wapasha Langue pendue
Nombre de messages : 4560 Localisation : Pays des Abers Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Immigration: une petite claque aux idées reçues Jeu 22 Sep à 14:52 | |
| tou-o-Jeudi 22 Septembre 2005 Immigration: une petite claque aux idées reçues - Citation :
- Dans un rapport intitulé "Les immigrés en France: une situation qui évolue", l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) indique que la part des immigrés dans la population française est restée stable et contrairement à l'image d'Epinal du travailleur immigré venu seul en France pour nourrir sa famille au pays, les immigrés contemporains vivent plus souvent en couple que le reste de la population.
Les chiffres montrent donc une part stabilisée dans la population globale (7,4% en 1999 soit 4,31 millions de personnes, dont la moitié sont arrivées depuis au moins 25 ans) mais une origine de plus en plus diversifiée.
Côté études, l'INSEE note une progression nette du niveau d'études des immigrés: en 1999, ils sont "presque aussi souvent" diplômés de l'enseignement supérieur que les non-immigrés. Mais le risque du chômage reste bien plus élevé pour les immigrés qui accusent un taux de 16,1% en 2002, contre 7,2% pour le reste de la population. Cet écart qui "ne peut se réduire à des seules différences de position sociale ou de niveau d'études", souligne l'INSEE, évoquant à mots voilés la discrimination à l'embauche.
Selon des chiffres relevés en 2002, les taux de chômage des immigrés algériens, marocains ou turcs dépassent les 25%, tandis que ceux des Italiens, Espagnols ou Portugais avoisinent les 6% ...
Au niveau de l'éducation, un statisticien au ministère de l'Education nationale explique qu'"à caractéristiques sociales ou familiales comparables, les enfants d'immigrés ont des chances d'être lycéen général ou technologique au moins égales" aux autres et "présentent moins de risques de sortie précoce du système scolaire".
Enfin ils demeurent plus pauvres que le reste de la population : 15% de ménages immigrés vivaient en dessous du seuil de pauvreté (602 euros par mois pour une personne seule) en 2001 contre 6,2% de moyenne nationale. source : http://www.tou-o.com/actualite-7486.html @+ | |
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