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 Polémique en Espagne après une "bavure"

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Polémique en Espagne après une "bavure"   Polémique en Espagne après une "bavure" EmptyLun 15 Aoû à 17:14

LE MONDE | 15.08.05
Polémique en Espagne après une "bavure"

La mort d'un homme, Juan Martinez Galdeano, le 24 juillet, au cours d'une bagarre avec plusieurs gardes civils, à Roquetas del Mar, en Andalousie, suscite depuis des semaines une forte polémique en Espagne.


Citation :
Le président du gouvernement, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, a même profité d'une courte interruption de ses vacances, samedi 13 août, pour réitérer ce qu'avait déjà dit le ministre de l'intérieur, José Antonio Alonso, lors d'une comparution consacrée, deux jours plus tôt, à cette "bavure" devant le Congrès des députés : le gouvernement espagnol entend maintenir une "tolérance zéro" face à ce genre de "dérapage" et de "tout ce qui peut porter atteinte aux droits fondamentaux" , et s'engage à "la transparence" le plus absolue.

Le 24 juillet, un agriculteur de 39 ans, Juan Martinez Galdeano, qui était accouru à la caserne de la Garde civile de Roquetas del Mar à la suite d'une altercation pour demander à être protégé de ses poursuivants, est mort une heure et demie plus tard. Que s'est-il passé ? M. Martinez, un colosse de 1,90 m pesant plus de 100 kg, a refusé de se soumettre à un alcotest. Selon les images des caméras de sécurité, l'agriculteur a alors reçu une pluie de coups pendant deux minutes, alors qu'il se débattait férocement, allant jusqu'à mordre certains agents. Mais, alors qu'il était déjà pieds et poings liés, et maintenu par quatre agents de la Garde civile, leur lieutenant l'a frappé à sept reprises avec une matraque électrique et avec une matraque télescopique, toutes deux non réglementaires. L'autopsie n'a pas encore établi la cause exacte de la mort, mais a, en revanche, établi que M. Martinez avait consommé de la cocaïne, ce qui expliquerait son état d'excitation.

MATRAQUES ET IMAGES VIDÉO

Neuf gardes civils ont été d'abord suspendus puis inculpés ­ dont le lieutenant. Agé de 29 ans, il avait déjà fait l'objet de plusieurs plaintes pour violences. La décision de la juge d'instruction de les laisser en liberté provisoire a déclenché une polémique au niveau national et des manifestations à Roquetas del Mar, les habitants prenant parti pour ou contre la Garde civile.

On devait apprendre par la suite que les inculpés ont cherché à dissimuler l'usage des matraques et l'existence d'images vidéo de la scène, comme l'a confirmé José Antonio Alonso lors de sa comparution, jeudi 11 août, devant le Congrès des députés. M. Alonso a affirmé que le gouvernement "irait jusqu'au bout" , tout en précisant qu'il s'agissait d'un acte isolé. Le ministre a insisté sur le fait que c'est l'enquête interne de la Garde civile qui a permis de connaître l'existence des bandes vidéo. Il a aussi exclu le renvoi du directeur général de la Garde civile, le général Carlos Gomez Arruche, qui avait été demandé par le principal syndicat des gardes civils, par les nationalistes galiciens et par le parti de la Gauche unie, proche des communistes, qui lui reprochent d'avoir voulu minimiser les faits.

L'ancien ministre de l'intérieur du gouvernement conservateur de José Maria Aznar, Angel Acebes, a accusé son successeur de "ne pas avoir eu le courage de défendre la Garde civile" . Pour le dirigeant socialiste Diego Lopez Garrido, il est "scandaleux" que M. Acebes "ait interrompu ses vacances pour attaquer le gouvernement sans faire la moindre allusion à la mort d'une personne qui était venue demander protection, sans condamner les faits, sans faire allusion à la nécessité d'une enquête" . Les autres partis politiques ont jugé correcte l'attitude du gouvernement.

Martine Silber
source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-680181,0.html

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