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 Villepin: les syndicats restent sur leur faim

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Villepin: les syndicats restent sur leur faim   Villepin: les syndicats restent sur leur faim EmptyVen 7 Oct à 16:12

AP | 07.10.05 | 12:54
Villepin: les syndicats restent sur leur faim

Citation :
PARIS (AP) -- Les syndicats restaient sur leur faim vendredi, au lendemain de l'intervention du Premier ministre sur France-2. Dominique de Villepin, qui a promis de rencontrer les partenaires sociaux, est attendu de pied ferme.
Les syndicats affirment que sans décision rapide sur les salaires ou encore l'emploi, ils donneront des suites à la journée de mobilisation du 4 octobre dernier au cours de laquelle plus d'un million de personnes, selon la CGT, ont manifesté partout en France.
"Force est de constater que, s'il reconnaît l'ampleur des mécontentements exprimés par les grèves et les manifestations, le Premier ministre entend continuer sur la même trajectoire", notamment sur le contrat nouvelles embauches, estime la CGT dans un communiqué.
"Pour tenter de donner le change", selon la centrale de Bernard Thibault, le Premier ministre "annonce vouloir maintenant discuter avec les syndicats (...) sans avoir, à aucun moment, donné la perspective de déboucher sur des mesures concrètes répondant aux revendications en matière d'emploi, de pouvoir d'achat et de développement des services publics".
Pour la CGT, "l'exercice de communication du Premier ministre se résume à un service minimum en matière de discussion avec les syndicats et une tentative de jouer la montre".
"C'était de l'affichage. Toujours beaucoup de théorie, de grands principes, mais vraiment, vraiment, pas de mesures concrètes pour les Français", a déclaré de son côté le secrétaire général de la CGC Jean-Louis Walter vendredi à l'Associated Press.
"J'espère que si on le rencontre, ce sera pour nous dire autre chose que ça. Il faut que des choses concrètes viennent très vite, sinon ce seront les organisations syndicales qui vont se rappeler pour décider des suites au 4 octobre", a-t-il ajouté.
"Exception faite de la forme -il rencontrera bientôt les partenaires sociaux-, il n'a fait aucune annonce nouvelle, aucune proposition concrète. Toutes les mesures annoncées étaient déjà connues", déplore également le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly dans "Le Parisen/Aujourd'hui en France" de vendredi.
Pour lui, les syndicats n'ont pas été écoutés alors qu"'après les deux grandes manifs du 10 mars et 4 octobre, (ils) attendaient des réponses concrètes".
Même son de cloche du côté du secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri qui juge qu"'en matière de salaire, c'était extrêmement pauvre", et que pour l'emploi, le Premier ministre a "répété les mérites du contrat nouvelles embauches que tout le monde conteste".
Quant à la Fonction publique, "ses propositions qu'une partie des départs à la retraite ne soit pas compensée et qu'une partie de l'argent ainsi économisé aille aux fonctionnaires est une forme d'attrape-nigaud", a-t-il lancé sur Europe-1.
Cette proposition est "une vieille lune qui traîne depuis longtemps dans les cartons des technocrates mais c'est la première fois qu'un Premier ministre la reprend. Cela n'en fait pas pour autant une bonne idée, et ce n'est pas la réponse à ce qu'attendaient les personnels, qui étaient en grève mardi", a-t-il dit.
Quant à la CFDT, elle estime que "le Premier ministre, dans un discours très général, n'a fait que peu d'annonces nouvelles", et qu'il est "urgent d'engager rapidement les discussions et concertations annoncées en précisant ce qui relève de la responsabilité de l'Etat et ce qui revient aux négociations entre les partenaires sociaux".
L'organisation syndicale s'y dit "prête mais sera très exigeante sur les résultats tant vis-à-vis du gouvernement que du patronat".
"On nous propose de discuter, d'ouvrir le dialogue, d'ouvrir des chantiers. J'ai envie de dire 'chiche'! Mais quel dialogue'?", renchérit le président de la CFTC Jacques Voisin.
"Il faut vraiment que ça change de nature par rapport à ce qu'on a connu ces derniers mois", a-t-il expliqué à l'AP. "Le dialogue social, c'est la négociation. C'est pas la concertation sur le mode 'je vous écoute et je fais ce que je veux"'. AP
source : http://permanent.nouvelobs.com/social/20051007.FAP7368.html?1103

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