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| Sujet: Des animaux rares menacés par des acheteurs sur internet Mer 17 Aoû à 0:36 | |
| reuters-mar. août 16, 2005 9:15 CEST Des animaux rares menacés par des acheteurs sur internet par Jeremy Lovell - Citation :
- LONDRES (Reuters) - Des acheteurs sur internet friands d'exotisme ont permis le développement d'un commerce florissant d'animaux qui menace l'existence de nombreuses espèces, selon un rapport du World Wide Web by the International Fund for Animal Welfare (IFAW) publié mardi.
"Le commerce sur internet est facile, bon marché et anonyme" explique le directeur de l'IFAW pour le Royaume Uni, Phyllis Campbell-McRae. "Il en résulte un cyber-marché noir où se brade l'avenir des animaux les plus rares du monde".
Le rapport a trouvé en vente sur internet, en une seule semaine, 146 primates vivants, 5.527 produits d'élephants, 526 tortues et carapaces de tortues, 2.630 produits de reptiles et 239 de chats sauvages.
Une girafe de deux ans est proposée 15.000 dollars sur un site américain et un gorille de sept ans, vivant à Londres, et ayant besoin d'un nouveau foyer, "à cause d'un déménagement de son propriétaire", est vendu 4.500 livres (6.587 euros).
Des bébés chimpanzés coûtent entre 60.000 et 65.000 dollars aux Etats-Unis, alors qu'au Pays de Galles un couple d'élevage de singes tamarins vaut 1.900 livres (2.781 euros).
Des squelettes d'hippocampes sont parmi les articles proposés les plus exotiques, avec un cendrier en pied d'éléphant, des sculptures d'ivoire, des châles d'antilope tibétaine, appelés shahtoosh, des produits de chat sauvage, des vestes en peau de serpent et des bottes en peau de crocodile.
Les experts estiment que le commerce mondial d'espèces en danger et de leurs produits représente des milliards de dollars par an, et, pour eux, le boom des sites d'enchères sur internet a simplement ajouté un nouveau canal à ce marché.
Le National Criminal Intelligence Service britannique juge que les faibles peines encourues et le peu de priorité accordée au trafic d'animaux sauvages ne sont pas dissuasifs contre le crime organisé.
"Le commerce, légal et illégal, d'animaux vivants ou morts - y compris celui de parties de leur corps - se développe et internet commence à y jouer un rôle central", assure dans son rapport l'IFAW, qui appelle les gouvernements nationaux à informer les consommateurs des lois sur les espèces menacées, à voter de nouvelles législations et à mieux contrôler ce qui se passe sur la toile. source @+ | |
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