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 Interdire ou autoriser ?

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Interdire ou autoriser ?   Interdire ou autoriser ? EmptySam 10 Sep à 12:23

altermonde-levillage- samedi 10 septembre 2005, wapasha
Interdire ou autoriser ?

Citation :
J’ai 43 ans, fréquente internet depuis ses balbutiements et suis capable de créer un site de plusieurs pages totalement en html en moins d’une heure bref, pas un débutant et de par mes actions militantes, un grand habitué des moteurs de recherche et des astuces attenantes.

Je suis aussi un homme, qui fait partie de cette très grosse majorité qui se connecte occasionnellement ou même régulièrement au genre de site web le plus fréquenté au monde, loin devant tous les autres ; les sites pornos (personnellement moins maintenant mais j’avoue qu’au début... \1 et de par ces connections, il ne m’est jamais arrivé de tomber sur le moindre site pédophile.

L’amalgame fait en ce moment par nos dirigeants (de plus en plus dangereusement catholiques dans leurs propos/orientations) entre le sexe, l’érotisme et le porno n’est pas acceptable. Mais il faut, et c’est évident, combattre sur tous les fronts, la pédophilie. L’amalgame fait par les dirigeants n’est qu’une étape de plus dans la stratégie de contrôle du web.

J’ai donc essayé, histoire d’étayer mes propos, de trouver un site pédophile au risque de me faire moi-même repérer par les cyberflics (qui actuellement font salon [1]) mais sans succès aucun : rien que du porno. Et dès que l’on veut approfondir un peu (si je peux me permettre), on tombe sur de l’accès payant. C’est une volonté de diabolisation du web qui prime ici, tout comme pour le téléchargement sur les réseaux d’échange P2P qui font d’ailleurs payer beaucoup plus cher un ados qui télécharge qu’un pédophile qui viole des enfants (soit dit en passant). La justice allant ouvertement dans le sens du profit.

J’ai aussi 3 enfants déjà très doués en informatique avec un papa qui les y a collés dès leur 4/5 ans qui, malgré tout, n’accèdent pas à ce genre de site. Encore une fois, les parents sont entièrement responsables et il est très aisé d’interdire certains accès via divers contrôles parentaux.

Seulement voilà, les enfants de plus en plus doués, les parents de plus en plus absents, il fallait à nos gouvernants, avec l’excuse bienvenue du site pédophile (ou du chat encore plus facile à interdire d’accès), utiliser cette source de mécontentement pour avancer d’un grand pas dans leur stratégie.

Une très bonne, très simple et très logique idée était alors survenue ; faire adopter une extension pour tous les sites pornos, le .XXX.

Stuart Lawley présentait l’ouverture du .XXX comme une garantie de protection des enfants et répondait assez habilement à la question que beaucoup se posent : comment convaincre les gestionnaires de sites pornographiques de préférer le .XXX au .COM ?

Pour ma part, je pense qu’il suffirait de le rendre obligatoire et cela règlerait d’un coup les problèmes d’accès aux enfants ; l’ordinateur bridant une fois pour toutes les .XXX ne permettant cet accès qu’à la personne autorisée et les fournisseurs d’accès d’interdire les administrateurs non respectueux de cette loi. Seulement ces sites amassent un tel pactole de dollars qu’il est inconcevable de rendre prioritaire une telle action au nom de la protection infantile.

Alors, pour faire d’une pierre deux coups, le Parlement européen planche actuellement sur une proposition de recommandation [2]sur la « protection des mineurs et de la dignité humaine » ; le .KID [3].

Et voilà, plutôt que d’interdire l’accès une fois pour toutes à un genre de sites pour nos mineurs, le gouvernement va autoriser cet accès au genre de site qui lui plait.

Maintenant, imaginez-vous bons parents, mettant en place sur votre pc un contrôle parental n’autorisant vos enfants mineurs qu’à l’accès exclusif aux .KID, que devient le site Altermonde dans tout ça ?... et bien d’autres sites très intéressants pour les ados mais plutôt gênants pour les élites... ça y est ? Vous voyez où je veux en venir ?

Bientôt il y aura ainsi 2 web ; 1 bien « propre » ou tout site militant/alternatif... se retrouvera indésirable, et l’ « autre » ; celui des virus, du porno, des terroristes en tous genres..., nous quoi !

Et d’après vous, quel web choisira le mouton blanc pour lui et ses enfants ?

wapasha

[1] 150 experts informatiques de la police britannique, Irlandaise, Américaine, des Pays-bas et d’Allemagne participent, en ce moment, à une conférence traitant du cyber-crime au château de Clontarf, région de Dublin. Mission du jour, discuter des nouvelles méthodes du maintien de l’ordre dans le village planétaire. Profilage géographique des criminels, analyse comportementale automatisée, la psychologie légale et les offenses contre les enfants surfant sur Internet. Ce rendez-vous est financé par l’union européenne et le ministère de la justice.

[2] Proposition de recommandation : www2.europarl.eu.int

[3] Le Parlement européen propose un domaine protégé ".kid" : today.reuters.fr


Citation :
10 septembre 2005, par Txo

Cela me rappelle les mots entendus lors d’une install party sur la côte basque de la part du créateur d’un Os permettant de mettre en réseau une école à l’aide de logiciel libre. Pour vendre la version commerciale à un prof égaré là, l’argument portait sur la possibilité à travers du proxy Squid, de pouvoir filtrer les sites pornograhiques (bon...) érotique (ah ?) et... subversif ! Tiens, tiens. Comme si l’éducation n’était pas par essence subversion. Le prêt à penser finit par tenir lieu de raisonnement.
source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=3597

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wapasha
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MessageSujet: Re: Interdire ou autoriser ?   Interdire ou autoriser ? EmptyMer 14 Sep à 14:03

C’a y est, l’internet II est serieusement démarré et comme prévu, tout ce qui n’est pas bon pour le pays, autrement dit nous et nos sites en tout genre n’en feront pas parti, c’est clair :

Citation :
ratiatum-Mercredi 14 septembre 2005
La RIAA et la MPAA s'infiltrent dans l'internet2

Souvenez-vous. En novembre 2004, l'association américaine des studios d'Hollywood (la MPAA) demandait au consortium Internet2 de faire partie des leurs. Et bien c'est chose faite, et la MPAA s'est invitée avec sa soeur RIAA.


"La valeur [du réseau Internet2] et son potentiel pour le futur sont extraordinaires, et nous sommes ravis de joindre cette communauté variée", s'est réjoui Cary Sherman, le président de la RIAA. Pour le moment réservé aux universités et à quelques industriels, le consortium Internet2 travaille sur de nouvelles infrastructures pour Internet. Ses chercheurs ont déjà battu des records, avec notamment un transfert de 859 Go en seulement 17 minutes, à une vitesse de 6,63 Gbps entre la Suisse et la Californie.

Pour la RIAA et surtout pour la MPAA, ce sont d'incroyables possibilités techniques qui s'ouvrent pour proposer aux internautes des contenus vidéo de haute définition. Mais pas question d'ouvrir les vannes aux pirates. Il faut sécuriser la distribution contenu, selon les voeux des deux organisations américaines. "Nous souhaitons mettre en place un travail collaboratif avec un large panel de membres d'Internet2 pour développer de nouvelles technologies qui nous permettront de produire et de distributer du contenu numérique sur les nouvelles générations de réseaux, avec des moyens qui nous permettent de protéger et d'améliorer la valeur des oeuvres créatives", explique ainsi Sherman.

Le consortium semble tout acquis à la cause des RIAA/MPAA, qui veulent sécuriser le réseau avec un maximum de DRM. Douglas Van Houweling, le président d'Internet2, a ainsi indiqué que les membres du consortium partageaient déjà leur objectif de sécuriser le réseau, pour établir de nouveaux modèles économiques.

Parmi les quelques 200 autres membres d'Internet2 figurent Apple, Microsoft, Napster, Warner Bros... mais aussi le département au commerce des USA.
source : http://www.ratiatum.com/p2p.php?article=2399&affcomm=1

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MessageSujet: Filtrage automatique des contenus : l’ordre moral s’enhardit   Interdire ou autoriser ? EmptyVen 16 Sep à 16:10

samizdat-16/9/2005
Filtrage automatique des contenus : l’ordre moral s’enhardit.

Citation :


L’association IRIS (Imaginons un réseau Internet solidaire) apprend que le gouvernement aurait l’intention d’instaurer, par une mesure législative, le filtrage automatique et par défaut de l’accès à l’information en ligne, au prétexte de la protection des mineurs.

Une proposition d’amendement législatif aurait ainsi été adoptée au cours d’une réunion interministérielle le 31 août 2005. L’annonce de cette proposition serait prévue le 22 septembre prochain, au cours de la Conférence de la famille 2005. La mesure pourrait être introduite dans le prochain projet de loi sur la prévention de la délinquance, sous la forme d’un de ces « cavaliers législatifs » qui deviennent pratique courante, bien que dénoncée par le Conseil constitutionnel.

L’amendement consisterait à ajouter à la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LEN), après le paragraphe sur les moyens techniques de filtrage (Article 6-I.1), la disposition suivante : « Ils [les fournisseurs d’accès à Internet] mettent en oeuvre auprès de tous leurs abonnés, de manière automatique, des dispositifs techniques performants et activés par défaut qui permettent de restreindre l’accès aux services de communication au public en ligne mettant en péril les mineurs.

Un décret en Conseil d’Etat fixe les modalités du présent article. » L’objectif de protection des mineurs est légitime. Toutefois, dans le domaine de l’information et de la communication, tout filtrage mis en place à cet effet ne peut et ne doit relever que de la responsabilité des parents ou des éducateurs en charge des mineurs. Or la disposition envisagée reviendrait à exercer un filtrage obligatoire, automatique et par défaut, mis en œuvre au niveau des serveurs des fournisseurs d’accès à Internet, et non plus un filtrage volontaire mis en place sur la machine de l’utilisateur final qui le souhaite.

IRIS rappelle que les contenus concernés par ce type de filtrage ne sont pas des contenus illégaux, mais des contenus dits « offensants » ou « préjudiciables ». Cette notion ne peut se concevoir dans l’absolu et de manière totalisante : elle est fonction de caractéristiques spécificiques à des personnes ou groupes de personnes, telles que l’âge, mais aussi la culture, la conviction, la croyance…, dans une société donnée à une période donnée.

Les nombreux défauts des logiciels de filtrage existants ont été dénoncés en détail et depuis plusieurs années par de nombreuses associations de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales de par le monde, ainsi que par les professionnels de l’éducation et de la documentation : quels seraient alors ces « dispositifs techniques performants » envisagés ?

Comment seraient-ils définis ? En outre, la question des critères de filtrage reste entière : qui les établirait, en fonction de quels intérêts d’ordre moral ou matériel ? Que signifierait la notion vague et large de « mise en péril des mineurs » ? Que deviendrait alors la nécessaire protection du droit à l’information et de la liberté d’expression et de création ? Enfin, comment de telles restrictions à ces libertés constitutionnelles pourraient-elles être définies par simple décret en Conseil d’État ?

Si un tel amendement venait à être effectivement présenté, l’association s’attacherait à susciter la plus large mobilisation contre ce projet qui prend sa source dans une offensive accrue de l’ordre moral et qui n’envisage comme méthode qu’une censure digne des pires pays sécuritaires.

Contact IRIS : iris-contact@iris.sgdg.org
Tel/Fax : 0144749239

Source : http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm…
source : http://infoblog.samizdat.net/page.php?p=2537

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MessageSujet: Re: Interdire ou autoriser ?   Interdire ou autoriser ? EmptyLun 19 Sep à 16:00

pcinpact-Lundi 19 septembre
Internet : bientôt un filtrage automatique en France ?

Citation :
Le collectif Imaginons un Réseau Internet Solidaire (ou IRIS) vient de publier un communiqué de presse sur une proposition de loi aux effets importants. Selon IRIS, le gouvernement aurait l'intention d'instaurer, par une mesure législative, « le filtrage automatique et par défaut de l'accès à l'information en ligne, au prétexte de la protection des mineurs ». Le texte a été conçu lors d’une réunion interministérielle le 31 août dernier et il sera officiellement annoncé le 22 septembre lors de la Conférence de la famille 2005.

Après un travail de « dix mois de recherches, d’analyses et de concertation » cette conférence va notamment proposer des mesures concrètes pour assurer la protection de l’enfant sur Internet. Dans un rapport publié sur le site officiel, il est préconisé diverses mesures dont « un autocontrôle sous peine de sanctions pénales aux fournisseurs d’accès à l’Internet et aux concepteurs de l’audiovisuel, jeux vidéo et Internet ». Le rapport évoque aussi la possibilité « d’installer sur les ordinateurs un logiciel de bouclage des sites dangereux pour les mineurs» ou de diffuser des logiciels de repérage de sites pédopornographiques. Dans un volet plus pénal, il veut autoriser « les enquêteurs à entrer comme acteurs dans des groupes ou forums pédopornographiques ».

Le texte, dénoncé par IRIS, sera adopté par un cavalier législatif (texte « discret » inséré dans une loi en discussion pour le faire adopter à la sauvette). Selon les estimations, il va amender ainsi la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LEN) :

« Ils [les fournisseurs d'accès à Internet] mettent en oeuvre auprès de tous leurs abonnés, de manière automatique, des dispositifs techniques performants et activés par défaut qui permettent de restreindre l'accès aux services de communication au public en ligne mettant en péril les mineurs ». Un décret gouvernemental, pris en Conseil d’Etat, précisera les modalités techniques dont on ne sait rien pour l'heure.

Pour IRIS, qui estime évidemment légitime la protection de l’enfance, la mise en place d’un tel filtre ne devrait relever que de la responsabilité des parents. Cela doit donc se faire sur une base volontaire, qu’au stade de l’ordinateur de l’utilisateur, et non obligatoirement sur les serveurs du fournisseur d’accès.

L’association souligne en outre que le contenu qui sera filtré n’est pas le contenu illégal (par exemple : la pédophilie, etc.) mais celui « offensant » ou « préjudiciable ». Un critère trop relatif qui « ne peut se concevoir dans l'absolu et de manière totalisante ». Or, ces notions sont fonctions « de caractéristiques spécifiques à des personnes ou groupes de personnes, telles que l'âge, mais aussi la culture, la conviction, la croyance..., dans une société donnée à une période donnée » s’indigne IRIS. Imposer un tel filtrage sera donc nécessairement imparfait car aucune solution idéale n'existe. De même, cela va poser des problèmes de responsabilité sévères en cas de défaut de filtrage justement... Au surplus, qui aura compétence pour définir les règles de ces dispositifs techniques si « performants » ? Qui aura la légitimité pour imposer un tel ordre moral ou une censure à ce stade, se demande IRIS ? Beaucoup de questions restent en suspend et l'on en aura peut être un début de réponse dans quelques jours.
source : http://www.pcinpact.com/actu/news/Internet_bientot_un_filtrage_automatique_en_France.htm

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MessageSujet: Re: Interdire ou autoriser ?   Interdire ou autoriser ? EmptyMar 20 Sep à 15:09

samizdat-20/9/2005
Filtrage « p2parental » : la Ligue Odebi dénonce un trojan législatif

Citation :


La Ligue Odebi juge totalement inqualifiable la manoeuvre de récupération de la Délégation aux usages de l’internet (DUI) qui consiste à utiliser le thème de la protection des mineurs pour essayer d’imposer par la loi un système de filtrage de l’internet français techniquement comparable à celui demandé avec insistance par le lobby des majors.

Ce cheval de Troyes législatif de la DUI tendrait à imposer aux FAI d’installer a priori pour tous les abonnés un système de filtrage sur leurs réseaux, au prétexte que le Ministère de la culture aurait prétendument estimé possible de faire filtrer le trafic P2P par les FAI.

Pour faire passer la pilule du filtrage, la DUI s’appuie sur une étude médiamétrie (1)selon laquelle 83% des parents n’ont pas de logiciel de protection en service. Les causes, selon cette, étude seraient :

1 prix des logiciels 48%
2 manque de compétence en informatique 34%
3 manque d’information sur la façon de se procurer ces logiciels 29%

Il est plus qu’étonnant qu’au vu des causes de non installation de logiciel de protection mises en évidence par l’étude médiamétrique, la seule conclusion de la DUI soit de demander l’installation obligatoire du filtrage au niveau des réseaux des FAI : Si vraiment l’objectif de la DUI avait été le renforcement de la protection de l’enfance sur internet, le bon sens le plus élémentaire aurait consisté à agir successivement sur ces causes par ordre de priorité.

La Ligue propose donc au gouvernement français d’assumer ses responsabilités les plus élémentaires en matière de protection de l’enfance au lieu de se défausser sur le secteur privé. Pour cela, le gouvernement peut agir très logiquement au vu de l’étude de la DUI :

1 en développant un logiciel libre et gratuit.
2 en rendant ce logiciel le plus simple d’emploi possible.
3 en menant une campagne d’information sur ce logiciel, et en le diffusant largement.

Cela serait parfaitement en phase avec la proposition 7 du rapport Thoraval (2) remis à Philippe Douste-Blazy en mai dernier en préparation à la Conférence de la famille 2005.

Par ailleurs, la Ligue s’interroge sur les actions de la DUI qui a servi de caution pédagogique gouvernementale au guide (3) de propagande pro-majors « net-attitude » que François Fillon et Renaud Donnedieu de Vabres ont tenté de diffuser dans les établissements scolaires.

Dans ce guide consacré à la lutte contre le P2P, le gouvernement français menaçait les jeunes de 300.000 euros d’amende : Rappelons que la violence sur mineur de 15 ans « coûte » 45.000 euros…

Dans le même ordre d’idée, le rapport Breton (4) sur la cybercriminalité prévoit l’ajout d’un article 227-22-1 au code pénal qui disposerait que le fait pour une personne majeure de proposer des échanges de nature sexuelle à un mineur de quinze ans à l’aide d’un moyen de communication au public en ligne est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.

Les français jugeront sur ces faits les places respectives que le gouvernement accorde à la protection des mineurs d’une part, et à la protection des majors d’autre part.

Enfin, à toutes fins utiles, la Ligue rappelle à Benoît Sillard (5) que l’internet français n’a pas besoin de la tutelle du CSA : cela a largement été débattu lors de la LEN. Vouloir revenir sur ce point est une provocation inutile.


La Ligue Odebi
http://www.odebi.org
06 64 75 03 69

références :

(1) http://delegation.internet.gouv.fr/chrgt…
(2) http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/conf_f…
(3) http://www.foruminternet.org/activites_e… ? id=101
http://www.01net.com/article/272321.html
http://www.odebi.org/new/theme/accueil.p…
http://www.odebi.org/new/theme/accueil.p…
(4) http://lesrapports.ladocumentationfranca…
(5) http://www.zdnet.fr/actualites/internet/…,…39263055,00.htm
http://www.journaldunet.com/itws/it_sill…
http://www.schoop.fr/histos/funradio.php
http://www.humanite.fr/journal/1994-03-0…

liens connexes :

http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm…
http://www.01net.com/editorial/288576/re…
http://www.liberation.fr/page.php?Articl…
http://www.liberation.fr/page.php?Articl…
source : http://infoblog.samizdat.net/page.php?p=2554

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MessageSujet: Re: Interdire ou autoriser ?   Interdire ou autoriser ? EmptyMer 21 Sep à 17:49

mercredi 21 septembre 2005 (Liberation.fr - 13:34)
Sur le Web, «le filtrage autoritaire, c'est le contraire de la pédagogie»

Citation :
Comme l'annonçait vendredi «Libération», le gouvernement réfléchit à la mise en place d'un filtrage «parental» automatique de certains sites Internet afin de protéger les mineurs. Un projet d'amendement est prêt et pourrait faire l'objet d'une annonce lors de la Conférence de la famille, jeudi à Matignon.

«Nous voudrions obtenir un filtrage automatique qui soit activé et désactivé par le client», indique-t-on de source gouvernementale, en faisant valoir une demande récurrente des associations de protection des droits de l'enfant. Problème, ce filtrage légal reposerait uniquement sur les fournisseurs d'accès Internet (FAI) obligés de mettre «en œuvre auprès de tous leurs abonnés, de manière automatique, des dispositifs techniques performants et activés par défaut qui permettent de restreindre l'accès aux services (...) mettant en péril les mineurs». Stéphane Marcovitch, délégué général de l'Assocation de fournisseurs d'accès et de services Internet (AFA), qui regroupe les principaux acteurs du secteur, explique ses craintes devant une telle mesure.

Pourquoi êtes vous contre l'idée d'obliger les FAI à proposer un outil de contrôle parental installé par défaut?

La protection de l'enfance est un objectif louable mais la mesure proposée n'est pas acceptable. Elle va créer chez les parents un sentiment illusoire de sécurité. Le gouvernement veut faire croire qu'une telle loi peut donner un coup de baguette magique qui ferait disparaître les sites susceptibles de heurter les enfants. Ça ne marche pas comme ça. Quelque soit la façon de s'y prendre, les FAI ne sont pas techniquement capables de mettre en place un filtrage de l'Internet au moyen d'une barrière électronique qui empêcherait les internautes de naviguer sur certains sites identifiés grâce à des mots clés. A moins d'installer directement des logiciels de filtrage dans les 12 millions de foyers connectés au Net. Ce qui est irréaliste.

Si la mesure devait s'appliquer, comment feriez-vous?
La solution serait d'autoriser uniquement les sites préalablement installés sur les machines des FAI. Une fois le filtrage activé, les internautes n'auraient donc plus accès à l'ensemble de l'Internet. Ça veut dire aussi qu'il n'y aurait plus de courrier électronique et plus de messagerie instantanée. Ça signifierait aussi que des sites comme «Libération» ne seraient plus accessibles car il peut y avoir des images violentes ou des sujets pouvant heurter les plus jeunes. Le projet ne vise en effet pas les contenus illégaux mais les contenus qui peuvent heurter les enfants. Un site qui aurait une publicité pour de l'alcool ou un article sur le sujet devrait être banni. Il ne resterait pas grand chose: en gros le site de «Pif gadget» et celui de Disney.

La démarche elle-même vous paraît contreproductive?
Oui, car elle va à l'encontre des efforts de sensibilisation des parents menés depuis des années. Le filtrage autoritaire, c'est le contraire de l'accompagnement pédagogique. Les parents se diront qu'ils sont protégés et qu'ils n'ont plus besoin de discuter des dangers du Net. Comme si on espérait résoudre les risques pour les enfants en leur interdisant de sortir sans leur expliquer pourquoi.

Quel serait le coût d'une telle mesure pour l'internaute?
Quand le gouvernement parle d'un euro de plus par abonnement et par mois, il est loin de la réalité. Les filtres, qui sont proposés aujourd'hui en option payante (sauf chez AOL, ndlr), feraient partie intégrante du contrat. Cette décision amènerait à ce que tout le monde, y compris ceux qui n'ont pas d'enfant, paient l'Internet 30 à 50 % plus cher.
source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=325330

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