FleurOccitane Rang: Administrateur
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| Sujet: 15 novembre, Nancy : Non à l’état d’exception Mar 15 Nov à 14:14 | |
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Non à l’état d’exception : rassemblement mardi 15 novembre à 17h30 devant la préfecture de Nancy.
Une réunion unitaire a eu lieu ce mercredi 9 novembre pour faire le point et répondre collectivement à l’avalanche de mesures liberticides prises par le gouvernement. ATTAC, la CNT, la FSU, la LCR, la LDH, les Verts, le groupe Marée Noire, l’UNEF et Ras l’front étaient présents. (AC! 54, solidaires et le parti socialiste étaient excusés).
Il a été proposé un communiqué commun (voir ci-dessous) et l’organisation d’un rassemblement, contre l’état d’urgence, devant la préfecture de Nancy mardi 15 novembre à 17h30. Si vous souhaitez signer le communiqué, veuillez nous informer en nous adressant un mail à la LCR qui centralise : contact (a) lcr54.org
Non à l’état d’exception Confronté à une révolte née de l’accumulation des inégalités et des discriminations dans les banlieues et les quartiers pauvres, le gouvernement vient de franchir une nouvelle étape, d’une extrême gravité, dans l’escalade sécuritaire : la proclamation de l’état d’urgence répond à une révolte dont les causes sont profondes et bien connues sur le seul terrain de la répression.
Au-delà du message symbolique désastreux que nourrira la référence à la guerre d’Algérie, il ne s’agit pas seulement de « couvre-feu », ce qui est déjà de l’ordre d’une logique de guerre. En fait le gouvernement a sciemment menti.
La loi du 3 avril 1955 autorise des interdictions de séjour pour « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics », des assignations à résidence pour « toute personne […] dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics », la fermeture des « lieux de réunion de toute nature » et l’interdiction des « réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre ».
Le gouvernement a même prévu des perquisitions de nuit. Il peut, en outre, faire « prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature », et donner compétence aux juridictions militaires en concurrence avec les juges ordinaires. Les banlieues n’ont pas besoin d’état d’exception : elles ont besoin, désespérément, de justice sociale, de respect et d’égalité.
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