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 Le crime de Mme Parisot, patronne du Medef

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wapasha
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wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: Le crime de Mme Parisot, patronne du Medef   Le crime de Mme Parisot, patronne du Medef EmptyMar 30 Aoû à 17:30

altermonde.levillage- mardi 30 août 2005, Jean Dornac
Il n’aura pas fallu longtemps pour que la nouvelle patronne du Medef jette son venin sur les salariés, futurs chômeurs...

Pour cette femme, mais aussi pour tous les membres de la caste qu’elle représente, l’entreprise et, au-delà, l’économie sont un jeu... Elle affirme, dans l’édition de ce jour du Figaro : « Les règles du jeu sont mondiales, nous ne pouvons pas jouer avec d’autres règles. »


Citation :
Alors, parlons un peu « jeu ».

Le jeu, notamment avec des mises d’argent, est une maladie qui mène le malheureux qui s’y laisse prendre à la ruine, la folie et de temps à autre, au suicide. Il n’y a rien de respectable dans cette manie de maniaque. Mais, au moins, ce joueur ne fait de mal qu’à lui-même s’il est célibataire ou à son entourage s’il est chargé de famille, ce qui est déjà plus grave. Les gérants de casino ont, en principe, le devoir d’interdire de jeu le malade qui va jusqu’à ces extrémités...

Lorsque Mme Parisot parle de jeu, au travers des « règles du jeu mondiales », je ne crois pas qu’il s’agisse uniquement d’une métaphore. Ces gens, qui aiment à se considérer comme des « capitaines d’industrie », agissent et pensent en joueurs. Et ces joueurs sont aussi irresponsables que ceux qui « flambent » au casino, au loto, ou autres pièges pour esprits infantiles.

Des irresponsables complets

Ce monde patronal actuel, en France comme partout ailleurs dans le monde, par dérive de l’esprit, une dérive idéologique il faut le rappeler, tente de nous faire croire que leur jeu est le cœur de la vie ; que sans lui, nul salut ! Or, comment pourrions-nous concevoir la moindre confiance en un monde de flambeurs ? Il faut être un peu sérieux et remettre les choses à leur place, ces gens en l’occurrence. Ils disent, c’est le sommet du culot et de la mauvaise foi, qu’ils prennent des risques. Allons donc ! Ils ne prennent jamais de risques pour eux-mêmes. Ceci était peut-être vrai dans le passé, mais c’est faux aujourd’hui. Les seuls qu’ils soumettent au feu du risque, ce sont leurs employés et leurs familles, soit une foule immense. Mais qu’importe, « ces sales gosses jouent » ! Et ils jouent d’autant plus fort, d’autant plus follement, qu’ils savent ne rien risquer puisque tous les dangers, toutes les conséquences néfastes reposent sur les épaules de ceux qu’ils exploitent déjà outrageusement dans leurs entreprises. Oui, ce sont des irresponsables qui deviennent des criminels au travers des conséquences de leurs jeux monstrueux. Ils gagnent ou perdent en utilisant la vie des autres, de ces pions ou jetons qu’on jette sur la roulette... Mais lorsqu’ils gagnent, les bénéfices, eux, ne reviendront jamais à leurs salariés, non, voyons, ce ne sont pas ces derniers qui jouent !...

Si l’on comprend cela, on comprend aussi que cette fonction « patronale » ne mérite pas le moindre respect de notre part, dès que nous sommes lucides sur ce qu’est ou devrait être la vie. Cette fonction est devenue profondément méprisable.

La vie des pions

A l’exemple des pions manipulés dans les salles de jeux, chaque joueur en achète ou en vend selon son humeur ou son inspiration du moment, selon qu’il gagne ou qu’il perd. Etre le pion est aujourd’hui le rôle des salariés dans l’essentiel des entreprises. Mais a-t-on demandé aux pions leur avis ? Non, bien entendu ! Un pion n’a rien à dire, il se caresse, il se jette nonchalamment sur la roulette ou dans la salle sous le coup de la colère ou de l’enivrement de la victoire.

Les délocalisations qui sont causes de tant de souffrances, aussi bien pour ceux qui perdent leur emploi que pour les « bénéficiaires » (quel mot pour désigner l’esclavage !), précaires à vie, correspondent simplement au déplacement des pions d’une case à une autre. La seule chose qui passionne ces patrons, ces misérables, c’est l’idée que telle ou telle case pourra lui rapporter plus, et encore plus et toujours plus. Et tant pis si, en cours des déplacements, telle ou telle case n’aura rien rapporté, on recommence ailleurs.

C’est cette mentalité désastreuse qui explique la phrase suivante de Mme Parisot : « Plus de fluidité est nécessaire sur le marché du travail, notamment par le Contrat nouvelles embauches. » Et de fait, ça ressemble à quoi, un pion qui fait de la résistance, qui ne se laisse pas déplacer au gré des fantaisies de son « propriétaire » ? La destinée d’un pion est de se laisser faire ! Point !

La langue de vipère patronale.


Les patrons du Cac 40, et ceux qui veulent leur ressembler, ne seraient pas de bons néolibéraux s’ils n’inversaient pas le sens des mots et si, sans cesse, il n’usaient pas d’une épaisse et lourde hypocrisie. Ainsi, lorsque Mme Parisot affirme : « Regardez à quels excès peut conduire l’obligation de reclassement, quand une entreprise en vient à proposer des reclassements en Roumanie à un salaire de misère ».

Il faut donc rappeler à la patronne du Medef que les délocalisations dans les pays les plus pauvres est le fait de la volonté patronale, financière et boursière. Les délocalisations sont voulues par leur monde ; les délocalisations sont un outil d’enrichissement plus rapide, plus complet par la suppression du travail dans un pays « réputé » cher, hé oui, le Smic coûte une fortune, les pleureuses de l’Ocde ne cessent de nous le rappeler ; et elles sont un outil d’enrichissement très rapide par l’exploitation monstrueuse des pauvres, le plus souvent illettrés, donc peu capables de se défendre, dans les pays envahis. Là, c’est faire œuvre de vampires ! Alors, lorsque je lis que Mme Parisot « pleure » sur les excès de certains de ses collègues, j’ai envie de lui dire : « Fermez-là Madame, vous êtes odieuse ! »

L’hypocrisie est tout aussi abjecte lorsque cette pauvre femme affirme encore à propos du « contrat nouvelles embauche » de Dominique de Villepin : « Les syndicats ont raison, il y a une forme d’instabilité,.. »

Du bout des lèvres, elle avoue, timidement, que le CNE est l’ouverture sur une précarité garantie. Oui, M. de Villepin, Mme Parisot, votre collègue (ou patronne ?) le confirme, vous jetez les salariés dans la misère de la précarité par votre ordonnance inique. Apprenez à concevoir la honte lorsque vos actes sont inhumains. Ce serait peut-être le début d’un peu de sagesse...

Cette femme, nouvellement élue à la tête du syndicat des patrons, de plus en plus synonyme de « syndicat du crime », se sert, pour justifier la faute de Dominique de Villepin, de la précarité générale de la vie. Oui, nous ne quittons pas l’abject... « Mais c’est inhérent à la vie. Beaucoup de choses dans la vie sont précaires, la santé c’est précaire, l’amour c’est précaire, la vie d’une entreprise c’est précaire, et le travail peut avoir une forme de précarité. »

Des gens responsables, s’ils savaient ce que signifie ce terme, s’ils s’intéressaient à la valeur de ce mot, ne s’abriteraient pas derrière la précarité de la vie pour justifier l’abandon dans la misère de tous ceux qu’ils veulent exploiter jusqu’à la dernière goutte de sang ! Un humain responsable, depuis toujours, se bat pour faire reculer la précarité de la vie. Et c’est d’autant plus vrai et nécessaire lorsque certains ont reçu ou pris, la responsabilité de la vie des autres. Le fond d’irresponsabilité extraordinaire contenu dans cette phrase de Mme Parisot montre à quel point les pouvoirs ont dérivé, ont dérapé depuis quelques décennies. Au lieu de servir ceux dont ils sont en charge, c’est-à-dire de les éloigner de la précarité, ce qui est le seul sens valable d’un pouvoir, ils se font servir en accentuant la précarité de ceux dont ils volent le sens de vie.

Il faut piller tous les humains, tous les pays.

Rendre la vie impossible à leurs salariés, ici mais aussi la vie de leurs victimes dans les pays pauvres, ne suffit pas à ces joueurs vampiriques. Pour Mme Parisot en effet, il faut mettre en place le puissant système de pillage des économies étrangères : « Nous ferions mieux de créer un vrai système de fonds de pension pour aider les entreprises à avoir des fonds propres plus solides et concurrencer les fonds étrangers. »

Voilà la solution pour s’enrichir sans se fatiguer comme le font si bien les fonds de pension américains. Ah le bel exemple ! Pour que les retraités deviennent des rentiers, avec la mentalité des rentiers, il faut « pomper », « assécher » les ressources des entreprises du monde entier y compris des pays pauvres. Le vol doit être total, absolu, sans rémission possible.

Les fonds de pension, les actionnaires de ce système proprement mafieux, sont en bonne partie responsables du chômage, chez nous et ailleurs. La rapacité de ces gens est telle qu’ils exigent des licenciements en masse juste pour que leurs placements rapportent plus gros...

En France nous avons connu, il y a de nombreux siècles, des bandes de pillards qui semaient mort et désolation partout où ils passaient. Et ce sera ma conclusion :
- J’accuse Mme Parisot et tous ses complices des différents pouvoirs, financiers, économiques, politiques et médiatiques, de s’être constitués en bande de pillards.
- Je l’accuse de préparer la misère de plus grand nombre, sans état d’âme, sans cœur et sans conscience.
- Je les accuse tous de semer la haine et de préparer les prisons à venir pour enfermer leurs innombrables victimes d’un futur très proche.

Nous, nous n’avons pas d’autre choix que de résister si nous voulons échapper aux pièges des joueurs-pillards.
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3509

@+
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