Allemagne : Enfin, les faux-jetons se dévoilent !

altermonde-levillage- lundi 10 octobre 2005, Jean Dornac
Allemagne : Enfin, les faux-jetons se dévoilent !

Citation :

Voilà une nouvelle qui va faire mal aux Allemands comme à tous ceux qui croyaient encore qu’existaient, en Europe, une droite et une gauche.
Les collabos s’entendent entre eux et jettent enfin le voile !

Nous avions compris, ce fut particulièrement évident pendant la campagne du référendum en France, que droite et gauche, non seulement en France mais dans toute l’Europe, ce n’était jamais que les deux faces opposées d’un même vêtement. Le vêtement, bien sûr, c’est le néo et l’ultralibéralisme dicté par Washington, les milieux financiers et les milieux d’affaires. La face extérieure, c’est la droite et la face intérieure c’est la gauche. Remarquez que ce vêtement était réversible selon le choix périodique des électeurs bernés. Comme la couleur de cette fringue était différente d’un côté et de l’autre, évidemment, on pouvait croire qu’il s’agissait de quelque chose de différent...

Ce complot, entre les deux grands partis de gauche et de droite en Allemagne, pour conserver leur pouvoir de nuisance contre le peuple va, forcément, provoquer une grande espérance en Nicolas Sarkozy, mais sans doute aussi chez François Hollande. Tous deux, d’ailleurs, n’avaient-ils pas l’air d’être particulièrement heureux de figurer ensemble sur la une de Paris Match lors de la campagne référendaire ? Mais si, voyons, souvenez-vous ! Leur joie, leur bonheur même, éclatait. A présent, les tricheurs politiques allemands ayant, les premiers, sauté le pas de l’infamie, plus rien ne retiendra leurs semblables en France. Pour Sarkozy, ce scandale à l’allemande représente sans doute une planche de salut, dans la mesure où, depuis quelques semaines, les sondages et la presse ne lui sont plus tellement favorables.

Bien entendu, dans cette affaire, l’intérêt du peuple allemand est totalement nié, écrasé comme quantité absolument négligeable. J’ai toujours la phrase de Raffarin en tête, lorsqu’à l’occasion des européennes de 2004, il implorait littéralement les Français à voter, mais à voter pour un parti à vocation majoritaire. Désormais, aucun de ces partis n’ayant plus cette vocation particulière, ils sont obligés de montrer ce qu’ils sont s’ils veulent garder le pouvoir, ses avantages et surtout s’ils veulent pouvoir poursuivre leur mission de destruction des Etats en faveur des volontés américaines. Etant vendu aux intérêts financiers et politiques d’outre atlantique, il leur faut garder le pouvoir coûte que coûte. Aujourd’hui, en Allemagne, c’est par la trahison envers les rares électeurs qui croyaient encore en ces partis ; mais demain, en France, ne faut-il pas s’attendre à un coup de force, si nous les jetons les uns et les autres à la seule place qu’ils méritent, c’est-à-dire la poubelle de l’histoire ? On peut, très sérieusement, le craindre et je crois qu’il serait judicieux de s’y préparer. Les politiques de surveillance accrue, de sécuritaire obsessionnel en France, s’expliquent ainsi d’elles-mêmes. Il faut tenir ces gaulois qui pourraient bien nous jeter comme des malpropres doivent se dire les Sarkozy, les de Villepin, les Hollande et consorts...

Cette coalition montre mieux que n’importe quel discours qu’il ne faut rien attendre, mais vraiment rien de ces gens. Leurs discours n’ont pas la moindre valeur morale. Ils sont là pour servir les intérêts des multinationales, pour servir l’idéologie néoconservatrice américaine et, au passage, pour se servir eux-mêmes.

Mais cette alliance, en Allemagne, qui préfigure toutes les prochaines alliances de tous les collabos en Europe, cet acte qui a quelque chose d’odieux au plan moral, montre aussi qu’ils sont en pleine déconfiture. Ils n’ont plus d’autres moyens pour se maintenir au pouvoir que de montrer ce qu’ils sont. Ce sont deux à trois décennies de mensonges et de manipulations qui s’écroulent.

Pour cela, nous pouvons remercier les deux complices allemands. Ils nous permettent de voir de plus en plus clair et de situer, de mieux en mieux les enjeux des luttes futures.

Ce pouvoir s’effondre, il le sait et brûle ses dernières cartouches. A nous de préparer la relève sous une forme ou une autre.

source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3880

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