérarchie et propose la direction collégiale au sein des écoles avec tous les enseignants en poste. On ne responsabilise pas les gens à coups de trique.

LA DÉCENTRALISATION

Le gouvernement a déjà décentralisé le personnel ATOSS dans l'indifférence. D'autres services publics sont aussi touchés. les primes et autres attractions ne doivent pas nous faire perdre de vue l'objectif de notre mission de fonctionnaire. Cela passe par le maintien de notre statut. Les enseignant(e)s seront-ils les prochains « décentralisé(e)s » ? Agents d'Etat, deviendront-ils agents territoriaux, titulaires d'un concours mais devant, par exemple, postuler pour obtenir un poste comme dans le privé ?

SUD ÉDUCATION lutte pour la sauvegarde et l'amélioration d'un Service Public national d'éducation, accessibles à tous, laïque et gratuit. La qualité de l'enseignement ne doit pas dépendre des finances d'un département et des priorités qu'il se fixe.

LA FORMATION CONTINUE, LA FORMATION SPÉCIALISÉE

Le ministère détruit un système qui permet l'évolution des pratiques et des carrières. Il n'en a que faire dans sa course au profit. Il espère en secret que nous acceptions les formations en dehors de nos heures de travail, ce qui existe déjà. Et si cela ne vient pas assez vite, il nous l'imposera. Les stages premier degré dans le Gers ont été en partie annulés ; les brigades stages étant utilisés pour des remplacements de congés longs. Que dire de la formation spécialisée à moitié dépecée... ?

SUD ÉDUCATION exige des moyens conséquents afin de former des personnels qualifiés.

LA MORT DES ÉCOLES RURALES

Le gouvernement ferme les petites écoles sous couvert de taux d'encadrement trop élevé. Son projet est la création de super structures scolaires avec des chefs d'établissements.

SUD ÉDUCATION exige une révision du système des seuils avec un retour à des effectifs ne dépassant pas 20 élèves par classe. Une école de qualité, c'est à dire à dimension humaine, coûte chère et ne se fait pas avec des coupes budgétaires et des réductions d'impôts démagos. Nous défendons un service public de proximité.

Les attaques contre le Service Public d'Éducation nationale sont tellement nombreuses que ce dossier est malheureusement loin d'être complet...

anonyme article:52638
le lundi 6 mars 2006 à 16h06

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=52638
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