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 Contre les politiques répressives subies par les immigré-es

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FleurOccitane
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MessageSujet: Contre les politiques répressives subies par les immigré-es   Contre les politiques répressives subies par les immigré-es EmptyLun 1 Mai à 2:25

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Contre les politiques répressives subies par les immigré-es : choisir de

Publié dimanche 26 mars 2006

Un pas de plus à été franchi vers le racisme d’Etat avec les propositions de Sarkozy en matière d’immigration. En qualifiant l’immigration de « subie », Sarkozy n’en est pourtant pas à ses premiers discours et effets de styles aux relents xénophobes et fascistes d’une « droite décomplexée ». Mais, derrière ces affirmations, une distinction est entérinée : Entre le-a « bon-ne » immigré-e qui doit venir docilement se faire exploiter pour un temps limité (celui ou celle que Sarkozy ou plutôt, le patronat, choisi) et le-a « mauvais-e » immigrée-e qui ose prétende vouloir vivre où bon lui semble (celui ou celle que Sarkozy dit subir). Qu’ils fuient des persécutions ou tout simplement la misère, les individus ne doivent et ne peuvent être sélectionnés au grès des caprices de l’Etat et du capital.

La chasse aux immigré-e-s choisie par le gouvernement

Aujourd’hui, pour entrer légalement et durablement en France, il y a seulement trois cas de figures : le regroupement familial, la demande d’asile et la protection subsidiaire pour raisons médicales. Tout d’’abord, le regroupement familial va être soumis à des conditions de ressources et de logements encore plus élevées que ce qu’elles n’étaient déjà : beaucoup de personnes vont être ainsi définitivement privées de la liberté de mener leurs vies en compagnie de leurs conjoint-es ou enfants. En ce qui concerne la demande d’asile, le statut de réfugié politique est de plus en plus difficile à obtenir notamment à cause de la notion de « pays sûrs ». Mais surtout parce qu’une personne qui demande à pouvoir vivre en France est d’abord considérée par l’Etat comme étrangère et donc suspecte (même si cette personne apporte les preuves des persécutions qu’elle a subie). C’est ce qui se passe le plus souvent pour les personnes souffrant de maladies et qui demandent à être en France pour se soigner. Elles sont suspectées de vouloir détourner la situation et leur état de santé ne sera plus pris en compte (c’est déjà de plus en plus le cas). Le gouvernement prévoit ainsi de supprimer purement et simplement l’aide médicale d’état (qui représentait la seule possibilité de recevoir des soins lorsque l’on est « étranger-e »). Les conditions d’entrées en France se durcissent donc de plus en plus. Les individus qui décident de venir en France sont encore d’avantage contraints à une vie clandestine qui les rends vulnérables à toutes les formes d’exploitations possibles (travail au noir, marchands de sommeil...). Il en va de même pour la régularisation des sans-papiers : il n’y aura plus de durée de présence sur le territoire (qui est actuellement de 10 ans) pour permettre la régulation. Ainsi, la chasse aux immigré-e-s se poursuit et s’intensifie, Sarkozy s’est fixé comme objectif une augmentation de 50% des expulsions durant l’année 2005. Tout ceci est également bien pratique pour justifier la mise en place de la biométrie (passeports et visas biométriques...) et restreindre, par la même occasion, la liberté de circulation de tous et toutes, français-e ou non.

La précarité subie par les étranger-es

Ainsi le gouvernement projette d’adapter les flux migratoires aux flux économiques. Ce qui nie complètement les réalités et les libertés humaines : le capital tout puissant qui contrôle la circulation des individus. La précarité est sans frontières et la flexibilité est en train de le devenir. Ceci, avec des visas d’une durée de 3 ans et l’impossibilité d’être employée en CDI si la personne n’a qu’un droit de séjour temporaire. Cela correspond à vouloir avoir un contrôle de l’immigration : « choisir » qui vient en France et combien de temps (ou plutôt qui est exploité-e dans un temps définis au bon vouloir du patronat). Le salarié-e malléable et jetable à souhait, le grand rêve du patronat ! Le renouvellement du visa de 3 ans va représenter un moyen de pression très efficace pour que l’employé-e obéisse au doigt et à l’oeil du patron. C’est une belle façon de museler toutes formes de contestations et de luttes dans le monde du travail : si tu veux tes papiers, obéis et tais toi... En tant qu’anarchistes, nous ne pouvons que lutter contre ces nouvelles formes d’exploitations et de répressions des individus.

Contre toutes les idées xénophobes, nous voulons la liberté de circulation de tous et toutes. Vivre sans frontières, sans états, ni nations, voilà le seul choix que nous faisons !

http://rebellyon.info/article1869.html
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