Etat de siege dans le quartier de Peñalolén (Chili)

Citation :: Etat de siege dans le quartier de Peñalolén (Chili)

Notre commune de Peñalolén est totalement assiégée par les Forces Spéciales de la Gendarmerie(3) , si l on marche dans la rue Consistorial après le supermarché Montserrat, on se rendra compte de l état de siège policier que vit notre commune : à quoi obeit cette présence massive des Forces de l Ordre ?

DÉCLARATION PUBLIQUE MARS 2006 A LA COMUNAUTÉ EN GÉNÉRAL

Dans un étrange acte d inauguration sans fin de maisons à Peñalolén(1), Lagos(2) a appellé les habitant-e-s à se défendre contre d autres habitant-e-s (à s afronter).

Notre commune de Peñalolén est totalement assiégée par les Forces Spéciales de la Gendarmerie(3) , si l on marche dans la rue Consistorial après le supermarché Montserrat, on se rendra compte de l état de siège policier que vit notre commune : à quoi obeit cette présence massive des Forces de l Ordre ? De nuit comme à l'aube, on peut entendre les sirènes de vehicules policiers qui nous rappelle un obscur passé récent, un puissant contingent féminin de Forces Spéciales et une variété de chars répressifs s exhibent au sein du front de Gendarmerie de Peñalolén, nos rues assiégées, c est ainsi que nous vivons.

Le campement de Nassur ancienne occupation de Peñalolén(4), a aussi été l objet d'une persistante présence de Forces Spéciales, hélicopters d intervention etc. et une attitude provocante de la part de ces forces.

Nous signalons que, nous savons que les gendarmes chilien-ne-s ne se commandent pas seuls, qu il existe ici un ordre issus des autorités centrales de l Etat chilien, en accord et complicité avec le Gouvernement Local dirigé par Orrego(5). De même nous savons qu il existe une grande quantité de Gendames Sans Logement, en ce sens, ponctuellement, nous signalons que nous ne considérons pas les gendarmes comme nos ennemis.

Nous sommes de nombreux dirigeant-e-s sociaux à être intimidé-e-s et convoqué-e-s par les juges dans le but clair de nous faire peur et de détruire les organisations, dans ce cadre, nous avançons que : aujourd hui, ils ont la force, mais ils n ont pas raison : ont raison les milliers d habitant-e-s de notre commune qui s organisent et qui décident de leur destin.

Nous n avons pas besoin de plus d ennemis, le modèle néo-libéral nous suffit.

Nous sommes des habitants honnêtes qui avons vécus dans notre commune depuis toujours, de même que depuis toujours nous avons été allegad@s(6), Lagos culpabilise les habitant-e-s allegad@s afin qu ils aient la même patience qu on eut nos camarades de l occupation de Peñalolén ; mais que Monsieur Lagos se rappelle que ce sont elleux qui ont réalisé une occupation de terrain, qu il lise l histoire de Peñalolén, et qu il constate comment a été construite notre commune.

Nous ne voulons pas que l on nous fasse un cadeau, nous sommes disposé-e-s à payer, mais nous voulons aussi choisir où vivre et dans quelles conditions.

Aujourd hui, ce qu il ya de plus clair, c est que la polilique habititionelle actuelle ne résoud pas le problème de milliers de chilien-ne-s, c est cependant profondément antidémocratique. Alors que cela ne nous sert déja pas à construire un Chili fait d égalité, cette politique habitationelle fait de la ségrégation avec les plus pauvres, elle nous repousse à la périphérie de Santiago, ceci n est pas démocratique.

Ce sont des milliers d hommes et de femmes qui sont aujourd hui prêt-e-s à tout pour résoudre le problème d'un habitat digne dans notre commune.

Nous signalons que les allegad@s extérieur-e-s au campement Occupé de Nassur, JAMAIS, nous ne réaliserons aucune action dont la solution adoptée puisse être un préjudice pour nos frères et soeurs de l occupation.

Nous avons toujours admiré nos frères et soeurs de de l Occupation de Nasssur, et sa valeureuse décision de l'occupation de terrain, nos chemins se rejoignent, nous sommes les continuateurs de votre lutte.

POUR UN HABITAT DIGNE AUCUN PAS EN ARRIERE. ALLEGAD@S DE PENALOLEN

(1) Péñalolen est une commune de Santiago du Chili. (2) Lagos : le alors President du gouvernement chilien. (3) équivalent des CRS. (4) une "toma" au chili est un terrain occupé par des familles pour y construire leur maison, expropriant de fait le propriétaire "légal". Toma a systématiquement été traduit par "occupation" dans le texte. (5) Orrego est le maire de la commune de Peñalolen. (6) allegados : le mot n'a pas été traduit parce qu'il n'a pas d'équivalent direct en français, ce mot désigne les gens qui n'ont pas de logement propre et encore moins les moyens financiers d'en avoir dans la conjoncture éconmique chilienne. Les allegad@s sont obligés de vivre au dépens de la solidarité des autres (amis, famille).

http://paris.indymedia.org/IMG/rtf/doc-33965.rtf
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http://paris.indymedia.org/IMG/rtf/doc-33966.rtf
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http://paris.indymedia.org/IMG/rtf/doc-33967.rtf
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anonyme article:53230 Allegados de Peñalolén
le samedi 11 mars 2006 à 20h01

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=53230#commentaires

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