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 Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne   Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne EmptyMer 25 Mai à 16:13

tou-o-25/05/2005
Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne

Citation :
Le premier membre de la coordination lycéenne a être jugé à Paris pour avoir outragé un commissaire de police en marge d'une manifestation le 31 mars dans la capitale, a contesté aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Paris les faits qui lui sont reprochés.

Le jeune homme a comparu suite à une plainte d'un commissaire de police qui affirme avoir été insulté par ce dernier qui lui aurait aussi craché "craché en plein visage".

Mais le lycéen declare lui n'avoir pas craché sur cette personne, "de même que je ne l'ai pas insulté", a-t-il souligné. "J'ai craché par terre, ça a peut-être atteint le véhicule". Selon lui, les policiers auraient confondu insultes et slogans, notamment "police nationale, milice du capitale".

Et il affirme au contraire avoir été maltraité par les policiers qui l'ont interpellé et avoir reçu une gifle du commissaire en question. Le jugement a été mis en délibéré au 1er juin. Le lycéen, poursuivi pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique", encourt jusqu'à six mois de prison et 7.500 euros d'amende.

Une représentante de la coordination lycéenne a réclamé que l'on ne prenne pas "l'affaire de manière individuelle. On est tous ensemble". "Certains se sont pris des amendes énormes, des centaines de jours de TIG et ne pourront plus s'inscrire nulle part", a-t-elle dénoncé. "Ce n'est pas le procès d'un lycéen, c'est le procès d'un mouvement".
source : http://www.tou-o.com/actu_touo.php?date=20050525&breve=5900#5900

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MessageSujet: Re: Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne   Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne EmptyMer 25 Mai à 17:35

lci-Mercredi 25 mai
Samuel ne veut pas être un "martyr" du combat lycéen

Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne 2031178_5 Lors du procès pour outrage à agent de Samuel Morville, un des leaders du mouvement lycéen de ce printemps, ce dernier a déclaré qu'il n'avait "aucune envie de devenir un martyr". Une peine de 500 euros ou des travaux d'intérêt général a été requise.

Citation :
"Je suis là pour faire la leçon que vous méritez et que vous allez écouter", a déclaré le procureur Dominique Gohon lors de la première journée du procès de Samuel Morville, l'un des leaders de la coordination lycéenne. Ce dernier est jugé pour outrage à agent devant le tribunal correctionnel de Paris.

"Je n'ai aucune envie de devenir un martyr, j'ai envie de passer mon bac et de faire des études", a affirmé le jeune homme, cheveux longs et bruns noués en catogan, veste de cuir sur chemise blanche et pantalon de treillis. Interpellé lors d'une manifestation à Paris le 31 mars, Samuel Morville, élève de terminale ES au lycée Sophie Germain (IVe), est poursuivi pour avoir insulté et craché sur un commissaire de police, Pierre-Jean Grubis, qui encadrait les forces de l'ordre ce jour-là.

Le jeune homme ayant refusé d'envisager une quelconque culpabilité a refusé des travaux d'intérêts généaux et risque une amende de 500 euros. Le jugement a été mis en délibéré jusqu'à mercredi.

"L'âge de mon fils"

Samuel Morville accuse le commissaire de police de lui avoir donné une gifle lors de son interpellation. "J'ai été à la brigade criminelle, à la section antiterroriste, j'ai eu devant moi des assassins, des poseurs de bombe, je n'ai jamais levé la main sur qui que soit, je ne vais pas commencer avec un gamin qui a l'âge de mon fils", a affirmé le policier.

A l'issue de l'audience, plusieurs dizaines de lycéens, entourés de caméras et de micros, se sont rassemblés devant les grilles du Palais de Justice où le jeune lycéen s'est livré à une conférence de presse improvisée. A ses côtés, une autre des responsables de la coordination, Pauline Salingue, elle aussi sous le coup de poursuites judiciaires, a dénoncé un procès "délirant, démesuré qui démontre bien que ce n'est pas un individu qu'on juge mais un mouvement". Plusieurs lycéens doivent comparaître devant la justice dans les semaines qui viennent pour des incidents survenus lors de manifestations ou d'occupations de locaux administratifs organisées dans le cadre de la contestation de loi Fillon sur l'Ecole.

Sophie LUTRAND
source : http://www.lci.fr/news/france/0,,3221638-VU5WX0lEIDUy,00.html

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MessageSujet: Re: Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne   Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne EmptyMer 25 Mai à 18:21

bellaciao-mercredi 25 mai 2005
Justice pour les lycéens !

Répression révélatrice

Aujourd’hui (mercredi 25 mai) s’est ouvert le procès de Samuel Morville, représentant de la coordination nationale lycéenne. Il est accusé d’avoir craché sur un véhicule de police (sic) et d’avoir insulté des agents... Il nie les insultes, affirmant avoir été frappé par les policiers qui l’auraient ensuite contraint à dire « j’aime la police, vive la France ». Voilà globalement le résumé des faits. Voir :

http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=8600206

Citation :
Au-delà du fait que ce procès soit clairement politique : même si le crachat était un geste qui n’apportait rien, quelle dignité sera blessée par ce crachat? Aucune, ou à la rigueur celle du « fautif ». Celle de la police? J’aimerai rencontrer ce Monsieur Police... Et l’on ne me fera pas croire que chaque membre de l’institution policière puisse être si susceptible qu’il ait été atteint par ce crachat ! Passons sur les accusations d’insultes, c’est à la justice de faire son travail en toute indépendance.

Alors, oui, cette affaire est révélatrice d’un certain nombre d’éléments. Tout d’abord, replaçons le contexte : le 31 mars, le mouvement lycéen n’est plus à l’apogée de ses mobilisations. Mais il est loin d’être « essoufflé » comme l’affirme le commissaire qui aurait été insulté. Le 31 mars correspond aux périodes d’occupations. A ce moment-là, le mouvement s’émancipe des syndicats FIDL et UNL, et forme la coordination nationale lycéenne (rassemblant les Comités d’Action Lycéenne d’une majorité du territoire français). Là où le commissaire se trompe c’est sur le fait que cette coordination aurait une appartenance supposée à « l’extrême gauche ». C’est entièrement faux, la coordination était officiellement apolitique non pas d’inspiration « anarcho libertaire » (dixit le commissaire Grubis). Il n’y avait, en théorie, ni gauche ni droite dans cette coordination bien que certains de ses membres aient des appartenances associatives ou politiques en-dehors du mouvement lycéen. C’est le cas de Samuel Morville.

S’il y a bien eut radicalisation de la part des lycéens (sans rechercher la violence), il y a aussi eut volonté de casser ce mouvement de la part des forces de polices. Le commissaire Grubis affirme ainsi que les lycéens recherchaient la provocation et les coups de matraque dans l’espoir de pouvoir relancer le mouvement. C’est-à-dire en devenant des martyrs. C’est tout simplement ridicule : les coups de matraques sont en effet tombés (on se rappelle des brutalités policières à Lille), des lycéens ont été frappés, blessés. Et le mouvement s’est essoufflé, la technique est bien connue : agir par la violence effraie un certain nombre de personnes. C’est donc une volonté (policière ou politique) de casser le mouvement qui a guidé les arrestations et les brutalités policières.

La rengaine est bien connue, et elle est malheureusement reprise de plus en plus régulièrement : « POLICE PARTOUT, JUSTICE NULLE PART ».

Reste aujourd’hui les protestations provenant de la MAJORITE des lycéens, des revendications qui n’ont toujours pas été écoutées. Reste un semblant d’éducation nationale, que l’on dégrade toujours plus depuis des années, une éducation dévaluée. Reste la criminalisation de ceux qui se seront battus pour des valeurs de liberté (car l’éducation est l’apprentissage de la liberté) et d’égalité.

JUSTICE POUR EUX !

De : Renaud B.
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15396

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MessageSujet: Re: Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne   Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne EmptyMer 25 Mai à 23:28

bellaciao-mercredi 25 mai 2005
Les sénateurs PCF demandent l’abandon des poursuites contre les lycéens

Le groupe communiste au Sénat a demandé mercredi "l’abandon des poursuites" contre les lycéens interpellés lors des manifestations contre la loi Fillon, et réclamé une commission d’enquête sénatoriale sur les violences qui ont entouré le mouvement.

Citation :
Dans un communiqué, les sénateurs PCF reprochent au gouvernement d’avoir "choisi la dureté" à l’égard des manifestants et "fermé la porte à tout dialogue avec les organisations lycéennes".

"Cette politique est d’autant plus dangereuse qu’elle frappe une jeunesse préoccupée par son avenir, qui est aussi celui du pays", ajoutent-ils.

Le groupe demande "l’abandon des poursuites à l’égard des lycéens interpellés lors des différentes initiatives contre la loi Fillon et l’abandon de toutes les sanctions disciplinaires, administratives, voire pédagogique prises contre les lycéens en raison de leur participation au mouvement".

Il annonce en outre déposer "une proposition de résolution pour constituer une commission d’enquête sur l’attitude des forces de l’ordre durant le mouvement et sur les violences subies par les lycéens"
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15414

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MessageSujet: Re: Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne   Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne EmptySam 28 Mai à 17:32

bellaciao-samedi 28 mai 2005
samuel morville fera appel

Déclaration publique d’Alternative libertaireL’ "affaire Samuel Morville" n’est pas close. Samuel fera appel dans tous les cas.

L’« affaire Samuel Morville » n’est pas close

Le mercredi 25 mai se tenait le procès en correctionnelle de notre camarade Samuel Morville, pour « outrage » à un commissaire de police. Au terme de l’audience, Samuel encourt 100 jours-amendes à 5 euros, soit 500 euros. Le verdict sera rendu mercredi 1er juin.


Citation :
Sur les aspects factuels, les dépêches d’agence ont fait l’essentiel, nous n’y reviendrons pas. Mais plusieurs points particuliers méritent d’être soulignés :

1°) À l’extérieur : silence, on juge

Contrairement aux usages, la préfecture n’a pas autorisé le rassemblement de soutien en face du Palais de justice, alors que des dizaines de personnes (lycéen-ne-s, parents d’élèves, professeur-e-s, syndicalistes, militant-e-s politiques, etc.) étaient attendues. Le métro Cité a été fermé pour la matinée et un impressionnant dispositif policier avait été mis en place. Après avoir dispersé un premier rassemblement opéré à l’initiative des militant-e-s d’Alternative libertaire, la police n’a pu empêcher le regroupement spontané des dizaines de personnes qui sont arrivées au fur et à mesure, et ce malgré les intimidations et les discrets coups de matraque. La démonstration de solidarité a donc été la plus forte.

2°) À l’intérieur : un procès clairement politique

Le commissaire Grubis, qui est partie civile dans cette affaire, est le responsable, sous les ordres du préfet de police, qui a suivi tout le mouvement lycéen. Sa proximité avec le pouvoir a été clairement établie quand il s’est lancé dans une analyse qu’il a présentée comme étant « le contexte », et qui en réalité a bien constitué un discours politique classique empruntant à la fameuse et triste imagerie « des meneurs ». Sa longue diatribe politique sur l’extrême gauche et le mouvement montre que l’action judiciaire mise en œuvre est d’abord politique. Le commissaire Grubis ne s’est d’ailleurs pas privé de faire de longues digressions sur des actions du mouvement lycéen, qui n’avaient pas de rapport avec l’affaire proprement dite. Le comble du ridicule a été atteint lorsqu’il a sorti de sa poche, comme pour produire devant le tribunal une « pièce à conviction » inopinée, un énorme couteau déplié, censé avoir été trouvé « sur le sol, après le passage d’une manifestation lycéenne ». Ce « happening » a suscité les vives protestations de la défense, et l’étonnement dans la salle : comment un plaignant peut-il entrer armé dans un tribunal, alors que chaque membre de l’assistance est préalablement passé à la fouille ? Comment un tribunal peut-il tolérer cela ?

3°) Pour que la violence ne reste pas impunie : une plainte sera déposée

Les humiliations et violences subies par notre camarades durant son interpellation et sa détention sont inadmissibles. Samuel va déposer une plainte à ce sujet.

4°) Les droits de la défense bafoués : Samuel fera appel

Les observations formulées à la barre par Samuel Morville et la plaidoirie de son avocate Irène Terrel ont montré le caractère particulièrement injuste de ce procès. Sentiment d’injustice renforcé par le refus, opposé par le Tribunal, d’entendre deux témoins ; la volonté du procureur et du président de ne pas donner la parole aux témoins de la défense, au mépris du Code de procédure pénale, constitue aussi une violation de l’article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), en ce que les garanties à un procès équitable n’ont pas été respectées. C’est pourquoi, quel que soit le jugement prononcé le 1er juin, Samuel Morville fera appel, et l’annulation du procès du 25 mai sera demandée. En effet, comme l’explique Agnès Herzog, vice-présidente du Syndicat de la magistrature : « Les procès-verbaux des policiers sont très difficiles à mettre en doute. La seule possibilité est d’apporter des témoignages contredisant le procès-verbal. » (1) En faisant appel, notre camarade refuse donc de laisser se créer un précédent qui serait préjudiciable à l’ensemble des personnes mises en examen pour « outrage », « rébellion » ou « violences » contre des policiers.

5°) Le Parti socialiste contre le mouvement social

Après l’audience, le Parti socialiste, par l’intermédiaire de son porte-parole Julien Dray, a demandé « à ce que ces réquisitions soient suivies par le tribunal », présumant donc de la culpabilité de Samuel Morville, en toute ignorance de ce qui s’est passé durant le procès. C’est une pression inadmissible sur le tribunal. Une fois de plus le Parti socialiste, à qui l’on n’avait rien demandé, fait la démonstration qu’il est l’ennemi du mouvement social. Il faut dire que la réciproque est valable. Ces dernières années, les dirigeants du PS se sont fait huer, harceler, voire carrément chasser des mobilisations sociales (manifestation des cheminots en novembre 2002, contre-G8 d’Évian en juin 2003, Larzac 2003, Forum social européen de Saint-Denis en novembre 2003...). Le PS tient visiblement à devenir également persona non grata dans les mobilisations lycéennes. Nous lui souhaitons bon courage pour la suite.

6°) L’arbre ne doit pas cacher la forêt

Pour finir, la médiatisation du procès de Samuel Morville ne doit pas avoir pour effet d’occulter les autres procès de lycéen(ne)s. Il est crucial que chacun(e) bénéficie de la même mobilisation de solidarité, et nous rappelons pour cela les dates des prochains procès : Le 31/05 à 9h00 pour Salah, Adrien, Antoine et Aurélien, devant le TGI de Paris ; Le 01/06 heure a confirmer, pour Jean-François, devant le TGI de Pontoise ; Le 16/06 à 9h00 pour Isham, devant le TGI de Paris. Par ailleurs nous rappelons que le « Collectif de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen » organise une souscription dans laquelle Alternative libertaire a décidé de fondre le produit de sa souscription pour Samuel. De nombreux militants « non-encartés » sont inculpés et il serait anormal que ceux-ci subissent plus la répression que les militants appartenant à des organisations politiques. Nous remercions donc touts les personnes et organisations ayant participé à cette souscription, et appelons à envoyer vos dons de soutien à l’ordre de « CDPE Paris - Souscription Solidarité Lycéens », à l’adresse suivante : FCPE Paris, 14 rue d’Astorg, 75008 Paris.

Alternative libertaire, le 27 mai 2005

(1) Agnès Herzog, interview à Nouvelobs.com, 25.05.05

Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne Fil-8

Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne Pasde-2
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15564

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MessageSujet: Re: Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne   Premier jugement d'un membre de la coordination lycéenne EmptySam 28 Mai à 22:36

bellaciao-samedi 28 mai 2005
PROCES EN APPEL DE SEBASTIEN : LUNDI 13 JUIN 2005 A 14H00 AU PALAIS DE JUSTICE DE VERSAILLES

PROCES EN APPEL DE SEBASTIEN, ETUDIANT INCARCERE AU MOIS DE NOVEMBRE pour avoir participé à une manif antisécuritaire sur la fac de Nanterre.

Citation :
Après trois semaines de prison, Sébastien a finalement été libéré le 30 novembre grâce à la mobilisation de nombreux étudiants de la région parisienne et de villes de province. Le 30 novembre 2004, Sébastien a été condamné à quatre mois de prison ferme et 3000 euros de dommages et intérêts pour "violence en réunion et détérioration d’un monument d’utilité publique" (plus 300 euros d’amende pour avoir refusé de donner ses empreintes génétiques). Sébastien a été condamné essentiellement en raison de ses antécédents judiciaires et sur la base des accusations des vigiles de l’université qui avaient déjà un contentieux avec lui en raison de sa participation aux différentes luttes des étudiants de Nanterre ces dernières années.

Le 2 novembre 2004, une manifestation antisécuritaire avait été organisée sur la fac de Nanterre. Depuis plusieurs années, les étudiants luttent contre la vidéosurveillance, le cloisonnement des bâtiments, et la présence de vigiles et de policiers sur le campus (Contrat Local de Sécurité). Ce jour-là, les vigiles de Nanterre ont procédé à un tabassage en règle des manifestants, avec mousquetons et bombes lacrymogènes à l’appui. But de l’opération : empêcher les manifestants de redétruire l’un des murs de cloisonnement (construit pour mieux contrôler les allers et venues et empêcher justement les rassemblements). La répression ne s’est pas arrêtée là : les vigiles et l’université ont porté plainte contre Sébastien, la police a procédé à deux perquisitions dans les jours qui ont suivi (au domicile de Sébastien et chez celui de ses parents), et Sébastien a finalement été emprisonné après s’être présenté de lui-même au commissariat.

RENDEZ-VOUS LUNDI 13 JUIN A 14H00 A LA 7e CHAMBRE DE LA COUR D’APPEL DE VERSAILLES
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15574

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