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 Sondages : informations scientifiques ou propagande ?

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FleurOccitane
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MessageSujet: Sondages : informations scientifiques ou propagande ?   Sondages : informations scientifiques ou propagande ? EmptyLun 3 Juil à 20:44

Citation :

Sondages : informations scientifiques ou propagande ?
Sonder, sonder, il en restera toujours quelque chose.

lundi 8 mai 2006 par Jean Marc Surcin.

Les Verts devant le P.S. en 1993. Ségolène Royal candidate du P.S. et vainqueur du deuxième tour quel que soit son opposant en 2007... Deux sondages à quinze ans d’intervalle. Deux erreurs, l’une avérée l’autre probable. Pourquoi les instituts de sondages passent leur temps à se tromper et à nous tromper....

Les Verts devant le P.S. en 1993. Balladur élu dès le premier tour en 1995. La droite majoritaire à l’Assemblée Nationale en 1997. La Mairie de Paris reste à droite en 2001. Un deuxième tour opposant forcement Chirac contre Jospin en 2002. Le referendum Corse adopté en 2003. Des régions Françaises partagées entre la droite et la gauche avec un léger avantage à la droite en 2004. Le referendum sur T.C.E. largement adopté par une majorité de Français en 2005.

Ce n’est pas de la politique fiction, c’est les « résultats » des sondages pour les derniers rendez-vous électoraux de notre pays ces quinze dernières années...

Une constante, à chaque fois les sondeurs, ces « faiseurs d’opinions » se sont trompés et nous ont trompé, avec la complicité des médias qui relaient comme une vérité première, une évidence incontestable les résultats de ces sondages.

Un dernier pour la route : Ségolène Royal candidate du P.S. et vainqueur du deuxième tour quel que soit son opposant en 2007...

A un an des présidentielles, il y a fort à parier que les résultats des urnes (que ce soient des militants du P.S. ou des Français) seront forcément très différents que les projections « objectives » de nos sondeurs.

Pourquoi ces erreurs récurrentes ? Pourquoi ce manque de recul des médias ?

Lorsqu’un phénomène se produit et se reproduit sans cesse, on n’est plus dans l’erreur mais dans la manipulation, on n’est plus dans l’information mais dans la propagande, le marketing politique.

Et l’on touche là de très près à ce que nous dénonçons régulièrement sur ce site et qui est l’une de nos raisons d’être : la collusion entre l’oligarchie politique, l’oligarchie médiatique et l’oligarchie économique.

Les médias ont toujours leur candidat, leur résultat préféré et donc « naturel », celui-ci (celle là) étant souvent (toujours) comme par hasard le candidat ou le résultat espéré des « marchés », des patrons, des acteurs économiques, des décideurs comme on dit... Lesquels acteurs économiques sont souvent partie prenantes dans les entreprises de presses ou les entreprises de sondages. Quand ils ne sont pas à la fois, patron de journaux, patron d’institut de sondages et candidat à un mandat électif...

Décidemment la France est un pays qui va mal. La collusion est omniprésente. Les pratiques démocratiques en bernes. L’information sous contrôle. Les citoyens au mieux mal informés au pire soumis à une propagande de masse.

La question du changement de nos institutions est maintenant posée et de façon urgente. On ne peut plus laisser les sondeurs et leurs relais médiatiques façonner les esprits aux bénéfices des financiers.

Heureusement, le Peuple ne se laisse pas à ce point berner, influencer, endoctriner et garde une liberté de vote qui chaque fois (jusqu’alors) à réussit à contrecarrer la propagande...

Mais c’est un équilibre fragile.

La déferlante manipulatrice des esprits a atteint son apogée au moment de la campagne pour le T.C.E en mai dernier. Avalanche de « sondages » allant tous dans le même sens (celui du oui comme seule réponse évidente), méprisant les tenants du non, ringardisant ceux qui se posaient des questions sur le texte (une attitude pourtant normale en Démocratie avant de voter pour un texte : le lire, le comprendre, établir des projections et enfin se décider...). L’attitude des sondeurs et de leurs commanditaires et relais les medias fut odieuse : insultant les « petites gens » au faible niveau d’étude qui ne pouvaient donc rien entendre aux subtilités de la politique Européenne, stigmatisant ceux donc les professions ne sont pas rangées dans la catégorie des responsables ou des décideurs et jugés insuffisamment armée intellectuellement pour comprendre de quoi il retournait. Sans parler du corollaire de ce racisme sociale la phase d’éclairage des consciences, d’explications de textes, de « pédagogie » (terme en lui-même emblématique et révélateur de la façon dont on perçoit ces citoyens, majeurs et aptes à voter : des enfants...) dans toutes les émissions d’informations, de débats, tous les journaux... Et pourtant, ces « incapables majeurs » ont fait l’effort (car s’en était un réel) de lire le texte, de tenter de soulever derrière le sabir de ses rédacteurs de haut-vol les conséquences de leur vote. Ils ont fait l’effort et ils se sont fait une opinion. Pour eux c’était non. Mais jusqu’au dernier moment et encore après un vote pourtant sans appel, on leur explique, on nous explique que nous nous sommes trompé, que nous avons écarté le seul avenir possible, que nous n’avons rien compris... Pourtant, nos sondeurs s’ils avaient été dans une autre logique que celle de la propagande auraient du noter qu’un pourcentage non négligeable de gens (plus de 30%) déclaraient encore quelques jours avant le scrutin qu’ils ne s’étaient pas encore fait une opinion arrêtée de leur vote. Mais pour eux, tous les indécis se rallieraient forcement au oui le moment venu. Pourtant avec ce degré d’incertitude, l’alibi scientifique des sondeurs ne tient plus, nous étions bel et bien passés dans une logique de propagande.

Le prochain épisode de ce martellement « d’évidences » issues de cette cascade de sondages est pour bientôt. Dans quelques mois nous allons vivre la campagne des Présidentielles, dans un contexte politique qui n’a jamais été aussi ouvert et si peu prévisible depuis plus de quatre décennies dans notre pays. Et pourtant ça a déjà commencé. Sondages après sondages deux personnes apparaissent comme certaines d’être et candidat de leur parti et au deuxième tour : l’actuel Ministre de l’Intérieur et Président de l’UMP et la « patronne » (c’est elle qui se présente comme cela) de la Région Poitou-Charentes...

Un grand (un gros) absent : le représentant d’extrême droite présent au deuxième tour en 2002. Même si pour ne pas apparaître comme aveugle, les sondeurs, un an avant l’échéance, créditent sa candidature (pas encore acquise non plus du reste) de prés de 14 % d’intention de vote. De l’art de se couvrir et de parer à toutes éventualités...

Les sondages ne sont pas assez précis pour être livrés comme une information fiable et scientifiquement étayée. Les journalistes devraient toujours les rendre publiques et les commenter avec un peu de distance et nous les citoyens se souvenir qu’ils sont avant tout un instrument de propagande.

http://www.info-impartiale.net/article.php3?id_article=358
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