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 Viol politique sous couverture démocratique

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FleurOccitane
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Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Viol politique sous couverture démocratique Empty
MessageSujet: Viol politique sous couverture démocratique   Viol politique sous couverture démocratique EmptyMar 17 Jan à 16:32

Citation :

Viol politique sous couverture "démocratique", plus voyant que jamais depuis 2002, faute de vote blanc et de RIC

de Étienne Chouard

Plus je lis, plus je me radicalise, je le sens bien, mais est-ce un mal ? C’est quand même choquant, ce que font nos "représentants" pendant que les simples citoyens travaillent, confiants et distraits.

Pour l’élection du roi républicain, puissant irresponsable imposé par la Vème, j’ai dû voter Chirac sans vouloir Chirac parce que des règles électorales injustes m’ont forcé en 2002 à choisir entre la peste et le choléra : la combinaison du scrutin majoritaire à 2 tours, de l’impossibilité de voter blanc, c’est-à-dire d’affirmer mauvais tous les candidats, et de l’impossibilité de dire en cours de mandat « ça suffit ! » par référendum d’initiative citoyenne, cette combinaison de règles iniques conduit à l’incroyable violence politique que le plus grand nombre doit supporter aujourd’hui, tous les jours dans un tunnel d’obéissance de cinq ans, sans rien pouvoir y faire.

Cet homme élu par force devrait se comporter en Président "de tous les français" et, au lieu de ça, sans scrupule, il ne sert que les plus riches : il abandonne la sécu, il vend carrément nos entreprises publiques à ses amis, avides de marchés et de profits géants, en allégeant de surcroît leurs impôts, il prépare la forfaiture de l’AGCS, il accepte un extravagant taux de chômage minimum (NAIRU) imposé discrètement et cyniquement par des économistes hors contrôle, il légifère par ordonnances traîtreusement pendant les vacances, marchant ainsi sur la tête à la fois des parleme ntaires et des citoyens, pour généraliser la précarité la plus absolue (CNE), il met en place progressivement un État policier, il fait reculer les libertés publiques et il décrète même l’état d’urgence sous des prétextes fallacieux, sans que nous ayons le moindre droit de résister entre deux élections (élections d’ailleurs largement truquées par une opposition droite/gauche factice)...

Cet abus de pouvoir quotidien est un viol politique sous couverture "démocratique", violence mise en pleine lumière en 2002, mais habituelle et bien réelle depuis longtemps.

Tous ces malheurs viennent du refus, depuis toujours, des politiciens professionnels de reconnaître le vote blanc et le RIC, vote blanc qui nous aura it permis en 2002 de récuser en bloc les deux candidats, et RIC qui nous permettrait de résister aux abus de pouvoir.

Ce sont les professionnels de la politique, qui ont peur qu’on puisse dire qu’on les trouve tous nuls et qui redoutent qu’on puisse les écarter en bloc en exigeant un renouvellement de la classe politique, ce sont ces politiciens de métier qui refusent aux citoyens le décompte et l’impact des votes blancs.

Mais à l’évidence, ce n’est pas à eux de décider de ça.

C’est à nous, simples citoyens, de gauche comme de droite car nos intérêts sont ici supérieurement communs, représentés en Assemblée Constituante sans aucun membre ou candidat des pouvoirs institués (qui seraient ‘juges et parties’ dans cette assemblée), d’écrire et d’imposer les véritables outils démocratiques, connus depuis toujours mais refusés au peuple par une caste qui a pris goût au pouvoir en y restant trop longtemps : référendum d’initiative citoyenne, vote blanc pleinement reconnu, stricte indépendance financière des médias et tirage au sort d’une partie au moins de nos représentants parmi les citoyens volontaires, pour des mandats courts et non renouvelables.

Les Athéniens l’avait compris : la politique ne doit surtout pas devenir un métier : rotation du pouvoir avant tout. Montesquieu insistait sur l’essentiel : "pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir".

Proposition : si on pouvait formuler un vote complet, comprenant deux bulletins : une adhésion et un rejet, un nom choisi et un nom honni, cela permettrait de ne jamais élire quelqu’un qui suscite plus de rejets que d’adhésions. Ne serait-ce pas plus avantageux pour tous les électeurs, de gauche comme de droite, ne serait-ce pas plus démocratique ?

Ce serait une adaptation de l’ostracisme antique qui permettait à Athènes de mettre à l’écart un citoyen jugé trop influent et donc potentiellement tyrannique. Voyez http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Ostracisme

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/index.htm

De : Étienne Chouard
vendredi 23 décembre 2005

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=21716
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