Discutaction
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution

Aller en bas 
AuteurMessage
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution Empty
MessageSujet: Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution   Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution EmptySam 20 Aoû à 12:22

Citation :

VENEZUELA : A PROPOS DU FACTEUR SUBJECTIF DANS LA REVOLUTION BOLIVARIENNE

Franz J.T. Lee, mardi, 16/08/2005 - 18:09

Anglais: The subjective factor and class consciousness in the Bolivarian Revolution

http://www.vheadline.com/readnews.asp?id=39780

Traduit de l’anglais par Gérard Jugant

Depuis la Révolution Française ourgeoise-démocratique-capitaliste (1789), globalement toutes les tentatives de révolution sociale de l’intelligentsia radicale, des paysans paupérisés et des travailleurs exploités ont fait l’expérience de certains problèmes communs, en ce qui concerne la culture d’une conscience de classe et la nutrition d’une subjectivité sociale, à savoir la création d’une praxis scientifique originale et d’une théorie philosophique nouvelle. Pour expliquer ce phénomène historique avec la précision scientifique et l’incision scientifique nécessaires, il nous faut nous élever à de plus hauts niveaux de réflexion théorique et surmonter des obstacles intellectuels difficilement accessibles.

En fait, ce dont il s’agit, c’est de l’éducation révolutionnaire et de la conscientisation de classe du leadership, de l’avant-garde et des masses bolivariennes — en dépit de considérables avancées sociales, de campagnes d’alphabétisation réussies, de ombreuses missions éducatives réellement bien intentionnées et de programmes sociaux intelligemment planifiés — de la création, actuellement, d’un facteur subjectif, de la volonté sociale inconditionnelle d’approfondir la révolution et de la purifier, question devenue au Venezuela une question politique vitale, une question de vie et de mort.

Dans le contexte des récentes attaques contre le Venezuela et contre son Président, c’est devenu un sujet crucial de confiance, de loyauté et de sécurité de l’Etat. Tout comme les énormes sommes d’argent destinées à combattre de manière directe la pauvreté, le facteur subjectif actuellement, qui est la subjectivité révolutionnaire, n’arrive pas à ceux qui doivent le transformer en une arme d’auto-défense du Pouvoir Citoyen.

En outre, la création d’un nouveau type de parti politique, pour guider la révolution, pour la maintenir consistante, à la vitesse et au moment constant, la défendant contre la corruption, les mensonges, l’assassinat et le vol, n’a pas pour le moment donné les résultats escomptés.

Au cours de l’année écoulée, une étude attentive des oeuvres de Lénine, Trotsky et Rosa Luxemburg concernant les partis politiques aurait permis d’éviter la chute de certains d’entre nous dans de dangereux gouffres bureaucratiques. De fait, si nous ne sommes pas vigilants, la "démocratie civilisée" occidentale elle-même étranglera la révolution sociale au Venezuela, la déviant de son chemin socialiste sinueux vers une "social démocratie" réformiste, directement vers un "Chavisme sans Chavez", dans les griffes impérialistes fascistes de Washington DC.

Ce n’est pas seulement une question de "puntofijisme" (système politique vénézuélien traditionnel, institué sous la IVe République) de clientélisme, de bureaucratie, de sabotage et de corruption, qui certainement ont leur coût contre-révolutionnaire quotidien. Toutefois, le problème est bien plus profond, il a ses racines sociales, ses mécanismes de contrôle et ses facteurs aliénants bien ancrés dans la superstructure. Une religion moyenâgeuse et une idéologie obsolète sont des pierres d’achoppement fatales au développement d’un véritable facteur subjectif révolutionnaire contre le monde capitaliste.

Dans ce bref commentaire nous pouvons seulement en mentionner quelques unes. Pour nous les vrais révolutionnaires, parce que Simon Bolivar et Francisco Miranda eux-mêmes étaient fascinés par elle, la Révolution Française, ses luttes de classes, sa praxis et sa théorie sociale et ses objectifs historiques sont vraiment informatifs, véritablement éducatifs.

Les racines économiques et politiques de l’accumulation originelle du capital se trouvent déjà dans la Grèce antique. Lydia frappait la monnaie pour l’échange des valeurs, l’Oracle de Delphes jouait le rôle de "Banque Centrale" et aussi d’une sorte de "Banque d’Ambroisie". Philosophiquement, Thalès de Milet considérait que cette valeur d’échange s’exprimait le mieux, d’un point de vue matériel et matérialiste, comme "hyle", comme "hydror", comme eau.

Platon, Aristote et Ptolémée ont préparé la perspective idéaliste fondamentale, la superstructure idéologique métaphysique, théologique, absolutiste, religieuse et logico-formelle du futur mode de production agraire féodal.

Dans son oeuvre "Le Capital" Karl Marx a expliqué de manière détaillée le processus économique correspondant de l’accumulation et de l’expansion du capital. Ce qui nous intéresse ici c’est que le mode de production nouveau d’alors (1789), le capitalisme, s’était développé au sein de sociétés esclavagistes aristocratiques et démocratiques et qu’il lui a fallu plus de deux millénaires pour parvenir à exister comme mode de production dominant et finir par triompher de l’ancienne société esclavagiste et féodale.

[...]

http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=21935
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution Empty
MessageSujet: Re: Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution   Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution EmptySam 20 Aoû à 12:23

(suite)

Citation :

Nous pouvons alors avoir une idée du minimum de temps qu’il pourrait être nécessaire pour éliminer cette monstruosité globale et globalisée. Nous avons besoin en urgence d’une Nouvelle Science et Philosophie, d’une logique émancipatrice complètement innovante, de méthodes transcendantales de praxis et de théorie.

Cependant, c’est le capitalisme qui a inventé cette arme puissante qu’est la révolution, rivoluzionne, rivoltura. Ses penseurs sociaux, Machiavel, Rousseau, Hobbes, Voltaire, Montesquieu, Owen, John Stuart Mill, Adam Smith, etc ont expliqué théoriquement que les révolutions sociales doivent être pensées, désirées, et ont besoin des facteurs dialectiques scientifiquement objectifs et philosophiquement subjectifs, car elles ont besoin d’une conscience historique de classe c’est-à-dire d’une praxis naturelle originale et d’une théorie sociale nouvelle. Cet héritage passa à la Négation qu’étaient les démocrates radicaux au sein de la Révolution Française elle-même, au Marxisme, au socialisme scientifique et philosophique. Que devrions nous relever ici ?

Premièrement, pour faire une vraie révolution à l’intérieur du mode du travail global, tout devrait être original, authentique et nouveau. Officiellement, en Europe, à quelques exceptions "terroristes" près, tout ce qui s’est produit d’historiquement significatif entre Thalès de Milet (624-547 av. JC) et Nicolas Copernic (1473-1543), a été expliqué et disséminé dans le cadre de la logique formelle, de l’idéalisme et du géocentrisme. En fait, toute la superstructure idéologique religieuse catholique-romaine absolutiste a été déterminée par cette cosmovision esclavagiste obsolète. La Sainte Bible tout entière est logico-formelle, géocentriste, absolutiste et idéaliste. Les oeuvres "classiques" de la Grèce antique et médiévales furent écrites dans le cadre limité d’un monde logico-formel, statique et plat. Beaucoup d’entre nous continuent d’agir et de penser à l’intérieur de ces paramètres géocentristes.

Spécialement en Amérique latine, jusqu’à aujourd’hui, cette cosmovision idéaliste, logico-formelle, géocentriste, absolutiste enraye tous les efforts d’un réformisme capitaliste intra-systémique endogène ou même d’une véritable praxis et théorie révolutionnaire, tout développement d’une véritable conscience de classe et la lutte de classes.

Les classes bourgeoises capitalistes émergentes en Europe, pendant qu’elles accumulaient le capital, organisèrent la révolution économique, pavant la route de l’industrialisation, préparant aussi l’assaut philosophique, théorique et politique contre leurs ennemis de classe, à savoir la noblesse et le clergé.

Pour être invincibles, elles avaient besoin d’une révolution superstructurelle sociale et culturelle, que l’on connaît comme étant la Renaissance, la Réforme, l’Age de Raison, l’Age des Lumières, etc. En d’autres termes, les nouvelles classes sociales émergentes, à part leurs activités économiques et commerciales, avaient à réfléchir, penser et repenser, de manière différente et comme jamais personne n’avait pensé jusque là.

C’est ici que fait irruption l’élément du Nouveau, de l’Original, de l’Authentique. C’est le terrain innovant d’un "Homme Nouveau", d’un "Socialisme Nouveau". Dans ce contexte le facteur subjectif dans la Révolution Bolivarienne devient prioritaire.

Douze guérilleros, en partie blessés, entrèrent dans la Sierra Maestra avec des idées révolutionnaires bien claires et le facteur subjectif nécessaire pour une avant-garde socialiste, ce qui n’empêche que disséminer cette conscience de classe à des millions de Cubains est une toute autre histoire.

A la veille de la Révolution d’Octobre, dans la Russie entière, même là dans l’Empire où le soleil ne venait pas, un millier seulement de Bolcheviks prirent d’assaut le Palais d’Hiver et renversèrent le Tsarisme. Mettre en relation leur conscience de classe avec les cent millions de Russes était quelque chose de pratiquement impossible. En 1918, Lénine et Trotsky avaient prévenu que si la révolution socialiste ne s’étendait pas aux pays métropolitains, à l’Europe Occidentale, pour prendre un caractère permanent et global, alors leur propre révolution socialiste serait vouée à l’échec. L’Histoire a confirmé ces craintes révolutionnaires.

De la même manière on ne peut pas, du jour au lendemain, avec une poignée de vrais camarades et de vaillants Bolivariens, créer une conscience de classe, un facteur subjectif dans les coeurs et têtes de millions. En fait, sans vouloir offenser personne, au cours de ces dernières années, la majorité de nos "chavistes" n’avaient pas la moindre idée de ce que pouvait être la révolution et le socialisme. Si on considère d’un point de vue marxiste classique et orthodoxe le "Caracazo" de 1989 et la défense populaire et militaire de la révolution entre le 11 et le 14 avril 2002, on ne voit pas grand chose d’une lutte de classe consciente avec un facteur subjectif révolutionnaire et une conscience de classe prolétarienne ou paysanne.

[...]

http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=21935
Revenir en haut Aller en bas
FleurOccitane
Rang: Administrateur



Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution Empty
MessageSujet: Re: Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution   Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution EmptySam 20 Aoû à 12:24

(suite)

Citation :

Nous tentons désespérément de développer une "idéologie" pour la Révolution Bolivarienne, d’organiser des forums, des groupes d’étude, des ateliers et des classes, afin d’élever la conscience sociale des compatriotes et des masses. Personne ne sait vraiment ce qu’il faut faire et par où commencer. Beaucoup ont une peur affreuse d’étudier les oeuvres de Lénine, Trotsky, Mao, Ho Chi Minh, Vo Nguyen Giap, Frantz Omar Fanon, Amilcar Cabral, Che Guevara, Fidel Castro, etc., d’aller voir ce qu’ils firent, comment ils le firent et pourquoi ils échouèrent en définitive dans l’action révolutionnaire et la parole émancipatrice pour renverser le capitalisme mondial.

Toutefois, voyons aussi comment firent nos archi-ennemis, les classes capitalistes, pour mener à bien une révolution victorieuse, et même pour réussir à la globaliser. Ils peuvent peut-être nous apprendre ce qu’il faut faire, penser, dépasser pour en définitive anéantir l’impérialisme mondial.

Pour devenir socialement invincible, avec l’aide de la philosophie matérialiste aristotélicienne arabe et africaine, la bourgeoisie émergente d’Italie, le nouvel homo faber révolutionnaire, déclencha sa Renaissance au niveau théorique grâce aux travaux du Père Pierre Gassendi, de Marsiglio Ficino, de Telesio, de Patrizzi, de Campanella, de Pomponazzi, de Jean Pic de la Mirandole, de Giordano Bruno, etc. Au niveau scientifique, en même temps que les Luther, Calvin, Zwingli, etc., la vision héliocentriste de Galilée, Newton, Kepler, de fait le matérialisme mécanique athéiste bourgeois, fit exploser les doctrines et les dogmes féodalo-absolutistes et expédia dans l’autre monde l’Etat par la Grâce de Dieu et l’Eglise de l’Inquisition de l’Ordre Dominicain. La logique formelle fut réduite en débris métaphysiques et idéologiques ; Kant et Hegel, puis le marxisme introduisirent la Dialectique comme nouvelle méthode révolutionnaire d'action et de pensée, de praxis et de théorie.

De manière similaire, en tendance, l’exploitation des forces de travail manuel se dirigea vers celle des forces de travail intellectuel ; les institutions sociales, politiques et culturelles se modifièrent, la base énergétique de la production européenne changea ; la structure de classe connut de nouvelles transformations. Le capitalisme — en dépit de sa nature traditionnellement exploiteuse, dominatrice, discriminante, militariste et aliénante, face au féodalisme — se présenta dans l’Ancien et le Nouveau Monde comme quelque chose de nouveau, d’original et d’innovant. Bien entendu, pour les esclaves, serfs et travailleurs salariés, rien ne changea réellement.

Aujourd’hui encore, malgré le global-fascisme de Bush, beaucoup de "révolutionnaires" latino-américains, bien qu’ils se prétendent "anti-impérialistes", restent fascinés par le Capitalisme. A l’origine, son impact révolutionnaire fut énorme, il produisit enthousiasme et espérances à travers le monde. La vérité historique est que le "bon capitalisme" d’Adam Smith, à savoir le libéralisme concurrentiel se développa en impérialisme corporatif, en néolibéralisme et en global-fascisme.

Ce qui précède devrait suffire à expliquer ce que doivent être nos tâches pour parvenir à l’Emancipation Globale contre la Globalisation de la Révolution Française, du Capitalisme comme Impérialisme Corporatif.

Nous n’avons pas le temps nécessaire, il faudrait des siècles, pour développer une Nouvelle Science et une Nouvelle Philosophie, un "Homme Nouveau" et un "Socialisme Nouveau", pour vaincre le capitalisme mondial dans l’actuel cadre productif, destructif et intra-systémique.

Peu importe le nombre d’écoles et d’universités que nous allons bâtir, le nombre de projets éducatifs et de missions que nous allons lancer, si nous n’avons pas un nombre suffisant de Bolivariens authentiques pour poursuivre la révolution, cela va constituer un travail de Sisyphe. Pourquoi des projets similaires ont-ils échoué en Union Soviétique, en Chine, en Yougoslavie, en Allemagne de l’Est, au Mozambique, etc ? Pourquoi est-il si difficile d’introduire de nouvelles conceptions, de nouvelles visions révolutionnaires, un nouveau modus operandi et vivendi ?

Pour que vienne le Nouveau, comme dans le cas de la Révolution Française, tous les nouveaux facteurs objectifs, subjectifs et "transjectifs", toutes les conditions historiques durent être produits, présents, afin d’introduire un nouveau mode de production dominant, le capitalisme. Cela implique aussi que le vieil et obsolète mode de production agricole n’avait ni les forces productives ni l’énergie productive ni les relations historiques pour se défendre contre le puissant nouvel ordre mondial industriel, technologique émergent.

En outre, il était évident que le capitalisme ne pouvait être invincible que comme impérialisme global et globalisé. Le Talon d’Achille du capitalisme mondial est sa propre Négation dialectique, son auto-destruction interne, le Socialisme. De manière permanente et pour se "développer", il doit reproduire son propre opposé, sa Négation, sa propre Annihilation. C’est le secret et la clef-maîtresse vers l’émancipation globale. L’impérialisme lui-même nous a globalisé, nous qui sommes sa Négation.

Désormais le Socialisme, comme indiqué ci-dessus, reste la seule possibilité réelle de dépasser cette vallée de peines, de larmes et de misère. Cependant, une condition sine qua non est que la lutte révolutionnaire pour le Socialisme soit globale, globalisée, plus dominante et puissante que son Affirmation qu’est le Capitalisme.

Le socialisme dans un seul pays, dans une île ou une région peut être un excellent paradigme temporaire, mais à long terme il n’a aucune chance de survie face à l’impérialisme mondial fasciste et belligérant. Ces facteurs internationaux objectifs, subjectifs et transjectifs, ces dynamiques de la révolution permanente mondiale et de la Révolution Bolivarienne, nécessitent l’attention urgente, spécialement à cause du cancer du puntofijisme, qui se développe actuellement au sein du mouvement lui-même.

Le socialisme, de même que l’athéisme scientifique et philosophique, dirigé contre les religions mondiales patriarcales et monothéistes, comme Négation, peut seul être victorieux, s’il passe du niveau individuel ou personnel à une dimension sociale, à une nécessité humaine, humanitaire et humaniste, en créant les conditions de l’Emancipation socialiste.

Bien entendu, pour des raisons de diplomatie internationale, de stratégie politique et de tactique militaire, pour la moralité et la morale populaire et pour les besoins de l’auto-défense collective intégrale, prenant en considération des délicates questions révolutionnaires de la "Théologie Chrétienne de Libération" en Amérique latine, dont parlent souvent le Président Chavez et de nombreux autres Bolivariens et qui les fascinent tant, nous sommes obligés de mêler l’eau bénite religieuse idéaliste avec l’huile scientifique et philosophique socialiste ; néanmoins, prudence, il ne s’agit pas de se mettre à croire à de pareilles fabrications et fantaisies idéologiques dangereuses.

Un jour il nous faudra affronter la réalité et dire aux masses trompées la vérité sur la relation entre la religion monothéiste patriarcale européenne et l’exploitation, la domination, le racisme et l’aliénation capitaliste impérialiste. Si ce sont les masses qui découvrent elles-mêmes la vérité historique sur l’holocauste mental auquel elles furent soumises, nous aurons alors de sérieux problèmes révolutionnaires.

La Vérité étant le Talon d’Achille du capitalisme, de l’impérialisme, de l’Amérique Corporative et de Bush, dès lors pourquoi ne pas armer nos peuples, ne pas informer les paysans et les travailleurs sur la réalité de leur existence de travail capitaliste sur cette terre ; dans nos livres, écoles et universités, nous ne pouvons pas répéter éternellement les mêmes mensonges et tromperies coloniales d’hier ; ce n’est pas cela approfondir la révolution, ce n’est pas cela le socialisme, ce n’est pas quelque chose de nouveau, ce n’est pas ainsi que nous atteindrons un quelconque facteur subjectif émancipateur massif en Amérique latine.

C’est seulement si nous allons au bout de nos tâches historiques révolutionnaires que nous pourrons rendre possible l’ "Homme Nouveau", la négation de l’actuel "Homo Faber" bourgeois et être de "Nouveaux Individus" ; ce nouvel individu, comme l’Espèce Humaine libérée et désaliénée pour soi, logiquement, pour la première fois, sera la Société Socialiste Libre.

Seulement alors nous pourrons dépasser le Capitalisme et le Socialisme, nous pourrons nous-mêmes surpasser la Production pour la Création, nous pourrons Nous-Mêmes créer l’Homme Nouveau, qui ne sera ni maître ni esclave. Seulement alors nous pourrons avoir un minimum de chance de réaliser le Vrai Nouveau, c’est-à-dire, celui qui ne sera ni Capitaliste ni Socialiste mais l’Histoire véritable, l’Humanité, l’Emancipation Humaine et l’Humanité Emancipée.

http://www.franz-lee.org/venezuela00001.html

Soumis par franz

http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=21935http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=21935
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution Empty
MessageSujet: Re: Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution   Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Venezuela : à propos du facteur subjectif dans la révolution
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discutaction :: Alternatives de vie :: Révolutions et résistances :: La révolution bolivarienne-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser