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 L’indispensable coup d’Etat du peuple

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wapasha
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wapasha


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Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: L’indispensable coup d’Etat du peuple   L’indispensable coup d’Etat du peuple EmptyJeu 6 Oct à 3:02

altermonde-levillage- mercredi 5 octobre 2005, Jean Dornac
L’indispensable coup d’Etat du peuple

Citation :
Le peuple ne fait pas de coup d’Etat, c’est bien connu et c’est rassurant pour tous les acteurs de la politique quel que soit le pays considéré. Ce coup de force est traditionnellement réservé aux politiciens et plus encore aux militaires, ces « serviteurs » de la Nation qui en arrivent à imaginer qu’eux seuls disposent de la vérité intangible, celle des armes...

Certes, ils disposent de leur vérité, celle de la violence, celle de la pensée la moins évoluée, la plus rétrograde puisque basée sur la violence. Mais aucune arme, ni aucune armée, n’a jamais réussi à arrêter l’évolution de la pensée et les progrès de la conscience menant vers les chemins de la liberté. Seule la « consommation » a véritablement réussi, en bien peu de temps, à faire réaliser un grand bond en arrière à la conscience humaine et, par contre coup logique, un recul similaire quant à la justice sociale.

Pourquoi le peuple ferait-il un coup d’Etat ?


Quel esprit lucide, indépendant de tous les pouvoirs, indépendant par rapport aux intérêts classiques, peut encore nier que la société, en France, est sclérosée et bloquée ? Contrairement aux affirmations fantasques de l’espèce de « boîte à idées » d’intellectuels, ou supposés tels, qui gravitent essentiellement autour de Nicolas Sarkozy, je ne crois pas du tout au déclin de notre pays. Ça, c’est bon, aux yeux de ces « messieurs », pour tenter de se convaincre eux-mêmes qu’ils détiennent la vérité, en fait, celle qui est prônée par les néoconservateurs américains, maîtres réels de Sarkozy et de son équipe de fantaisistes si peu amusants.

Mais la sclérose et le blocage, la France en souffre, oui, ça c’est évident.
Et la cause en est tout aussi évidente. Ce n’est pas le peuple qui est sclérosé et bloqué, mais toute cette clique d’individus qui se désigne elle-même comme l’ « élite » du pays. La seule chose que je puisse reprocher au peuple, c’est ce que j’écrivais cet été dans la série d’analyses nommée : Le pouvoir : Faut-il obéir ou résister ? , c’est-à-dire de ne pas chercher à devenir adulte, de se complaire, en quelque sorte, dans un état d’adolescence.

Nous avons un personnel politique qui, comme n’importe quel parasite, s’est greffé sur le corps qu’est la France. Ces gens, tous confondus, « sucent » l’essence de ce pays depuis près de deux cents ans et depuis plus de trente ans pour ceux qui squattent le pouvoir actuellement. Je ne fais pas de différences, qu’on soit clair, entre ex-socialistes devenus néolibéraux ; ex-gaullistes devenus néoconservateurs bushiens ; ex-centristes qui, comme toujours, ne savent pas où ils sont et à force de vouloir être partout ne sont nulle part ; ex-verts qui au contact de la rose fanée se sont gravement et peut-être mortellement décolorés ; ex-FN virant de plus en plus au sarkozisme discriminatoire, côté militants, etc...

Même si mon constat peut paraître légèrement injuste, je ne vois plus un seul parti politique en France, de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par tous les autres situés entre ces deux-là, représenter le moindre espoir. La sclérose est partout dans ce monde et a atteint les syndicats, une grande partie d’entre eux en tout cas. J’en veux pour preuve, parlant de l’extrême gauche, en l’occurrence la LCR, ce fait que j’ai vécu au début de l’été. Alors que je demandais aux adhérents locaux de ce parti (j’accompagnais une amie et venais en curieux), s’ils comptaient agir en juillet et août contre le CNE cher à de Villepin, seul le silence me répondit, sous-entendu « en vacances, on ne peut rien faire ». La « réformite » a atteint tous les acteurs censés se battre, y compris ceux qui ont endossé le rôle de défenseurs des opprimés.

La seule préoccupation de ces dignes dames et messieurs, désormais, c’est de se placer dans la course à l’Elysée, ou si ce n’est pas possible, de trouver des alliances et de ce fait un strapontin. Mieux même, si possible, il s’agit déjà de faire de magnifiques « crocs en jambes » aux petits copains ou petites copines du parti qui, elles et eux aussi, veulent leur part de cette ridicule gloire électorale mais bien réelle rente de situation fort lucrative. Au PS, ils doivent bien être dix ; à l’UMP ils aimeraient être autant, mais Sarkozy, pris de vertige dictatorial, ferme toutes les issues pour se réserver à lui seul le poste obsessionnellement convoité...

Il reste pourtant deux ans et, dans certaines circonstances, deux ans, c’est long, parce qu’il peut s’en passer des choses entre temps... Mais surtout, et là est le scandale, ces indignes dames et messieurs, pendant qu’ils se jouent, avec une évidente jouissance, à l’avance la « bataille » des présidentielles, n’ont que faire des masses de Français qui n’ont même plus de quoi s’acheter leur alimentation dès le milieu de chaque mois, voire avant même.

Cette France, qui rejoint le Tiers Monde, n’a pas choisi ce rang ; c’est l’incurie, la malhonnêteté des élus successifs, leur mépris des Institutions, leur voracité alliée à celle des prétendus « entrepreneurs », qui les a précipités dans la misère.

Le droit de vote sert-il encore à quelque chose ?


Hormis à berner les naïfs, hormis à maintenir les apparences d’une démocratie, hormis de placer les copains et les copines aux bons postes, non, voter ne sert plus à rien ! C’est net, catégorique et, dans le système actuel, définitif, quel que soit le parti, l’un des increvables ou l’un des derniers petits qui se présenteraient.

La raison en est simple, je dirais même limpide. Nous sommes, depuis (par certains aspects) la Révolution et plus encore depuis le milieu du 19ème siècle, dans un régime sous-tendu par les dogmes du capitalisme et du libéralisme. Aucun parti politique, depuis ces époques-là, n’a sérieusement remis en cause la nature capitaliste du régime Se ralliant tous à cette base devenue commune aussi bien à la droite qu’à la gauche, aucun changement sérieux et de fond n’a été réalisé ou même tenté. La « paix sociale » est capitaliste ou n’est pas, voilà leur dicton, tous partis confondus. Patrick Mignard, dans toute sa série d’articles sur altermonde explique cela à la perfection.

Alors, peu importe le nom dont se revêt tel ou tel pouvoir ; socialiste, gaulliste, pompidolien, giscardien, mitterrandiste, chiraquien ; Première, deuxième, troisième, quatrième ou cinquième République, rien n’y fait, c’est toujours le même régime pour les intérêts des mêmes groupes, mais jamais les intérêts du peuple. Oh, certes, on a, ici ou là, saupoudré d’un peu de social ce « brave peuple » pour éviter qu’il ne finisse par comprendre la supercherie.

Manque de chance pour le personnel politique sclérosé actuel, le peuple est de moins en moins dupe. Il voit bien, ce peuple, qu’on le prend pour le dernier des idiots ; il comprend bien, ce peuple détesté par les « élites » qui n’ont plus d’autre ressource que de l’injurier avec le mot « populiste », qu’en dépit de changements apparent de majorité, c’est toujours la même politique qui est encore et encore appliquée à quelques nuances de forme prêt. On peut berner les gens longtemps, mais pas éternellement.

Pour pérenniser leur pouvoir, ces politiciens savent créer le remords en nous et ne s’en privent pas. Voilà ce qu’ils disent :
1) - Voter, est un devoir ! Entendez « sacré » ! Eh oui, il y a un peu plus de deux cents ans, certains de nos ancêtres ont donné leur vie pour la fin des privilèges et le droit de vote ! Alors, pensez donc, il faut voter !
2) - Si vous ne votez pas, vous laisserez la place aux extrémistes !

Et moi, qui ne fais que partie de ce peuple, je réponds ceci :
1) - Cessez d’insulter ces ancêtres, certes, glorieux. Eux ont banni les privilèges, vous, vous les recréez ! Vous avez tué le sens du droit de vote. Vous l’avez vidé de tout son contenu. Voter n’est plus que céder à des simagrées que vous voulez entretenir pour sembler légitimes.
2) - Pour 2007, qu’il s’agisse de Le Pen, sa fille ou Sarkozy, de toute façon, nous avons à faire à des extrémistes flirtant avec un racisme nauséabond et un mépris complet du peuple. Quant aux autres, faut-il seulement en parler, tant ils ne peuvent plus inspirer la moindre crédibilité ?...

Qu’est le coup d’Etat du peuple ?


Tout sauf céder à la violence ! C’est du moins mon espérance. Nous avons des armes d’une efficacité réelle, mais nous ne le savons pas ou nous refusons de le savoir.

Il faut que nous comprenions que si nous continuons, dans l’état actuel, à nous déplacer aux urnes, quel que soit notre choix,nous donnons quitus aux élus pour qu’ils poursuivent leurs œuvres malfaisantes envers le peuple et bienfaisantes envers tous les charognards capitalistes. La vraie révolution, désormais, ce n’est pas de lancer des pavés dans la figure des CRS, mais de faire la grève des élections.

Et si nous avons conscience à quel point nous sommes bernés par tous les politiciens, à quel que niveau que ce soit (hormis pour quelques maires de villages), nous devons commencer à nous rassembler, à faire campagne dès maintenant, pour que notre action puisse trouver son efficacité dès 2007. Actuellement, ce sont entre 30 et 35% d’abstentionnistes réguliers qui font défaut aux élections pour atteindre le taux qui mènerait les élus au nirvana des manipulateurs.

Il nous faut, pour que nous soyons crédibles et efficaces, doubler ce chiffre. Il faut atteindre, à défaut d’existence d’un quorum réel, créer un quorum psychologique en-dessous duquel plus aucun élu ne serait crédible, d’abord aux yeux des français et ensuite face à n’importe quel autre dirigeant du monde. Il faut donc, d’ici 2007, convaincre au moins 30% du corps électoral de ne pas se déplacer. Et si nous y parvenons, alors, oui, ce sera une révolution dont le monde entier sera étonné.

Vers une nouvelle Constitution


Ce principe de non-participation aux élections devra rester vrai tant que nous n’aurons pas atteint les objectifs sérieux et indispensables que voici :
- Dissolution de toutes les assemblées élues.
- Désignation, par les citoyens, de personnalités au-dessus de tout soupçon, personnalités qui seront chargées d’écrire une nouvelle Constitution.
- Soumission de cette Constitution au vote ou, cette fois, le nombre d’électeurs devra être le plus important possible.

Ce que doit, au minimum contenir une nouvelle Constitution


Cette Constitution, pour avoir une valeur enfin réellement démocratique devra comporter les points suivants :
- Dissolution de tous les anciens partis politiques.
- Interdictions à tous les anciens élus de se représenter.
- La Constitution doit exclure tout soutien à une idéologie précise : capitalisme ; libéralisme, néo ou ultra libéralisme ; communisme ; communautarisme, etc. Elle doit être laïque et libre de toute idéologie ou système économique.
- La Constitution devra préciser que la loi française est basée intégralement et totalement sur les Droits de l’Homme et que tout pouvoir qui s’y opposerait ou tenterait d’amoindrir la valeur et la réalité de ces droits serait immédiatement déchu.
- L’élection d’un Président de la République pour un quinquennat, qui peut, d’année en année, être remis en question à la suite de la requête d’un nombre important de Français (nombre à définir). Ce mandat ne doit pas être renouvelable.
- Le même principe sera adopté pour l’élection des députés.
- Suppression du Sénat et remplacement par une assemblée de Sages, issus de divers milieux, intellectuels, scientifiques, culturels et d’une part significative de membres du peuple, tous milieux confondus.
- Devra être spécifié et fait respecté que le peuple français est souverain et qu’aucun de ses membres ne peut devenir le sujet ou l’esclave de fait d’un système idéologique ou économique.

Ceci, bien sûr, n’est qu’une direction et des gens plus qualifiés pourront ajouter des dispositions qui sembleraient nécessaires ou utiles. C’est l’esprit d’une nouvelle Constitution que je suggère.

Tant que nous n’obtiendrons pas cette revendication essentielle, si nous comprenons l’importance vitale d’un tel objectif, il faudra avoir le courage de ne plus se présenter devant une urne. Il ne s’agit pas de nier le droit de vote, tout au contraire, il s’agit de lui redonner son sens d’origine totalement dévoyé depuis trop longtemps.

Il ne fait nul doute qu’aucun parti politique n’approuvera mes dires. C’est leur avenir qui est en jeu et les intérêts des « rentiers » de situations politiciennes. Les entreprises, les financiers, les dirigeants de médias, tout ce qui s’apparente aux « élites » autoproclamées, tous seront nos ennemis jurés parce que tous y perdront leurs pouvoirs, ces pouvoirs que leurs ancêtres ont créés et pérennisés.

Mais nous devons décider, une bonne fois, si nous tenons vraiment à rester les jouets de ces dirigeants sans conscience et sans âme. Pour ma part, c’est NON et je ne me déplacerai plus pour participer à ces élections dignes seulement du grand guignol.

Il y a fort à parier que si nous réussissons, d’autres pays nous suivront car ce sera le moyen de « liquider » également l’OMC, le FMI et les autres organisations cooptées par nos politiciens actuels, des organisations qui n’ont pas le premier début d’une quelconque légitimité.

C’est une très grande œuvre qui est face à nous si nous trouvons le courage d’écouter notre cœur et notre volonté de vie autant que notre volonté infaillible de liberté.

Et si nous passons pour des utopistes, eh bien, assumons ! Ce monde d’affaires, de fric, de compétition est froid, mortel pour tout humain raisonnable et créatif. Alors oui, assumons et réalisons cette oeuvre, sans esprit de dictature, mais fermement.

A chacun de réagir et d’agir ! Nos descendants valent ce combat !
source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3836

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