wapasha Langue pendue
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| Sujet: Gollnisch : "l'antiracisme" est un "sida ment Lun 29 Aoû à 2:19 | |
| NOUVELOBS.COM | 28.08.05 | 17:55 Gollnisch : "l'antiracisme" est un "sida mental" En clôture de l'université d'été de son parti, Jean-Marie Le Pen, s'en est pris à l'"immigration-invasion", "fruit empoisonné de la démagogie sociale mondialisée". Son délégué général, Bruno Gollnisch a quant à lui comparé l'"anti-racisme" à un "sida-mental" qui "vise à affaiblir" les "défenses immunitaires" des peuples. - Citation :
- Réunis en université d'été à Bordeaux, les dirigeants du Front national Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch ont multiplié, dimanche 28 août, les provocations sur l'immigration et le racisme, allant jusqu'à comparer l"'antiracisme" de "sida mental".
Pour sa part, le président du Front National Jean-Marie Le Pen a dénoncé "l'immigration invasion" lors d'un discours de clôture offensif. Dénonçant "l'explosion de l'immigration africaine en France depuis le début des années 90", Jean-Marie Le Pen l'a ensuite qualifiée d'"immigration-invasion", "fruit empoisonné de la démagogie sociale mondialisée". "La France est devenue un vaste espace ouvert à tous les vents de la criminalité, de la désespérance et de la misère", a ajouté le leader d'extrême droite.
"Les violences inter-ethniques"
"L'immigration de masse pose également un problème d'équilibre social, qui concerne chaque Français au travers de la montée de la délinquance et des violences inter-ethniques" et de "la féroce concurrence économique et sociale que les immigrés font peser sur le marché du travail français, ainsi que pour l'accès aux prestations sociales", a-t-il estimé. "C'est l'immigration qui explique la remise en cause de notre modèle républicain, scolaire et familial", a-t-il déclaré. Jean-Marie Le Pen a ensuite raillé les majorités successives au pouvoir: "Après Jospin, Raffarin. Après Raffarin, Villepin. Après Villepin la fin?". Puis Jean-Marie Le Pen s'en est pris à Jacques Chirac qui tel un président "de la IIIème République", "inaugure les chrysanthèmes et conduit les deuils, surtout lorsqu'ils sont télévisés". Le leader du FN, qui s'exprimait devant quelque 300 personnes, a ensuite exhorté chacun de ses militants "à être persuadé de sa responsabilité individuelle dans le redressement du pays", alors qu'il a annoncé sa candidature présidentielle pour 2007. "C'est au combat que je vous appelle, au combat pour la France et les Français d'abord", a-t-il ajouté. Se félicitant une nouvelle fois de la victoire du non au référendum sur la constitution européenne, il les a invités "à s'opposer fermement à la reprise des négociations d'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne" et à défendre "l'abandon de l'euro comme monnaie unique". Pour Jean-Marie Le Pen la France doit "redéfinir une coopération privilégiée avec les Nations du continent boréal, c'est-à-dire qui va de Brest à Vladivostok".
"Une religion"
De son côté, le délégué général du FN Bruno Gollnisch a qualifié "l'antiracisme" de "sida mental" lors de la clôture de l'université d'été. Comparant l'antiracisme à "une religion" avec "ses dogmes", "ses prêtres, ses inquisiteurs, ses procès en sorcellerie", Bruno Gollnisch a estimé que "c'est cette fausse religion qui est aujourd'hui le véritable "opium des peuples". "Elle vise à affaiblir leurs défenses immunitaires, et mérite donc pleinement le nom de 'sida mental'", a ajouté le numéro deux du parti d'extrême droite. "L'Histoire condamnera sévèrement les protagonistes du prétendu antiracisme, comme elle a condamné les responsables de la décadence de Rome, les collaborateurs des occupations étrangères, les complices de l'internationalisme marxiste. Mais en attendant, c'est vrai, ils règnent en maîtres", a-t-il déclaré.
"La préférence nationale"
Bruno Gollnisch a ensuite défendu "la préférence nationale". "Le refus de la préférence nationale aboutit, dans de nombreux cas, à l'instauration de facto d'une véritable préférence étrangère dont nos compatriotes les plus démunis sont les premières victimes", en soulignant que "le Front National n'est pas xénophobe; il est simplement francophile". En reprenant une phrase de Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch a conclu en lançant un "Nationaux de tous les pays, unissez-vous", et a été copieusement applaudi par les quelque 300 militants qui assistaient à l'université d'été. source : http://permanent.nouvelobs.com/politique/20050828.OBS7724.html @+ | |
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