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 les «esclaves de la grande distribution» se rebellent

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: les «esclaves de la grande distribution» se rebellent   les «esclaves de la grande distribution» se rebellent EmptyJeu 18 Aoû à 17:35

jeudi 18 août 2005 (Liberation.fr - 16:27)
A la Bastille, les «esclaves de la grande distribution» se rebellent

Jeudi matin à Paris, réunis par le Modef, un syndicat proche du PCF, producteurs de fruits et légumes proposaient leur récolte à «prix vérité» • Un succès pour cette opération de sensibilisation des consommateurs •

Par MARIANNE ESNAULT


Citation :
Tomates, salades, brugnons, prunes, pêches et autres melons, les Parisiens ont découvert un marché inhabituel, jeudi matin sur la place de la Bastille. À côté du marché traditionnel, des producteurs de fruits et légumes du Lot-et-Garonne avaient pris leurs quartiers pour une opération éclair : «action solidarité et vérité des prix». Organisée par le syndicat agricole Modef (Mouvement des exploitants agricoles familiaux), proche du Parti communiste, cette matinée avait pour but de «dénoncer les pratiques de la grande distribution» et «d'interpeller les pouvoirs publics sur la crise des producteurs de fruits et légumes», explique le président du Modef, Raymond Girardi.


les «esclaves de la grande distribution» se rebellent IMAGE_T3_43752 Jeudi place de la Bastille. Dès 11 heures, les 50 tonnes de fruits et légumes étaient vendus.

Claude Griso est l'un de ces producteurs en colère. Jeudi matin, il est venu vendre ses salades mais surtout «expliquer sa situation aux consommateurs». Alors que la production d'un pied de salade lui coûte 30 centimes d'euros, il l'a vendu ces huit derniers mois entre 15 et 18 centimes. Aujourd'hui, sa petite affaire est endettée de 100.000 euros. «Au Moyen Age, on entretenait les esclaves un minimum car on avait besoin d'eux, aujourd'hui, c'est pareil. On est les esclaves de la grande distribution. Mais les esclaves, un jour, ça se rebelle», explique-t-il.

Les Parisiens se sont rué vers ce marché pas comme les autres où 5 kilos de pommes de terre se vendaient 4 euros, 6 kg de tomates à 8 euros, 3 melons à 5 euros ou encore 2 salades à 1 euro. «L'opération est un succès», se félicite Raymond Girardi, les 50 tonnes de fruits et légumes sont partis entre 8h00 et 11h00. «Ce sont des produits d'une fraîcheur extrême, avec deux jours de cueillette maximum, alors que les produits de la grande distribution ont jusqu'à trois semaines de frigo», poursuit-il. Et surtout, ce sont des «prix vérité», vendus «15 à 20 % moins cher qu'en grande surface», explique Glaude Griso, «preuve qu'on peut acheter des produits, payés normalement au producteur et pourtant moins chers qu'au supermarché».

Monique, une Parisienne de 54 ans, vient d'acheter le pack proposé ce matin: un assortiment de fruits et légumes de saison pour 29 euros. Selon elle, «les produits sont trop chers dans les grandes surfaces. Leurs responsables prennent une marge très élevée sur des produits qu'ils achètent à des prix dérisoires aux petits producteurs». Pourtant, elle continue à s'approvisionner au supermarché, «c'est plus pratique».

Poires du Chili, pommes d'Afrique du Sud, pommes de terre d'Israël et d'Egypte, autant de produits synonymes de crise pour les producteurs français. Raymond Girardi l'explique: «Ces importations abusives en provenance des pays à main d'œuvre bon marché cassent le marché français». Pour sortir de l'impasse, il propose trois créations : un calendrier des importations, pour qu'elles correspondent aux besoins réels en fonction de la production nationale, un coefficient multiplicateur pour limiter les marges de la grande distribution et un prix minimum garanti en cas de crise. Pour le syndicaliste, «ces mesures existent déjà dans la législation»: «le gouvernement doit les mettre en oeuvre, sinon il devient le complice de la grande distribution».
source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=318067

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