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 CPE : intermittents et étudiants ont occupé la péniche ...

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FleurOccitane
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Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: CPE : intermittents et étudiants ont occupé la péniche ...   CPE : intermittents et étudiants ont occupé la péniche ... EmptyDim 2 Avr à 1:50

Citation :

CPE : intermittents et étudiants ont occupé la péniche de Thalassa (France 3)

INTERMITTENTS / PRÉCAIRES / ETUDIANTS : NON au CASTING PERMANENT à EJECTION

Qu’est ce qui se passe ?


Ce soir, vendredi 10 mars, 300 intermittents, précaires et étudiants occupent à Paris, la péniche de Thalassa, émission diffusée sur France 3. La rédaction de la chaîne préfère pour le moment diffuser un documentaire sur les requins en annonçant : « En raison d’un envahissement de nos plateaux nous ne sommes pas en mesure de retrouver Georges Pernoud et son équipe en direct » (disparus en mer ?). Ils demandent un temps d’antenne à la rédaction de France 3, à Thalassa ou au soir 3 de 23h, demande de prise de parole pour l’heure restée sans réponse.

Qu’est ce qui se passe ?

Le 8 mars, des milliers d’intermittents manifestent, organisent des actions d’occupation et de blocage à Paris, Lille, Toulouse, Rennes, Avignon, Marseille et ailleurs. Des dizaines de structures du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma, d’équipes, de compagnies font grève. Depuis juin 2003, nous exigeons sans relâche l’abrogation d’un protocole d’assurance-chômage injuste, coûteux, et non redistributif, qui favorise les salariés employés le plus régulièrement et pour les plus hauts salaires, et précarise toujours davantage les salariés les plus précaires.

Qu’est ce qui se passe ?

Depuis quelques semaines, manifestations et occupations d’Universités fleurissent à Rennes, Toulouse, Rouen, Lille, Paris et ailleurs. Un aéroport, des gares et des routes sont bloqués, des ANPE, des Capitoles et des Champs Elysées investis. Quelques mois après la révolte des cités, la contestation se cristallise contre le CPE et le CNE, contrat qui permettent de licencier du jour au lendemain et sans sommation. Ils aggravent vertigineusement le pouvoir des employeurs en leur donnant un nouvel instrument de contrôle continu et quotidien sur les conditions d’embauche, de travail et de vie.

Qui décide pour qui ?

Le 8 mars, à l’UNEDIC, le MEDEF et la CFDT, se réunissaient pour parachever la destruction de l’assurance-chômage des salariés intermittents.

Au mépris des mobilisations des premiers concernés, des analyses et propositions de la CGT spectacle et des coordinations d’intermittents et précaires, des critiques unanimes, au mépris des regroupements d’employeurs du secteur, des 476 parlementaires signataires d’une proposition de loi, de deux missions parlementaires, au mépris de l’expert gouvernemental, le MEDEF et la CFDT persistent à promouvoir et à poursuivre en pire leur logique d’exclusion au profit des plus riches.

Qui décide pour qui ?

Alors qu’il agrée sans sourciller la dernière convention UNEDIC, désastreuse pour les chômeurs et les travailleurs précaires, le gouvernement préfère user de l’article 49.3 plutôt que de soumettre l’instauration de son CPE au débat parlementaire. Et quand le mouvement de contestation s’étend, il accélère leur mise en application. Il envoie partout la police contre qui refuse sa logique de CPE, il reste obstinément sourd aux salariés en formation, au chômage, intermittents ou en poste, qui agissent collectivement pour conquérir les moyens de vivre et de résister à la précarisation.

Qu’est ce qui se passe ?

Ces nouveaux Contrats de Précarisation Extrême ne s’attaquent pas au seul CDI, ils vont détruire les droits afférents au CDD. La durée déterminée des CDD (70% des embauches actuelles) implique en effet le versement d’un salaire dont le montant total est lié à la durée intégrale du contrat. L’accès à d’éventuels droits à allocation chômage en fin de CDD dépend lui aussi du caractère déterminé de cette durée. On ne nous veut pas seulement flexibles mais tremblants et apeurés, vivants dans une incertitude totale et perpétuelle : la convention UNEDIC 2006 s’attaque ainsi particulièrement aux droits des « salariés en activité à temps réduits » (les 720 000 chômeurs indemnisés qui sont actuellement sous contrat de travail). Avec le protocole de juin 2003, même révisé, le renforcement en cours du contrôle des chômeurs et les lois en cours d’adoption contre les droits des migrants, c’est la même logique qui est à l’ouvre : donner aux entreprises le pouvoir et le contrôle sur nos vies, en usant du chômage comme d’un épouvantail.

Or, il ne s’agit nullement de résorber le chômage - pour cela il leur suffit de radier les chômeurs - il s’agit de priver de protection sociale tous ceux dont le marché du travail, organisé autour d’une économie pensée à très court terme, n’a plus temporairement besoin.

Qu’est ce qui se passe ?

Il ne s’agit donc pas d’une affaire catégorielle avec d’un côté des scolarisés et des étudiants, de l’autre des salariés en poste et encore ailleurs des intermittents. Face à une situation intenable, une colère, si souvent tue, gronde aujourd’hui. Ils ont l’argent, nous avons le temps. Les rencontres qui s’amorcent sont riches de promesses. Là, se trame l’action collective, la perturbation des affaires de ce monde inhospitalier, ces blocages qui interrompent les circuits de la valorisation marchande qui nous anéantit.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

Et maintenant qu’est-ce qui se passe ?

Le 28 mars, 4 intermittents passent en procès pour avoir manifesté leur refus du protocole de juin 2003. Nous appelons à un rassemblement à 13h devant le tribunal de Bobigny, métro Pablo Picasso.

Rendez vous jeudi 16 mars et samedi 18 mars pour des JOURNEES D’ACTION COMMUNE INTERMITTENTS ET PRÉCAIRES ETUDIANTS

- www.cip-idf.org
- www.fnsac-cgt.com

Source/auteur : [Cip-idf]
Mis en ligne le samedi 11 mars 2006, par Ludo


http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=7918
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