FleurOccitane Rang: Administrateur
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| Sujet: cpe cne ce que ne nous disent pas les jt aux ordres Sam 11 Mar à 18:36 | |
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cpe cne ce que ne nous disent pas les jt aux ordres
Les blocus anti CPE se poursuivent en Bretagne
RENNES
- Les étudiants de l'université de sciences humaines de Rennes II ont voté mercredi après-midi la poursuite de la grève et du blocage de la faculté jusqu'à lundi prochain, apprend-on auprès d'un porte-parole du mouvement.
Une nouvelle manifestation lycéenne contre le contrat première embauche (CPE) est prévue jeudi matin à Rennes.
Une coordination nationale des universités doit se réunir samedi à Rennes II.
L'université de sciences de Rennes I, où les étudiants doivent décider de la reconduction ou non de la grève dans la soirée, était également toujours bloquée mercredi.
Plusieurs lycées et établissements d'enseignement supérieur de Bretagne ont rejoint le mouvement, comme la faculté de lettres de Brest, bloquée depuis mardi, ou l'IUT de Lannion en grève et bloqué depuis une semaine.
Entre 6.000 et 8.000 manifestants ont défilé mardi à Rennes avant de bloquer durant 40 minutes les voies SNCF.
Mardi soir, les étudiants de Lannion ont bloqué l'aéroport de la ville et empêché le décollage du vol Lannion-Paris.
La mobilisation ville par ville
Voici le point sur les manifestations organisées le mardi 14 février contre le CPE.
En Bretagne
Quelque 6.000 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs, ont manifesté dans après-midi à Rennes. La manifestation, qui a débuté à 14H00, réunissait essentiellement des étudiants et des lycéens, auxquels se sont joints des salariés à l'appel de syndicats ou de mouvements politiques. Derrière des banderoles dénonçant le "CPE = Contrat de promotion de l'esclavage", les manifestants ont scandé "Le CPE ou notre avenir, il faut choisir" ou "Le 49.3 tue nos droits". Les cours avaient été perturbés mardi matin dans plusieurs lycées de la ville, où se déroulaient cependant des épreuves de bac blanc.
Les universités Rennes 1 et Rennes 2 sont par ailleurs bloquées, la seconde depuis le 8 février. Après avoir défilé dans le centre-ville, les manifestants devaient se diriger en milieu d'après-midi vers la gare.
Les universités parisiennes
A Jussieu (Paris VI), quelque 200 étudiants se sont réunis en assemblée générale dans l'amphithéâtre de physique pour débattre et appeler à manifester dans l'après-midi à Paris.
Une autre AG devait se tenir à partir de midi à la fac de Tolbiac (Paris I) et à l'université de Versailles-Saint-Quentin dans les Yvelines, selon l'Unef, principal syndicat étudiant. L'AG de Jussieu, a été lancée à l'initiative de plusieurs organisations syndicales, étudiantes et enseignantes, comme la FSU, la CGT, la CNT, FO, SUD-Education,
"La loi va passer (sur le CPE), on va se la prendre en pleine figure. Comme les employeurs auront toujours raison, les prud'hommes vontdisparaître" a lancé Jean-Baptiste, de SUD-Etudiant et un des "animateurs" de l'AG, devant une assemblée conquise.
"Avec le CPE on sera perdus car dans notre société tout est basé sur le CDI, pour les retraites, la sécu", lance une jeune fille sur les bancs usés de l'amphi de physique. Un jeune, l'air sérieux derrière ses lunettes rondes ajoute : "ça fait vingt ans que la jeunesse met 8 à 11 ans à trouver un emploi stable, avec le CPE fini le droit à l'ancienneté. Il faut faire reculer le gouvernement ".
Ces étudiants ont appelé, dans des affiches devant le campus de Jussieu mais aussi à voix haute, à manifester mardi après-midi à 14h30 à Odéon à Paris contre le CPE.
A Toulouse
A Toulouse les étudiants, lycéens et intermittents du spectacle étaient environ 1.300 selon la police, 1.800 selon les manifestants. Les étudiants des universités Paul-Sabatier, Le Mirail, L'Arsenal et de l'Institut d'études politiques (IEP) se sont retrouvés vers 16h00 à un carrefour du centre-ville, où ils ont été rejoints par des lycéens, dont une centaine de Montauban, et environ 200 intermittents du spectacle.
Ces derniers avaient auparavant voté contre le levée de rideau de mardi soir au Théâtre national de Toulouse (TNT) et bloqué pendant trois heures un autre carrefour du centre-ville. Sous le regard d'une bonne cinquantaine de CRS, les intermittents ont brandi des têtes coupées de mannequins où étaient écrit "Soldes chez Vilkozy" et au dessus "jeunes", "marionnettistes" ou encore"costumières". Ils ont défilé dans les rues du centre-ville aux côtés des étudiants, qui criaient des slogans tel que "Villepin t'es foutu, la jeunesse est dans la rue", "jeunes mobilisés, ça va péter".
A Tours
Enfin, environ 400 étudiants selon la police, 500 selon les organisateurs, ont défilé mardi matin dans les rues de Tours. Un groupe d'une cinquantaine de jeunes a investi la gare et retardé dequelques minutes le départ d'un TGV pour Paris. Il n'y a pas eu d'incidents.
Les manifestants, essentiellement des étudiants car les lycéens sont en vacances, brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient notamment inscrit "CPE = contrat pour l'exploitation" ou "non au CPE,oui à la sécurité de l'emploi".
"C'est une bonne mobilisation pour un début. Car le mouvement ne fait que commencer", a déclaré Aurélien Tiolot, l'un des étudiants organisateurs de la manifestation http://www.nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=7657
Deux lycées d'Angers seraient occupés de puis ce matin.
"Chevrollier, le plus gros lycée d'Angers (le 4ème de france par sa taille) est bloqué depuis ce matin. J'attends confirmation pour Joachim. Pour info, ce sont les deux lycées moteurs du mouvement l'année dernière"
anonyme article:51359 non au cpe le mercredi 15 février 2006 à 20h40 http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=51359 | |
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