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 Bush est devenu texan

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Bush est devenu texan   Bush est devenu texan EmptySam 10 Sep à 18:04

altermonde-levillage- samedi 10 septembre 2005, Mehr Licht
Bush est devenu texan

Citation :
Le cow-boy texan se moque de l’assistance sociale aux démunis de son pays. Il se moque aussi des soldats américains qui meurent en Irak. Même s’il nous dit qu’il y aura enquête sur la gestion de la crise due au désastre Katrina et qu’il suivra ça de près, je crois qu’il se fout bien de tous ces pauvres gens. Autrement dit, il se fout de ce qui peut arriver aux autres tant que pour lui, tout baigne.

Et effectivement tout baigne pour W two. Souvenons-nous de « l’Inauguration Day » du 20 janvier 2005, où le comité chargé d’organiser la cérémonie d’investiture pour le second mandat de leur président, espérait recueillir quarante millions de dollars pour financer les trois jours de leurs célébrations. Des buffets, de la danse et feux d’artifices. Le petit peuple américain payait, le petit peuple américain a-t-il compris ? Entre-temps le petit peuple, il l’a laissé crever de soif et de faim dans un immense stade au toit pourri.

Le Texas, où le cow-boy a son ranch, texan d’adoption dobelyou jubile. Jusqu’en 2008 il sera le maître du monde. Faux Texan, mais qui a copié tous les défauts de ces (red neck) américains. Un peuple pas comme ceux des autres États, je vous le garantis. Je le sais, je suis allé chez eux et des dizaines de fois. Mais si vous ne me croyez pas, lisez le bouquin de William Raymond (BUSH LAND). Où il est dit :

« Washington n’est qu’une succursale le véritable pouvoir se trouve ici... » - C’est-à-dire au Texas. Où ses habitants qui comprennent toujours plus tard que les autres, savent tout de même aujourd’hui, que la France a refusé d’accompagner l’Amérique dans sa guerre contre l’Irak. Depuis, tous fiers ils répètent inlassablement et en remettent, « Le Texas est plus grand que la France, de 132,408 kilomètre carré... et gna gna gna » on leur a soufflé la réponse à la télévision et ils sont tous fiers d’être plus grands qu’un pays, car dans leur tête un pays ne peut pas être plus petit que le Texas. La preuve les États-Unis.

Bush est devenu texan Cactus2 Je peux vous affirmer aussi, que la grandeur de ce territoire ne se mesure qu’en kilomètres carrés, mais surtout pas en grandeur intellectuelle de ses habitants. Si je me fie au sénateur Ted Poe, qui pendant des interrogations au sénat sur la catastrophe de la Nouvelle-Orléans, s’est soudain levé et a fustigé la France, « Si les Français n’ont pas d’autres preuves plus solides que ça... » en parlant des médicaments qu’aurait pris Lance Armstrong avant le tour de France, « ...ils n’ont plus qu’à faire ce qu’ils font le mieux, lever les bras et se rendre. » Faut-il être con et fielleux pour dire de telles choses, surtout au Sénat et pendant un débat un peu plus important que le dopage des cyclistes. Non ! Les Texans en général, ne sont pas des gros malins. De plus ils se croient chez eux partout. J’ai une petite histoire à vous conter, je vous jure qu’elle est vraie.

Mon gouvernement m’avait dépêché au Niger pour monter un département d’arts graphiques dans un collège. J’y suis resté trois ans. Un vendredi, vers les 11 heures, je me rendis comme d’habitude au Rivoli, le bistrot où nous prenions l’apéro avec les copains québécois qui oeuvraient aussi à Niamey. Le maître de ces lieux, un pied-noir ayant fuit l’Algérie, mais au lieu de se rabattre sur la France, avait préféré le grand sud et il avait bien fait. Il s’était payé ce petit hôtel restaurant-bistrot et il y faisait plus que son beurre ; bien situé au centre ville et surplombant le magnifique fleuve qui a donné son nom au pays. Nous étions de fidèles habitués et le patron, cet Oranais, nous aimait bien. Son épouse, une espagnole sévère, aux cheveux noir comme du jais, lissés avec soins et allant se perdrent dans un joli chignon qui dégageait si bien sa nuque blanche. Une très belle femme mais quel cerbère ! La plupart du temps, elle montait la garde en arrière de la caisse. La vraie caissière du grand café en moins mignonne.

Tous les ans la patronne quittait Niamey avec sa fille pour les grandes vacances scolaires, afin d’aller retrouver sa famille en Espagne. Son époux se retrouvait seul maître à bord et cela était bien, car il se vouait d’avantage au plaisir de ses clients. Ce matin-là, il nous avait préparé une pantagruélique sangria comme il le faisait chaque année d’ailleurs. Il vidait ainsi tous ses fonds de bouteille dans un énorme bol en verre et agrémentait le tout de quelques fruits qui se battaient en duel. Une sangria à la mode Rivoli. Le patron purgeait de cette façon son bar, avant de lever le pied en juillet et rejoindre son épouse.

Ce jour-là nous étions attablés devant cette sangria et le taulier avait prit place à nos côtés. La rigolade était à l’honneur et rien en cette belle journée n’aurait pu ternir nos humeurs. Je vis entrer cinq types bien fringués, chemise blanche, saharienne et pas de vulgaires sandales aux pieds comme la plupart de nous, non ! De chouettes souliers vernis. Ils commandèrent le boire en français et à leur accent je reconnus des québécois. Je les hélai en les priant de se joindre à nous. Ce qu’ils firent sans se faire prier, trop heureux de rencontrer des « gens du pays ». Ces cinq gars travaillaient pour une compagnie d’érection de structures métalliques canadienne, qui avait eue le contrat d’ériger toute la ligne de pylônes partant du barrage de Kainji sur le Niger mais situé au Nigeria. Nos cinq nouveaux amis venaient passer 2 semaines de congé bien mérité en capitale après ces mois de brousse. Des filles et de l’alcool pour ces mercenaires du travail international. Ils venaient de débarquer et l’alcool était déjà au rendez-vous. Nous leur indiquions plus tard la rue des plaisirs ; en pays musulman cela existe mais faut savoir où. Ils l’ont su. Aussitôt ces quelques conseils discutés et mis au point, nous ne faisions plus qu’un dans ce pays si loin du nôtre. Il est vrai aussi que la sangria commençait à faire sont effet.

Je revenais du petit coin, quand le barman du bistrot, un Sonrhaï d’un noir anthracite me fit signe d’approcher. Faut dire aussi qu’il était depuis longtemps devenu notre ami. Il me dit, assez fort pour que tout le monde entende.

« Tu vois mon copain le canadien, tout le monde part en vacance, et bien moi cette année j’irai passer les miennes sur la Côte d’Azur ». Je le revois encore... son coude sur le comptoir et sa bonne bouille toute ronde appuyée dans la paume de la main, les yeux au ciel et un sourire sur les lèvres.

« Qu’est-ce que tu vas aller foutre là-bas ? » lui répondis-je. « Me faire bronzer mon ami » et il se marrait en applaudissant, tout fier de lui. Tous les clients du bar lui emboîtèrent le pas dans la rigolade. Quand soudain les rires cessèrent, les regards se tournèrent vers l’entrée. Six grands gaillards entrèrent au Rivoli et l’atmosphère changea. Ils s’installèrent au comptoir le pied sur la barre nickelée. Six cow-boys, chapeautés, vestes à frange et bottés, venaient de signer leur origine.

« Six Texans » nous avertis un de nos nouveaux copains, « nous travaillons avec eux sur la ligne de Kainji » Celui qui venait de parler pour la première fois depuis son arrivée et qui était le seul à boire de la limonade, se prénommait Flo. Il n’était pas très grand mais large comme un silo à grains. C’était un rougeau au grands cheveux blonds presque blancs. C’est vrai qu’il ne parlait pas par rapport aux soiffards qui faisaient cercle autour de la fameuse sangria. Il ne parlait pas mais son silence en imposait et rassurait en même temps.

Face au bar, un des Texan ordonnât « Hi boy... » En s’adressant au barman, « ...a beer for the gang » Aussitôt Flo réagit. Il se leva lentement et se pointa au bout du zinc, les deux bras croisés sur le comptoir, en anglais et d’une voix forte mais d’un calme qui aurait pu indiquer à quiconque qu’une tempête couvait sous la chevelure blonde du copain ; il apostropha les 6 Texans. Je traduis : « Eh les gars ! Le type en arrière du bar, c’est un de nos copains... Vous avez compris... et ce n’est pas votre boy... et de plus il parle français » Flo récupéra un chouïa et continua toujours aussi calme « alors vous allez lui parler français, vous excuser, sinon je vous fous dehors tous les six ; et si je n’y arrive pas seul, mes camarades se feront un plaisir de déblayer le restant de vos abatis. OK les gars ? » On s’attendaient tous à une sérieuse castagne, mais nenni, les texans s’excusèrent en un français légèrement cassé comme tous les américains qui parlent français ; mais de plus ils offrirent à tous les clients du bistrot la traite texane. C’est à dire plus que les buveurs peuvent en boire. C’est ça un texan ! « the biggest in the world » Quand ça va mal pour vous ils s’en foutent, mais quand ça va mal pour eux, ils sont prêt à tout pour vous en foutre plein les yeux.

Voilà le vrai texan ! Il est le seul à avoir raison en ce monde, il est sûr d’être le plus fort, il est sûr que tout le monde comprend son affreux accent du sud. Le Texan est un être à part, un individu qui se croit plus intelligent que tous les autres, et pense que Dallas est le centre du monde. Bush en est devenu si sûr, qu’il est devenu un pur texan. Autrement dit, si les soucoupes volantes existent, les États-Unis auront les plus grosses et les plus rapides... et elles seront texanes.

Mehr Licht
source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3603

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