Discutaction
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 La mondialisation : Une dictature idéale.

Aller en bas 
AuteurMessage
wapasha
Langue pendue
wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

La mondialisation : Une dictature idéale. Empty
MessageSujet: La mondialisation : Une dictature idéale.   La mondialisation : Une dictature idéale. EmptyDim 9 Oct à 15:47

altermonde-levillage- samedi 8 octobre 2005, Jean Dornac
La mondialisation : Une dictature idéale.

Citation :
II) Dieu n’a pas de religion - La mondialisation : Une dictature idéale.

Il faut que je précise un point par rapport à l’article précédent. J’affirme, et je n’ai pas changé d’avis, que, d’alliés, les Etats-Unis (leur administration) sont devenus des adversaires et sont sur le point de se transformer en ennemis. Cette affirmation peut, bien sûr, choquer nombre d’entre vous. Et pourtant...


Lorsqu’un pays, quel qu’il soit, veut imposer au reste du monde un système qu’il s’est choisi pour lui-même, par définition, il devient l’ennemi de tous les autres. C’est son choix, son droit pour lui-même, mais rien ne justifie, hormis son orgueil et ses intérêts, qu’il l’impose aux autres. Beaucoup de pays, pourtant, se sont laissé aller à cette dérive tragique : La France avec Napoléon, l’Allemagne avec Hitler, Israël avec Sharon, et tant d’autres... Tous les colonisateurs également, ajoutant à la prétention la rapine...

Actuellement, ce sont les Etats-Unis avec Bush et son équipe d’évangélistes sionistes, véritables sectes apocalyptiques, en complicité avec les néoconservateurs intéressés par les fortunes à glaner, qui veulent imposer au monde entier leur vision de la société idéale et « indépassable ». Cette notion est tout aussi délirante que la notion de IIIème Reich qui devait durer plus de mille ans. Un peu plus de vingt ans ont suffi, dans ce dernier cas, pour mettre le monde à genoux par l’horreur produite et pour que le Reich de mille ans s’écroule sous le fer, sous le feu et dans une mer de sang, emportant avec lui des millions de victimes.

Le danger réel avec l’Amérique de Bush, c’est sa puissance et son apparente avance technologique. Le danger est démultiplié par le fait que dans les pays riches, nombre d’idéologues de la même tendance ou d’opportunistes ou encore d’arrivistes, je pense chez nous à Nicolas Sarkozy, tentent de nous livrer pieds et mains liés à cette dictature sans que nous n’ayons la conscience suffisamment éveillée ou le courage de résister réellement, constituent ce qu’on appelait dans le passé une « cinquième colonne » ou je que je ressens plus comme des « collabos » au sens le plus fort du terme.

Deux histoires qui se confondent, un principe qui se répète.


Raconter la mondialisation financière et marchande, dont l’essence est d’origine américaine en plus de quelques philosophes ou théoriciens en économie venus d’ailleurs, c’est raconter la courte histoire américaine, c’est « remonter en arrière », c’est revivre ses dérives, sa « naïveté », ses qualités, mais aussi les horreurs qu’elle a commises.

Les Etats-Unis n’ont pas d’histoire, nous le savons. En fait, les Blancs américains, fondateurs de l’actuel pays, ont une histoire, mais elle baigne très vite dans le sang. Ce peuple n’aime pas trop qu’on lui rappelle ce qui fait ses origines, le génocide des Indiens, premier peuple de ce vaste territoire située entre l’Atlantique et le Pacifique.
Etre amnésique offre un confort certain, mais condamne celui qui veut l’être à répéter ce qu’il s’obstine à ne pas vouloir reconnaître... Ce pays, s’il oublie que ses fonds baptismaux ont vu l’eau remplacée par le sang, n’oublie pourtant pas d’autres racines qui, dans son esprit, le valorisent. Ils sont nombreux, surtout les fondamentalistes chrétiens, à se souvenir du « Mayflower », bateau mythique.

Oui, dans leur mémoire sélective, ils se souviennent que leurs descendants se sont considérés comme le « nouveau peuple élu », que ces premiers colons voulaient créer une « nouvelle Jérusalem » sur le sol du continent inconnu. Depuis, ils sont nombreux à se considérer comme les nouveaux héritiers de la Bible, en fait, le nouveau « peuple élu ». Lorsque commencèrent les massacres d’Indiens, qu’il fut facile et évident de faire le rapprochement avec la Bible : Les Hébreux chassèrent les Cananéens de l’ancienne Palestine, les nouveaux élus chasseraient donc les Indiens considérés comme les nouveaux Cananéens de la nouvelle Palestine... Et le nouveau peuple élu renversa les tentes indiennes comme l’ancien élu abattit les murs de Jéricho... qui, il faut le souligner, selon les dernières recherches archéologiques israéliennes, n’ont sans doute jamais existé, ce qui nous mène au comble de l’absurde...

Oui, les Américains d’aujourd’hui, se souviennent que les premiers arrivants puis leur descendance colonisèrent les terres, les rivières, travaillèrent dur... Ils se souviennent aussi qu’il fallait sans cesse se battre pour faire respecter le droit essentiel, celui de la propriété. Ils se souviennent, peut-être, seulement peut-être, que leurs ancêtres un peu plus proches, en plus d’avoir massacré les Indiens, furent aussi un peuple d’esclavagiste, n’ayant pas le moindre respect pour les femmes et les hommes à la peau noire, à l’intelligence si limitée, physiquement forts, donc utiles et rentables, mais qui n’étaient sans doute même pas des êtres possédant une âme... Eux, « peuple élu » de la « nouvelle Jérusalem », peuple unique, forcément, qu’avaient-ils à se soucier ou à respecter des êtres à la peau rouge ou noire, des êtres exploitables ou à rejeter dans des réserves comme on enferme n’importe quelle bête dans des enclos...

Dieu, la nation, l’argent, la propriété et le mépris de la vie


Dieu n’a pas de religion ai-je dit en sous-titre. Je crois que là est la vérité absolue. Mais ces Américains-là, tout comme le plus grand nombre de Juifs (auxquels il faut ajouter quelques autres religions et sectes), en ont décidé autrement. Oui, les uns comme les autres, « aiment tellement Dieu » qu’ils l’ont annexé. Ils ont décidé à la place de Dieu qu’Il n’avait qu’une religion, la leur... Inversant le sens des phrases de la Bible, ils ont fait d’un Dieu qui nous avait créé à son image, un Dieu fait à leur image. C’est tout le drame de l’orgueil extrême, tout le drame de l’humanité. Là, est la clef de tous les fanatismes religieux qui ne peuvent que devenir monstrueux.

On fait tout dire à un Dieu que l’on a façonné pour nos propres commodités.

Les fanatiques fondamentalistes protestants, sionistes par choix avant l’heure au travers de la « nouvelle Jérusalem », ont imprégné la pensée américaine dans tous les domaines et jusque dans la Constitution. Ce Dieu qu’ils ont construit à leur image autorise tous les crimes, toutes les avanies, toutes les dérives. Pratiquer le génocide des Indiens ne posait aucun problème ; l’esclavagisme n’en posait pas plus ; les guerres, si nombreuses, pas plus... Le délire, un délire mystique, racial et militariste, un délire d’orgueil démesuré préside dans ce pays. En voici quelques exemples significatifs :

Le délire de supériorité :
Elihu Root, Ministre de la Guerre, a dit en 1899 : « Le soldat américain est différent de tous les autres soldats de tous les autres pays depuis l’origine des temps. Il représente l’avant-garde de la liberté et de la justice, de la loi et de l’ordre, de la paix et du bonheur. »

Le délire mystique :

Le Président McKinley déclara que Dieu lui avait dit (déjà !) de prendre les Philippines « pour éduquer les Philippins, les élever, les civiliser et les christianiser ».

Le délire racial :

Un sénateur de l’Etat d’Indiana, à la fin du 19ème siècle : « Nous ne renoncerons pas à notre rôle dans la mission de notre race, nous à qui est confiée par Dieu la civilisation du monde. »

Le délire criminel, essence de toutes les dictatures :

A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le multi-millionnaire américain, Henry Luce, propriétaire des revues Time, Life et Fortune, déclara que le 20ème siècle serait « le siècle américain », et que les Etats-Unis seraient en mesure « d’exercer sur le monde tout le poids de notre influence pour les fins que nous considérons appropriées et par les moyens que nous jugeons appropriés. »

George W. Bush bat probablement tous ses prédécesseurs dans le domaine du mysticisme délirant, voire de la mystification. Lui, carrément, affirme qu’il a un contact direct avec Dieu. Je vous laisse lire, c’est effarant. Rapporté par Nabil Chaath et Mahmoud Abbas, à l’époque ministre palestinien de l’Information et Premier ministre : George W. Bush, lors d’une réunion en juin 2003 dans la station balnéaire égyptienne de Charm-el-Cheikh, leur a dit :
« Je suis poussé par une mission divine... Dieu m’a dit, George, va, et combats ces terroristes en Afghanistan. Et je l’ai fait. Et Dieu m’a dit, George, va mettre fin à la tyrannie en Irak. Et je l’ai fait. Et maintenant, je sens encore la parole de Dieu qui m’arrive. Va donner leur Etat aux Palestiniens, et aux Israéliens leur sécurité, et fait la paix au Proche-Orient. Et par Dieu, je vais le faire ! »

On sent dans ces phrases, le langage coutumier des pasteurs intégristes, fanatisés à outrance. C’est le même type de phrases, c’est calqué sur la Bible...
La suite en dessous :
Revenir en haut Aller en bas
wapasha
Langue pendue
wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

La mondialisation : Une dictature idéale. Empty
MessageSujet: Re: La mondialisation : Une dictature idéale.   La mondialisation : Une dictature idéale. EmptyDim 9 Oct à 15:47

Suite :

Citation :
Un Dieu guerrier pour une nation impérialiste


L’un des buts les plus courants de l’instrumentalisation de Dieu pratiqué par les pouvoirs américains et une bonne partie de la population, c’en est presque banal tant cela s’est répété dans l’histoire humaine, c’est de lui faire endosser les guerres de conquêtes. L’idée étant, sans doute, de faire croire au peuple comme aux autres pays que, du moment que c’est Dieu qui le veut, toute barbarie est légale et justifiée. Il ne faut pas chercher plus loin, la logique des néoconservateurs si bien servie par GW Bush, à propos « des forces du mal et des forces du bien ».

Parce que nous avons la mémoire courte, nous avons tendance à penser que cette tendance moralisatrice extrême de la politique américaine est un fait récent. Mais non, c’est pratiquement consubstantiel à la naissance de ce pays. En se définissant comme « la nouvelle Jérusalem », les premiers colons se sont, naturellement, défini comme « le peuple élu », le seul dont puisse venir la lumière. Cette auto-proclamation « de peuple élu », qui relève de l’auto-persuasion, dans laquelle se sont dilués les intérêts bassement matérialistes, comme l’argent, la possession, la « propriété au-dessus de tout », c’est-à-dire plus important que l’humain, fit une alliance contre nature avec le libéralisme à l’anglaise allié au capitalisme le plus sauvage. Cette mentalité menait de façon irrémédiable à considérer que le libéralisme avec le capitalisme était, eux aussi, l’idéologie économique de Dieu, que ce soit ou non exprimé sous cette forme !

Le « libéralisme » tout comme le capitalisme sont naturellement immoraux en ce qu’ils privilégient les plus puissants, qu’ils privilégient également l’économique par rapport à l’humain. En toute logique ce devrait être totalement contraire à l’Evangile dont se revendiquent les Américains. Mais en décrétant que c’est l’idéologie économique du nouveau peuple élu de Dieu, les tenants du système ont transformé une pensée fondamentalement contraire à l’Amour et au partage en récompense de Dieu pour ses « élus »... Pour faire simple, le discours est le suivant : « Si nous sommes riches, c’est une récompense de Dieu », « si vous êtes pauvres, c’est une punition de Dieu ». Inutile d’insister sur le côté pratique d’une telle instrumentalisation de Dieu. Car, au final, peu importe comment les puissants deviennent riches ; ce peut-être par le vol, par les guerres, par la tricherie, par le crime. Tout est légal puisque le riche l’est par volonté de Dieu, puisque c’est une récompense de Dieu pour son « nouveau peuple élu ».

Les guerres américaines


Cette mentalité, acquise dès les origines par les premiers colons allait produire toute une série de guerre. (source : www.gwadaoka.org)
- En 1846, le gouvernement américain a provoqué une guerre contre le Mexique.
- En 1898, durant une insurrection des Cubains contre les Espagnols, qui les gouvernaient depuis longtemps, les Etats-Unis envahirent Cuba.
- Entre les deux, il y eu la guerre de Sécession.
- Après leur victoire à Cuba, les Etats-Unis étendirent leur influence sur un tiers de l’océan pacifique pour s’emparer de Hawaii.
- Le traité de paix signé avec l’Espagne donna aussi aux Etats-Unis d’autres possessions espagnoles : l’Île de Guam dans le Pacifique, l’île de Porto Rico dans les Caraïbes, dont les Etats-Unis s’emparèrent grâce à une intervention militaire rapide.
- Puis, ce fut le tour des Philippines. Les Philippins se rebellèrent, trois ans plus tard, contre la domination américaine, comme ils l’avaient fait à plusieurs reprises contre les Espagnols.
- Les premières années du vingtième siècle virent les interventions militaires répétées des Etats-Unis dans les Caraïbes.
- Entre 1900 et 1933, les forces américaines furent envoyées à Cuba quatre fois, au Nicaragua deux fois, au Panama six fois, au Guatemala une fois, au Honduras sept fois.
- Première et deuxième guerre mondiales.
- Quand les troupes nord-coréennes en 1950 pénétrèrent en Corée du Sud, les Etats-Unis menèrent une guerre durant trois ans contre la Corée du Nord.
- Au cours des années soixante, ce fut la guerre du Vietnam.
- Sous Ronald Reagan, dans les années 80, les Etats-Unis envahirent et occupèrent l’île minuscule de la Grenade dans les Caraïbes, prétendant de façon ridicule que l’île représentait un danger pour la société américaine.
- En 1989, l’administration de George Bush envahit la toute petite république centraméricaine du Panama ;
- Première guerre contre l’Iraq, en 1991.
- En 2001, guerre contre l’Afghanistan.
- En 2003, deuxième guerre contre l’Irak.

Renversement de gouvernements :
- En 1953, un coup d’Etat en Iran, fomenté par la CIA, renversa Mossadegh et installa au pouvoir le gouvernement répressif du Shah
- En 1954, à la suite de la nationalisation des biens de l’United Fruit au Guatemala, organisation d’une invasion armée qui renversa le gouvernement démocratiquement élu d’Arbenz, et institua la dictature militaire brutale de Castillo Armas.
- En 1961, tentative d’envahir Cuba.
- En 1973, une autre intervention secrète renversa le gouvernement d’Allende au Chili et installa la dictature de Pinochet.
- Dans les années 80, fournitures d’armes aux dictatures militaires du Salvador, du Guatemala et aux rebelles du Nicaragua.
- Puis, prise de contrôle du canal de Panama sous le prétexte de capturer Manuel Noriega.

Dans la majorité des cas, que ce soit sous une forme ou sous une autre, les dirigeants américains ont toujours présenté comme justification à leurs guerres le fait qu’ils « avaient une mission spéciale qui consistait à refaire le monde à leur image », tout comme ils ont refait l’image de Dieu à leur propre image. Cette mentalité n’a pas évolué d’un pouce, mais s’est accentuée, s’est aggravée par la fanatisation des fondamentalistes chrétiens qui se sentent représentés par GW Bush. Plus que jamais, cette mentalité est dangereuse pour toute l’humanité en raison de la puissance surtout militaire de ce pays.

A mon sens, l’affirmation grotesque désignant l’Amérique des premiers colons comme « la nouvelle Jérusalem » a induit toute cette mentalité tragique consistant à affirmer et à croire que : « La vérité, la liberté, la démocratie ne pouvaient sortir que des Etats-Unis ». Certes, on ne peut tout réduire à cela, mais on peut comprendre le poids qu’a pris une telle dérive d’origine...

Nous verrons, par la suite, que les néoconservateurs sont le prolongement logique de ce que nous venons d’évoquer

Article précédent : Au-delà du sionisme, la mondialisation
source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3861

@+
Revenir en haut Aller en bas
 
La mondialisation : Une dictature idéale.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La dictature des apparences

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discutaction :: Ils en ont parlé ... :: Articles-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser