wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Lutter contre ce gouvernement abject... C’est urgent ! Mar 11 Oct à 16:30 | |
| altermonde-levillage- lundi 10 octobre 2005 Lutter contre ce gouvernement abject... C’est urgent ! Ce texte ce compose de deux parties que j’ai assemblée volontairement de mon propre chef. Parce que c’est dans la logique du combat nécessaire que doivent mener tous les démocrates, tous les humanistes de France.
- Première partie venant de RESF sur la lâche livraison d’un homme à son gouvernement qui le recherche. - Deuxième partie, appel à manifestation de la LDH des Côtes d’Armor.
Jean Dornac - Citation :
- Communiqué RESF 93 - 10 octobre 05
M. DIAKHABY, opposant politique recherché dans son pays, père de famille, en France depuis 12 ans, a été expulsé samedi !
Monsieur Diakhaby, parti du centre de rétention de Rivesaltes le lundi 3 octobre, transféré au centre de rétention du Mesnil Amelot près de Roissy, a été reconduit de force dans un avion à destination de la Guinée samedi 8 octobre. Nous sommes sans nouvelles de lui depuis son arrivée à Conakry et il n’a même pas pu téléphoner à sa femme, restée en France et à quelques jours de l’accouchement de leur 3ème enfant. Un tel silence est inquiétant, dans un pays où les opposants au pouvoir autoritaire de Lansana CONTE sont de plus en plus nombreux à passer par la prison.
En effet Mamadou DIAKHABY est arrivé en France en 1992 après avoir fui la Guinée, suite à des menaces contre lui et son père. Opposant politique, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans son pays en 1993. Pourtant sa demande d’asile faite la même année auprès de l’OFPRA avait été rejetée.
Devant ce déni du droit d’asile, il n’avait d’autre solution que de se maintenir en sécurité sur le territoire français chez des amis, à Paris, puis dans le Sud de la France. Sa femme est venue le rejoindre par la suite. Ils habitent à Sète depuis 2004 et ont deux fils, nés sur le sol français, âgés de quatre ans (scolarisé à Sète) et d’un an et 4 mois. Sa femme aujourd’hui enceinte doit accoucher dans 1 semaine à Sète...
Contrôlé dans la région de Perpignan où il venait faire les vendanges, la préfecture des Pyrénées Orientales a pris à son encontre un arrêt de reconduite à la frontière et l’a placé au centre de rétention de Rivesaltes. Son recours a été examiné au TA de Montpellier le vendredi 30 septembre. Son avocat a fait valoir des arguments dont chacun aurait dû suffire à justifier une décision favorable : 12 ans de présence en France, respect des dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme, de la Convention des droits de l’enfant, situation de sa famille s’il était reconduit dans son pays, danger pour lui de retourner en Guinée Conakry, dans un pays où le climat politique actuel est caractérisé par une insécurité et une violence généralisées. En effet les informations dont nous disposons permettent d’affirmer qu’il sera en danger physiquement en raison même de ses engagements politiques et que les autorités politiques en place ne lui assureront aucune protection réelle (cf article de « Jeune Afrique » dans le numéro 2333 du 25 septembre, page 52 à 57). Pourtant rien n’y a fait, le juge n’a posé aucune question et n’a desserré les dents que pour annoncer sa décision de rejet du recours.
Si la loi n’était pas appliquée de façon restrictive, notamment par l’obligation de présenter de nombreuses preuves de séjour, si M. Sarkozy ne poussait pas les préfets à « utiliser toutes les failles » pour augmenter le nombre des reconduites, M. DIAKHABY, qui était en France depuis plus de 12 ans, n’aurait pas dû être expulsé, mais au contraire régularisé.
Son embarquement brutal dans un avion, loin de sa famille, loin du pays où il vivait depuis si longtemps, vers un autre où sa liberté et sa vie sont menacées est significatif : la politique du gouvernement français, basée sur une logique répressive et sur l’augmentation des quotas de reconduite conduit à ignorer de plus en plus les droits fondamentaux et la protection des personnes. Aujourd’hui, ce sont les immigrés qui sont frappés, demain qui d’autre ? C’est une logique dangereuse pour la démocratie et pour les Droits de l’Homme, de tous les hommes et de toutes les femmes de ce pays, quelle que soit leur statut social, leur nationalité et la couleur de leur peau.
Contact sur ce dossier : Jean Michel Delarbre - 06 89 30 86 15
Voici l’adresse e-mail du Collectif de soutien à la famille Diakhabi : aidezmama@yahoo.fr
* * * ALERTE SANS PAPIERS
A Lannion, à Paimpol, dans toutes les Côtes d’Armor comme dans toute la France, les pratiques de Nicolas Sarkozy comme celles du gouvernement de Villepin s’exercent à plein rendement : - arrestation d’un demandeur d’asile au bureau des étrangers à la Préfecture - familles mises en demeure de quitter leur appartement - familles privées de ressources - renvoi d’un foyer d’accueil
Ceci crée et amplifie pour les demandeurs d’asile un climat d’insécurité et de peur. La politique de « résultats » de Sarkozy débouche sur des atteintes aux droits élémentaires de la personne : - enfants séparés de leurs parents - familles jetées à la rue - mises en rétention - personnes embarquées dans des charters
L’objectif défini n’est pas l’application juste de la loi, mais la performance à tout prix.
Depuis des semaines, des voisins, des parents d’élèves, des enseignants, des citoyens, des démocrates relayés par des associations agissent concrètement pour limiter les dégâts, pour rechercher des solutions respectant la dignité humaine.
Mais si la recherche de solutions doit continuer et continuera cela ne suffit plus face au recours systématique à une politique de répression.
Face à ces pratiques qui sont un danger pour la démocratie, face à toute cette détresse humaine, nous devons créer un rassemblement solidaire de la population.
Notre pays doit rester une terre d’accueil, pour tous ceux qui ont fui la guerre, la misère, qui sont à la recherche d’une protection ou simplement ont l’espoir de fuir une vie sans avenir. Depuis des années, l’Europe s’entoure de murs de plus en plus hauts et la France fait de même. Il faut que cela cesse ! Il nous faut ensemble lutter contre ces pratiques qui bafouent les Droits de l’Homme.
Tous à la manifestation le samedi 15 octobre, à 14h30, devant la mairie de Lannion
Ligue des droits de l’Homme, Amnesty International, Sud PTT, Sud Education, CGT, Survie Trégor, Ras l’Front, CNT, FSU, AC Trégor, Secours populaire Paimpol, PCF, UDB, LCR, PS, Les Verts, ATTAC, Terre des Hommes, SGEN CFDT, FCPE...
Les familles et les personnes seules sont privées de ressources depuis septembre vous pouvez témoigner de votre solidarité financière : chèque à l’ordre de la LDH (au dos mention : sans papiers) LDH Paimpol 7 Paul 22470 Plouezec
reçu de Y. Derrien source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3881 @+ | |
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