Pour en finir avec le patriarcat - Marseille 24 au 28 mai

bellaciao-jeudi 19 mai 2005
Pour en finir avec le patriarcat - Marseille 24 au 28 mai 2005

À L’OCCASION DU PASSAGE de la Marche Mondiale des Femmes à Marseille, nous proposons une semaine de réflexion autour du « genre » (manif, tables rondes, débats, films documentaires). Il s’agit de mettre en évidence le principe de partition entre les sexes, l’oppression des femmes qui en découle mais aussi les luttes face à cette domination.

semaine organisée par le Collectif anti-autoritaire
caam(a)no-log.org

Citation :: À L’OCCASION DU PASSAGE de la Marche Mondiale des Femmes à Marseille, nous proposons une semaine de réflexion autour du « genre » (manif, tables rondes, débats, films documentaires). Il s’agit de mettre en évidence le principe de partition entre les sexes, l’oppression des femmes qui en découle mais aussi les luttes face à cette domination. L’argument d’une différence biologique des sexes fonde les modèles de pensée qui se traduisent par des rapports de hiérarchieimmuables entre les hommes et les femmes.

LA CONDITION DES FEMMES, ici et ailleurs, ne se comprend que dans cette construction sociale et culturelle des sexes dans laquelle les hommes sont dominants. De fait, les hommes sont enfermés dans un modèle : virilité, agressivité, autorité. Cet ensemble « construit » de représentations et de rôles sociaux masculin et féminin se concrétise par des inégalités qui sévissent dans toutes les sphères de la société. LE PATRIARCAT s’articule alors avec d’autres formes de domination (domination de classe, de « race »...). Les médias, le marché du travail, les ordres moraux et religieux entretiennent sans relâche la soumission et l’exploitation des femmes. Une telle société pourrait ne pas exister, donnons-nous les moyens d’imaginer une société sans modèle sexué, ni masculin, ni féminin !

L’INDÉPENDANCE DES FEMMES ne se fera pas dans le système capitaliste que nous connaissons mais dans une société libre. L’émancipation sociale ne se fera qu’en dehors des rapports hiérarchiques et des prisons mentales.

OUVRONS LES PORTES DE LA TRANSGRESSION ET DE LA LIBÉRATION !
SUBVERSION DU GENRE !

DÉBATS

MARDI 24 MAI
FEMMES DU SUD,
L’AUTO-ORGANISATION CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Anne Buisson, géographe, présentera les activités des femmes dans le contexte du développement kéralais (Sud de l’Inde).
Adriana Luna Gasca nous présentera des structures communautaires d’appui aux luttes des femmes dans le Oaxaca et dans les communautés indigènes du Chiapas (Mexique).
18h30 | Librairie « Les mots pour le dire », 33 rue des trois mages 13001 Marseille
proximité pl. Jean Jaurès | la Plaine

MERCREDI 25 MAI
FEMMES ET MIGRATIONS
AU CROISEMENT DES RAPPORTS DE DOMINATION ?
Cette table ronde invite à débattre de l’articulation des catégories de « genre » et d’« étranger ». Dans quelle mesure les migrations impliquent l’émergence de nouveaux rapports sociaux de sexe ? Quels sont les processus à l’oeuvre dans la construction des différences et dans les rapports de domination ?
Claire Auzias (historienne) : Les femmes roms.
Dominique Giabiconi (jeune chercheur précaire en sociologie) : « Filles de l’Est », construction d’une identité racisée.
Linda Guerry (doctorante en histoire) : Genre, immigration, nationalité (Marseille 1918-1939).
18h30 | Espace - accueil aux étrangers, 22 rue Mathieu Stillatti 13003 Marseille
métro Désiré Clary ou Saint Charles

JEUDI 26 MAI
FEMMES CONTRE LA PRÉCARITÉ
POUR UNE CRITIQUE LIBERTAIRE DE L’ÉGALITÉ DES CHANCES
Stéphane Moulin, économiste, introduira le thème autour des formes prises par les discriminations de sexe depuis les filières de formation jusqu’au déroulement des carrières. Son intervention sera mise en perspective avec une critique des discours sur l’égalité des chances : « L’idée d’égalité des chances est souvent avancée dans les textes institutionnels voire législatifs.
Bien que le contenu de cette égalité diffère d’une version du libéralisme à l’autre, tous les courants libéraux défendent une conception de l’égalité des chances, de la plus formelle à la plus démocratique. Et si cette notion définissait l’essence du libéralisme ?
Égalisons les chances... Mais pourquoi ? Pour quelles capacités, pour quelles hiérarchies, pour quelle société ? Privilégier les moyens de s’accomplir, c’est oublier le sens de nos accomplissements. La critique libertaire de l’égalité des chances doit questionner le déplacement des buts de cette bureaucratie du politique. »
Aude, militante toulousaine d’Offensive libertaire et sociale présentera la campagne unitaire en cours « Les libertaires contre la précarité ».
18h30 | Fac Saint Charles | salle 15 | métro St Charles

VENDREDI 27 MAI
DE LA LUTTE CONTRE
LE SEXISME DANS LA PUBLICITÉ
À LA DÉCONSTRUCTION DU GENRE
Projection du documentaire Femmes affiches, femmes potiches sur l’action du Collectif contre le publisexisme (CCP).
Leila, membre du CCP, et Guillaume Carnino, auteur de Pour en finir avec le sexisme (2005, éd. L’échappée), introduiront une critique des identités sexuées et des pistes pour en sortir.
19h | Mille bâbords, 61 rue Consolat 13001 Marseile | métro Réformés

MANIFESTATION
EUROPÉENNE CONTRE
LE SEXISME ET LE PATRIARCAT

SAMEDI 28 MAI
À PARTIR DE 15H À LA PORTE D’AIX
contact : caam@no-log.org
Rejoignez le cortège du Collectif anti-autoritaire !
Virilité féminité, non à la norme, non aux clichés.
Ni à prendre ni à vendre, les femmes ne sont pas des objets.
À la cuisine comme à l’usine, non à l’exploitation.
Dans la rue comme au foyer, les violences, y’en a assez.
Double journée, demi-salaire, au patriarcat, déclarons la guerre.
Patriarcat, capitalisme, y’a du ménage à faire.

http://marseille.indymedia.org/news/2005/05/2897.php

source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15139

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» Pour en finir avec le sexisme
» Debat - Pour en finir avec le sexisme - Paris 22/06/05