José Bové souhaiterait être candidat d'union à la présidenti

AFP 25.08.05 | 19h04
José Bové souhaiterait être candidat d'union à la présidentielle

Citation :: L'ancien leader syndicaliste José Bové, aujourd'hui porte-parole de l'association Via Campesina, a indiqué jeudi qu'il souhaiterait être candidat d'union à la présidentielle et qu'il avait déjà des discussions en ce sens, même si le projet n'était encore qu'au niveau du "débat".

Interrogé par l'AFP, il a estimé que "présenter un candidat commun ce peut être une symbolique forte".

"Dans la pratique des mobilisations, se dessine la possibilité de travailler ensemble", a indiqué l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, qui participait, dans le cadre des Journées d'été des Verts à Grenoble, à une plénière sur la coopération et l'aide aux pays du sud.

"Je fais le pari aujourd'hui qu'on peut rassembler véritablement une alternative pour essayer de changer les politiques dans notre pays", a-t-il ajouté, citant les Verts, le PCF et la LCR comme partis pouvant participer à l'initiative, aux côtés d'organisations syndicales et de mouvements sociaux.

M. Bové a pris en exemple la campagne sur la Constitution européenne, où les gens "se sont réapproprié le débat, qui a échappé complètement aux élites". "Ca a été une autre pratique de la démocratie", a-t-il remarqué.

Il a reconnu que le projet était "encore au niveau du débat", un débat "qui doit prendre du temps", "pas du tout quelque chose qui s'inscrit dans l'immédiateté".

Mais chez les Verts "pas mal de gens sont dans cette réflexion-là, aussi bien ayant voté oui que non" au référendum du 29 mai, a-t-il dit. Au PCF, "on a eu des rencontres", a indiqué M. Bové, rappelant qu'il avait aussi été invité par Marie-George Buffet, secrétaire nationale, à la fête de l'Huma. Quant à la LCR, "j'en ai parlé avec Olivier Besancenot". M. Bové doit aussi se rendre samedi à l'université d'été de la LCR.

"Il me paraît important que les gens trouvent des moyens de travailler autrement" en "partant du travail de terrain", a dit le leader paysan. Pour la présidentielle, "ce qu'attendent les Français, c'est autre chose que l'émiettement des forces", avec "chacun partant sous son drapeau", a-t-il ajouté.

Il a reconnu aussi qu'il était "important de bien maintenir la diversité" des intervenants dans ce type de projet: "les uns ne sont pas solubles dans les autres", a-t-il dit.

source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-25561394@7-40,0.html

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