FleurOccitane Rang: Administrateur
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| Sujet: Contrat stagiaire ! L’unef et génération précaire ne ... Jeu 18 Mai à 20:52 | |
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"contrat stagiaire" ! L’unef et génération précaire ne signent pas !
charte sécurisant les stages signée par le gouvernement et le patronat mais pas par tous les syndicats étudiants. cette charte des stages en entreprise, signée mercredi, permettrait de "sécuriser" le secteur selon le gouvernement et le patronat, tandis que le collectif de stagiaires "Génération précaire" y voit un "cache-misère" très insuffisant pour mettre un terme aux abus.
Cette charte "renforce l’équilibre entre la nécessité de développer les stages, meilleure passerelle vers l’emploi, et le besoin de les sécuriser", a déclaré Gérard Larcher, lors de la signature. "Dans les prochaines années, nous allons avoir besoin de centaines de milliers de stages, et c’est pourquoi nous appelons à une stricte application de la charte", a dit François Goulard, ministre délégué à l’Enseignement supérieur, selon lequel "l’arbre des abus ne doit pas cacher la forêt des stages utiles". L’Etat va demander au ministre de la Fonction Publique, Christian Jacob, de "réfléchir" à la manière dont ce secteur devra "accueillir ses stagiaires", a indiqué M. Larcher.
La charte donne les grands principes à respecter, rappelant la "fonction pédagogique" d’un stage qui "ne peut être assimilé à un emploi".Elle s’inscrit dans le cadre de la loi sur "l’égalité des malchances" du 31 mars 2006, qui impose une "convention de stage obligatoire, une limitation de la durée des stages hors parcours pédagogique à six mois et une "gratification" obligatoire pour les stages de plus de trois mois". Pourquoi pas un pourboire?
Mais ... une franchise de cotisations sociales à hauteur de 360 euros est ainsi prévue par l’Etat pour permettre une meilleure indemnisation des stagiaires. Le montant de la rémunération devra, lui, être négocié entre les partenaires sociaux au niveau des branches professionnelles, dans un délai de "moins d’un an", a dit Larcher.
La charte sera complétée par une "convention de stage type" engageant pour la première fois les trois parties (entreprise, établissement d’enseignement supérieur et stagiaire) et qui fera l’objet d’un décret. L’encadrement du stagiaire, aussi bien par l’enseignant que par l’entreprise, devient obligatoire, de même que le suivi de son stage, ce qui n’est pas le cas actuellement. Côté patronal, le Medef, la CGPME, l’UPA et l’Unapl se sont engagés à promouvoir la charte et à la "respecter". "Je crois que cette charte va limiter les abus. Car ils existent, même s’ils sont difficiles à évaluer", a déclaré Laurence Parisot.
Côté étudiant, la charte a été signée par les syndicats Fage, Uni et PDE, mais l’Unef a dénoncé "une opération de communication qui ne résoudra en rien la précarité des stagiaires". Le collectif de stagiaires "Génération précaire", qui demande l’inscription du stagiaire dans le Code du travail et une rémunération minimale et progressive, a refusé de signer une charte "cache-misère".
Il s’agit d’"un catalogue de "bonnes intentions", un texte non contraignant que ni les entreprises ni les établissements d’enseignement supérieur ne seront obligés d’appliquer", a constaté la CFTC. Par contre, la CFE-CGC a salué "un code de bonne conduite, une mesure incitative indispensable" qui doit "conduire à mettre un terme aux abus". Les Verts ont dénoncé "un ersatz", proposant quant à eux de "limiter les stages à 6 mois et de les rémunérer de façon à permettre aux jeunes de couvrir leurs besoins élémentaires".
De : leo jeudi 27 avril 2006 http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=27032 | |
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