wapasha Langue pendue
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| Sujet: Leclerc prône la suppression de la TVA sur les carburants Dim 18 Sep à 15:40 | |
| reuters-dim. sept. 18, 2005 11:19 CEST168 Leclerc prône la suppression de la TVA sur les carburants - Citation :
- PARIS (Reuters) - Michel-Edouard Leclerc propose la suppression de la TVA sur les carburants, pour éviter que l'Etat se "sucre sur le dos des consommateurs" au gré des augmentations des prix du pétrole.
"Le mieux serait tout simplement de supprimer la TVA et de généraliser la TIPP", a dit sur France Inter le président des Centres Leclerc, deuxième distributeur de carburants en France.
La TVA et la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) sont les deux composantes de la fiscalité sur les carburants en France. La TVA est proportionnelle au prix du carburant hors taxe augmenté de la TIPP. La TIPP est un taux fixe au litre ou à l'hectolitre de carburant.
Le gouvernement s'est engagé à "restituer" aux professions les plus exposées et aux ménages les plus démunis les éventuels excédents de taxe sur les carburants qu'il aurait engrangés du fait de la flambée des cours du pétrole.
Pour Michel-Edouard Leclerc, cela ne suffit pas.
"Cagnotte ou pas cagnotte, il faudrait que l'Etat, au débat budgétaire dans quelques semaines, s'engage à ne pas augmenter la pression fiscale sur les carburants, que l'Etat s'engage à ne pas se sucrer sur le dos (...) de l'ensemble des consommateurs français", a-t-il déclaré.
Une solution serait selon lui que l'Etat s'engage à "bloquer l'enveloppe globale de la fiscalité sur les carburants".
Faute de suppression de la TVA sur les carburants, il a estimé que cela pourrait passer par le rétablissement d'une "TIPP flottante" (indexée sur les prix du pétrole), comme le réclame la gauche.
Il a estimé que le ministre de l'Economie Thierry Breton avait joué son rôle, vendredi, en demandant aux compagnies pétrolières de modérer leurs hausses de prix à la pompe.
"Le marché français est le moins cher d'Europe pour ce qui concerne le carburant hors taxe", a-t-il cependant fait valoir. "Ça veut dire que du point de vue des marges il n'y a pas grand chose à gratter, en tout cas dans la distribution française."
"C'est quand même dans les caisse de l'Etat que se passe le problème (...) L'Etat dit un peu, au fond, faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais", a-t-il ajouté. "C'est quand même à l'Etat aujourd'hui de régler au plus fin la fiscalité qu'il prend sur les carburants."
Selon Michel-Edouard Leclerc, 7,5% du revenu d'une famille de province sont aujourd'hui consacrés au transport et près de 3% au fioul (pour le chauffage).
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