Lyon Figaro vous manipule : un exemple

altermonde.levillage- dimanche 28 août 2005, Anonyme XXI
Lyon Figaro vous manipule : un exemple
RÉPONSE À L’ARTICLE "FAUX DÉPART POUR LA FORMULE 1 À LYON"


Souvenez-vous, il y a maintenant un an, une poignée d’écolos interrompait la démonstration de force et de vitesse de la transnationale Renault.

Sylvain Lartaud, journaliste pour Lyon Figaro, en donne un compte-rendu très personnel, auquel je réponds aujourd’hui.

Citation :

Réponse à l’article "Faux départ pour la Formule 1 à Lyon" paru dans la rubrique Sports de Lyon Figaro le 6 septembre 2004, signé par Sylvain Lartaud.

Je fais partie des 5 écologistes qui se sont interposés.

Je n’en pouvais plus d’attendre sous le soleil, et j’ai simulé une envie de vomir pour franchir la barrière, qui était encore à un mètre de moi (plein de gens et des enfants devant moi).

J’ai hurlé un slogan "l’automobile fait un million de mort par an dans le monde, l’équivalent d’une guerre mondiale chaque année" et j’ai été attrapé et soulevé de terre par les flics.

Un contrôle d’identité et j’ai été relaché immédiatement. Deux journalistes m’ont interrogé.

Je souhaite répondre à cet article tendancieux de Lyon Figaro, et montrer que la manipulation peut être parfois très subtile (cette manipulation a échappé à mes collègues de Casseurs de pub).

"Alors que plusieurs malaises étaient à déplorer dans la foule, en raison de la chaleur accablante régnant dans le centre-ville, une poignée de perturbateurs envahissait la ligne de départ..."

J’ai poirauté pendant environ 1 heure sous le soleil avant d’intervenir. Renault n’a pas prévu d’abriter les spectateurs du soleil, ce serait trop luxueux pour le peuple.

Après notre intervention, les gens ont encore dû poireauter environ 1 heure. Je pense que la plupart des malaises sont apparus après notre intervention ; il suffirait de vérifier auprès des services de soins.

"Finalement, c’est sous une bordée de sifflets et après l’intervention des forces de l’ordre..."

Cette façon de rédiger laisse à entendre :
- soit que la foule s’impatientait et que les forces de l’ordre ont calmé cette impatience ;
- soit que les écologistes ont été sifflés et que la police est intervenue après les sifflets.

1. La foule était extrêmement patiente : je n’ai pas entendu de sifflets dûs à l’impatience.

2. Ce sont les forces de l’ordre qui se sont fait sifflé ! Lorsqu’ils m’ont arrêté d’abord, et à nouveau lorsqu’ils ont "paradé" en tenant mes camarades menottes aux poings, comme de dangereux malfaiteurs ; l’un d’eux, trainé au sol, avait le dos en sang.

Des militants écolos qui ne font que courrir pour tenter d’échapper à leur adversaire, comme dans un match de rugby (un sport bien différent de la formule 1), et qui se retrouvent menottés comme de dangereux malfaiteurs : voilà ce que la foule n’a pas apprécié !

Des photos et le récit du match de rugby

Le Figaro Lyon ment au peuple (ses lecteurs), en transformant la parole du peuple (les sifflets).

"On ne méprise pas impunément le peuple !"
"quoi ?", m’a répondu un flic en civil, planqué en face, parmi la foule, pour me provoquer et me faire interpeller à nouveau par ses collègues en uniforme.

"On ne méprise pas impunément le peuple !"
"quoi ?" reprend l’abruti d’en face.

Un flic, situé de mon côté, m’approche et me demande "qu’est-ce que vous avez dit ?", d’un air menançant.

"Je rentre chez moi."
Pauvre guiche, je te prends pour un con, tu le sais, mais tu ne peux rien me répondre.

Et toi, pauvre abruti de la BAC, qui me provoque, planqué dans la foule, avec ton brassard orange minable, j’espère que tes collègues vont se faire saquer par la justice après leurs mensonges à la barre, pendant le procès de Virginie !

Lyon : Virginie relaxée et la BAC recalée.

Anonyme XXI

source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3497

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