Le ministre de Robien attaque les étudiants en grève

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Le ministre de l'Education Nationale, Gilles de Robien, a déclaré une fois de plus aux médias son mépris face aux étudiants qui bloquaient les facultés de France. Il annonce ainsi prendre bientôt des mesures pour calmer le mouvement alors que la mobilisation contre la loi dite "de l'égalité des chances" devient chaque jour de plus en plus importante...

Le ministre de Robien a déclaré le mercredi 8 mars 2006 que le fait de bloquer les facultés de France était de la part des étudiants grévistes "un aveu d'impuissance" et qu'il était "inacceptable" d'empêcher les étudiants consciencieux de travailler pour leur avenir. Reprenant les termes du ministre délégué à la Promotion et à l'Egalité des Chances, Azouz Begag, Robien a dénoncé une "manipulation" des étudiants de la part de la gauche et un "égoïsme flagrant".

Par ailleurs, de Robien entend se concerter avec le premier ministre, Dominique de Villepin, et le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, pour connaître la marche à suivre pour retrouver une ambiance studieuse au sein des universités françaises. Ainsi, ne tenant pas compte des chiffres de la manifestation nationale du 7 mars 2006 (environ un million de manifestations), le gouvernement entend défendre sa loi dite "de l'égalité des chances" (disponible sur le ici) et ne pas céder devant la pression de la rue. S'inspirant des propos de l'ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, c'est-à-dire "ce n'est pas la rue qui gouverne", Villepin a déclaré qu'il était un homme "de convictions et de mission" et qu'il n'accèpterait que des "propositions positives en vue d'améliorer le Contrat Première Embauche" mais qu'en aucun cas il ne retirerait sa loi.

En attendant, les facultés de France s'organisent et tendent toutes à continuer la grève jusqu'à l'abrogation de la loi et à bloquer les facultés au mieux. Le mouvement prend de l'ampleur, c'est indéniable. Cependant, certaines facultés sont victimes d'actes violents commis par des partisans du Rassemblement des Etudiants de Droite (parti ami du Front National de la Jeunesse), comme la faculté de Tolbiac (Paris I) le mercredi 8 mars lors d'un bloquage matinal. Les tensions sont de toutes parts mais les étudiants entendent bien durcir leurs actions et se battre et débattre démocratiquement pour faire tomber le gouvernement et se dessiner un avenir qui ne soit pas placé sous le signe de la précarité.

Alors, trop utopistes peut-être, mais comme le dit le dicton "qui ne tente rien n'a rien"...

anonyme article:52892 Toto le Héros
le jeudi 9 mars 2006 à 01h24

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=52892

» de Robien mythomane