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 4 articles courts sur les elections venezueliennes

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FleurOccitane
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MessageSujet: 4 articles courts sur les elections venezueliennes   4 articles courts sur les elections venezueliennes EmptyMer 14 Déc à 20:25

Citation :

4 articles courts sur les elections venezueliennes

Les présidents vénézuélien et uruguayen renforcent l’alliance latine


Diario Vea
Prensa Latina

Les présidents de l’Uruguay, Tabaré Vazquez, et du Venezuela, Hugo Chávez, ont commencé hier leur programme avec une visite de la capitale Montevideo et du département voisin de Canelones, où se trouve le très humble village nommé Pueblo Bolívar.

Prensa Latina a pu savoir que le Venezuela apportera un soutien économique à Pueblo Bolívar pour l’installation d’un centre de santé et un centre éducatif ; ainsi que pour une coopérative de travailleurs et un marché qui permettra la commercialisation des produits de première nécessité à prix modeste. Le président Chávez s’est présenté à la Estancia María Dolores, dans le département de Florida, en Uruguay, pour connaître les caractéristiques des bêtes laitières de race Holstein. Les présidents uruguayen et vénézuélien lors de la visite dans la ferme ont pu connaître une partie des quelque 1500 vaches qui dans les jours prochains seront transportées au Venezuela, qui pourra ainsi renforcer son troupeau de bêtes laitières.

Egalement le président vénézuélien a proposé un engagement avec Pueblo Bolívar, pour commencer un foyer de développement, « pour renforcer toutes les forces morales, culturelles, sociales, économiques et productives ». Il a parlé de la nécessité de gérer un nouveau modèle de développement. Il a ajouté que le modèle « développementiste du nord » ne convient pas pour le sud.


« Les peuples d’Amérique Latine, nous avons besoin d’être radicaux, de revenir à nos racines. Là se trouve la clef de notre passé, de notre présent et surtout de notre futur », a exprimé le président au début de son discours. « Il n’y a rien de moins étranger en ces terres que le socialisme », a dit Chávez, citant Eduardo Galeano.

Chávez a également fait référence aux attentes du Venezuela pour son entrée dans le Marché Commun du Sud (Mercosur).

« Il y a presque sept ans que nous attendons pour l’entrée du Venezuela dans le Mercosur », a affirmé Chávez. Il a remercié les présidents des pays fondateurs du Mercosur (le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay) pour leur collaboration.

« Et maintenant nous sentons, nous Vénézuéliens, que nous sommes où nous devons être, et que nous sommes arrivés où nous devions arriver, dans la logique intégratrice qui nous anime. Le Venezuela a passé plus de cent ans enchaîné à l’empire nord-américain. Nous avons rompu les chaînes, aujourd’hui nous sommes libres, et nous avons fait un virage à 180 degrés, en à peine 7 ans », a-t-il ajouté. « Le Venezuela ne navigue plus vers le nord, le Venezuela navigue vers le sud », a-t-il conclu.



Simples calculs

Diario Vea
Sergio García

J’ai cet article à la suite d’une suggestion de mes élèves de statistique à l’Université Bolivarienne du Venezuela, après avoir analysé les calculs que nous avons faits à partir des résultats obtenus lors des dernières élections et leur projection sur décembre 2006.

Sur 14 469 864 personnes inscrites sur les listes électorales, environ 75% d’entre elles n’ont pas voté dimanche 4 décembre, chiffre qui est en augmentation depuis l’année 2004 : 30% en août 2004 ; 54% en octobre 2004 ; 68% en août 2005. Nous pouvions en déduire pour l’élection présidentielle de 2006 que l’abstention historique se reproduira avec un maximum d’environ 30%, dans le meilleur des cas, tout comme nous pouvions déduire qu’il sera difficile d’atteindre le chiffre de dix millions de voix pour que gagne une nouvelle fois le président Chávez (ce qui représenterait 89% comme nous le verrons).

Pour revenir aux élections de dimanche dernier, si nous appliquons ce chiffre de 30% comme maximum à notre premier chiffre nous trouvons que 4 340 949 personnes ne sont pas allé voter parce qu’elles n’ont jamais eu cette habitude, ce qui signifie que la différence, 10 millions environ, correspond à peu près au nombre de personnes qui auraient pu voter ; parmi lesquelles 3 000 000 ont voté. Cela nous indique que le vote chaviste dur, ou fortement militant se situe actuellement à 30% des électeurs potentiels.

D’un autre côté, le nombre de signatures recueillies par l’opposition par activer le referendum révocatoire présidentiel de l’année 2004 se situait à plus de 20% des inscrits d’alors (12,5 millions environ), ce qui rend évident que le vote dur de l’opposition représentait 30% des électeurs potentiels à cette occasion, si nous ôtons l’abstention historique. Aujourd’hui ce pourcentage doit être descendu à 20% (la moitié des 40% qu’ils ont eu aux présidentielles), si nous considérons que le vote dur chaviste s’est également réduit de moitié (60% aux présidentielles à 30%).

Donc si le chiffre des inscrits monte jusqu’à 16 millions en décembre 2006m conformément aux estimations du Conseil National Electoral, la projection du vote chaviste dur augmentera à 3 360 000 (30% des 11 200 000 électeurs potentiels), tandis que le vote de l’opposition augmentera à 2 240 000 voix (20%) ; 50% des votes potentiels restant en dispute (5 600 000 personnes). Les 10 millions de voix, objectif que s’est fixé le président Chávez, représentent 89% des 11,2 millions de votes potentiels.

Ces calculs permettent aux militants de l’opposition d’envisager une défaite du président Chávez, lorsqu’ils observent qu’il n’y a qu’un peu plus d’un million de voix de différence entre les deux votes durs et lorsqu’ils considèrent qu’un million et demi de nouveaux électeurs existeront d’ici décembre 2006. Ils basent cette possibilité sur le développement d’une campagne agressive de discrédit contre toutes les institutions où sont prises les décisions (les pouvoirs publics, les institutions et les entreprises de l’Etat, les partis et mouvements qui accompagnent le processus révolutionnaire, etc.) et sur la coordination des efforts et des ressources (provenant principalement des Etats-Unis) pour construire une option victorieuse crédible avec une personne jouissant d’une « image fraîche » (souvenons-nous du Nicaragua et de la Chamorro), avec un discours « attractif » proposant peu de changements, mais une « plus grande efficience administrative ». Vous verrez.

De notre côté nous attendons l’autocritique nécessaire, une prise de relais dans tous les organismes ci-dessus mentionnés, un profond processus de conscientisation et d’idéologisation, ainsi qu’une organisation efficace avant les élections présidentielles.

[...]

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=21432
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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: 4 articles courts sur les elections venezueliennes   4 articles courts sur les elections venezueliennes EmptyMer 14 Déc à 20:26

(suite)

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Implosion de l’opposition

Vea

L’opposition a implosé le dimanche 4 décembre dernier. Elle a coulé. Elle s’est éboulée sur elle-même.

Ce qui s’est produit me rappelle le spectacle, lors du gouvernement de Caldera -je ne sais plus si c’est durant le premier ou le second, étant donné que les deux ont été également mauvais- avait décidé d’ôter le vieux mur d’une prison dans l’ouest de la ville pour se réfection. Les images de télévision avaient été spectaculaires : l’implosion avait provoqué en quelques secondes la disparition de la construction. Ensuite, un nuage obscur avait enveloppé la scène.

C’est la même chose qui est arrivée à l’opposition le jour des élections parlementaires : elle a implosé face à la soif d’images des caméras de télévision. Ce jour-là la vieille structure des partis est tombée au sol, la culture politique anachronique puntofijiste qui a exercé un contrôle absolu pendant des décennies sur le Venezuela a disparu.

C’est l’implosion d’un système apparemment blindé, supposé à toute épreuve, construit habilement par l’oligarchie, la corruption et l’empire dans notre pays -totalement miné de l’intérieur, mais qui était parvenu a résister à l’épreuve du temps et des changements sociaux-, qui s’est produite lors d’un scrutin impeccable.

Pourquoi ce chroniqueur blagueur qualifie-t-il d’impeccables les élections de dimanche 4 décembre ? Parce que, en effet, elles l’ont été. La meilleure démonstration se trouve dans le fait que la critique est concentrée sur le fait qu’il y a eu abstention, ce qui est sans intérêt. Il n’y a pas eu une seule dénonciation de fraude ou de quoi que ce soit ce genre. Ce dont discutent les leaders vaincus, ce dont parlent les médias à l’extérieur, c’est basé sur la forte abstention, comme si celle-ci n’était pas un phénomène normal. Rien de plus normal, particulièrement dans les pays avancés et à forte expérience électorale -souvenons que durant les sept ans du gouvernement Chávez il y a eu 11 élections. Si l’abstention avait les caractéristiques apocalyptiques qu’une opposition sans arguments prétend lui attribuer, et si cela délégitimait les élections, l’institution du suffrage serait gravement blessée. Aucun pays où des élections sont réalisées de façon périodique n’échappe au phénomène.

Le thème de l’abstention est sans intérêt. Il s’agit d’un pays où le vote est un droit, les gens votent ou pas, ils se manifestent comme ils le souhaitent, sans que cela n’ait d’influence sur la légitimité. Ce qui est important, ce qui compte, le dimanche 4 décembre, c’est que l’opposition vénézuélienne a montré une fois de plus sa vocation déstabilisatrice, et elle a évité de se confronter démocratiquement et elle a ratifié sa tendance à vouloir sortir du cadre constitutionnel. Bref, l’opposition a implosé, l’opposition a disparu. Il ne reste d’elle, comme de cette prison de l’ouest de la ville, qu’un lourd nuage de fumée.



Les putschistes voulaient ensanglanter la journée électorale

Diario Vea

Jesús Moreno

Des anciens militaires vivant aux Etats-Unis, ainsi que des militaires d’active qui n’ont pas encore été identifiés, préparaient un coup sanglant à l’occasion des élections parlementaires du 4 décembre. Ils avaient prévu d’employer 40 bazookas AT4 anti-chars, des fusils, 40 carabines, des grenades, des armes pour 100 millions de dollars ou de bolívars [les conversations interceptées ne permettant pas de préciser]. Ils disposaient d’officiers complices dans les trois bases où ils envisageaient d’agir : l’Unité Blindée de San Juan de los Morros, attaquer le Fuerte Tiuna [base centrale de l’armée vénézuélienne à Caracas] et la base de La Carlota [aéroport dans le centre de Caracas].

Ils envisageaient également d’attaquer des institutions de l’Etat, comme l’Assemblée Nationale et le Conseil National Electoral ; ils envisageaient également de tirer contre le peuple, prévoyant pas moins de 15 000 morts dans les premiers jours de l’action, afin de terroriser le peuple s’il avait prétendu sortir pour défendre le gouvernement.

Ce plan a été dénoncé par des membres de l’Assemblée Nationale, et ils ont présenté de longs documents vidéos, des conversations entre les différents membres du complot, où on peut entendre les actions qu’ils envisageaient de réaliser, avant et après les élections, pour renverser le gouvernement.

La dénonciation a été faite par les députés Nicolás Maduro, Cilia Flores, Pedro Carreño, Ricardo Sanguino et Darío Vivas ; lesquels ont affirmé que ce qui a été montré hier ne représentait qu’une partie des preuves dont ils disposent à propos de ce plan. Demain, à l’occasion d’une conférence de presse, ils donneront d’autres éléments ainsi que des noms des personnes impliquées.

Cilia Flores a expliqué que le plan comportait des éléments nationaux et des éléments internationaux, c’est ce qui est connu comme le Plan B dont nous avions parlé avant les élections, et qui peut expliquer le retrait d’une partie des partis d’opposition, à qui Cilia Flores elle a demandé : AD, Copei, Primero Justicia, Nuevo Tiempo [du gouverneur de l’Etat de Zulia Manuel Rosales] savaient-ils que ces actions allaient se produire ? Ils doivent des explications au pays, a signalé Cilia Flores.

L’homme clef de ces opérations serait le général Carlos González Caraballo. Sont également impliqués le colonel Gustavo Díaz Vivas, qui était l’aide de camp de Pedro Carmona Estanga, et le colonel Antonio María Guevara Fernández, qui portait le pseudonyme de Domingo Muñoz.

Le député Pedro Carreño a expliqué que le plan a été conçu selon la technique dite de la « compartimentation », c’est-à-dire que chacune des actions se développe séparément, chaque réussite renforce l’ensemble du plan, tandis que les échecs n’empêchent pas la poursuite du plan général. C’est à peu près ainsi que les choses se sont déroulées cette fois. La première étape était constituée de quelques foyers d’actions terroristes, pour indiquer le début de l’action. La deuxième, le retrait de l’opposition aux élections législatives. Troisièmement, commencer l’offensive sanglante en attaquant les bases militaires et la Gobernación de l’Etat de Guárico, ainsi que d’autres institutions du pays, sans considération pour le bain de sang que cela pouvait provoquer. Comme l’a déjà dit le général Oswaldo Sejú Raffo, il pouvait y avoir jusqu’à 15 000 victimes, ce qui aurait immédiatement justifié l’intervention d’une force de paix interaméricaine, évidemment conduite par les Etats-Unis.

De : Prensa Latina
lundi 12 décembre 2005

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