Jeunes révolutionnaires de tous les pays...

liberation-mardi 09 août 2005 - 16:19
Douze mille jeunes de 144 pays

Jeunes révolutionnaires de tous les pays... IMAGE_T4_43222

La délégation de la jeunesse espagnole participe lundi à la cérémonie d'ouverture de la 16e édition du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Caracas, au Venezuela. Organisé depuis 1947 par la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD), le festival rassemble cette année plus de 12.000 jeunes venus de 144 pays. «Pour la paix et la solidarité, nous luttons contre la guerre et l'impérialisme»: c'est derrière cette banderole que les jeunes ont défilé lundi.

Citation :: «Les jeunes venus du monde entier clament l'urgence de créer un nouveau monde dans lequel prédominent la justice sociale et les plus hautes valeurs humaines», peut-on lire sur le site du festival, festivalmundial2005.org.ve.

Pour le président vénézuélien, Hugo Chavez, «les jeunes ont une mission historique, celle de rendre le monde meilleur».

L'origine de ce festival remonte à la seconde guerre mondiale. Alors que les armées s'affrontent, la jeunesse des pays alliés crée le Conseil mondial de la jeunesse, rassemblant plus de 30 millions de jeunes. A la fin de la guerre, ils décident de créer une Fédération mondiale de la jeunesse démocratique. Le premier festival est organisé en 1947 à Prague. Son objectif : «promouvoir la paix mondiale et informer les jeunes du travail à réaliser pour construire un meilleur avenir».

Ces festivals ne sont pas annuels mais organisés en réaction à un événement. En 1947 à Prague, les jeunes dénoncent les bombes atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. En 1949, c'est Bucarest qui est choisie alors que le monde est en pleine guerre froide. En 1968, Sofia accueille la révolte de la jeunesse contre la guerre du Vietnam. La fédération s'identifiant à l'idéologie socialiste, le festival est presque toujours organisé dans des pays du bloc soviétique. L'effondrement de l'URSS lui met donc un coup d'arrêt. Après une longue absence entre 1989 et 1997, il revient et s'installe à Cuba. Le dernier remonte à 2001. Il avait eu lieu pour la première fois dans un pays africain, à Alger.
(Libération.fr)

Tous unis contre l'impérialisme

Une déléguée angolaise participe lundi à la cérémonie d'ouverture. Pour les jeunes venus du monde entier, les journées sont chargées. Mardi, ils pouvaient assister à plusieurs conférences. Les intitulés des débats sont souvent évocateurs du combat de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique: «Défendons les droits des jeunes menacés par l'offensive idéologique de l'impérialisme et ses effets: le terrorisme et le terrorisme d'Etat, le néocolonialisme, le fondamentalisme religieux, le fascisme et le chauvinisme».

Sur le site officiel du festival, on explique que le «festival est une tribune de solidarité envers tous les peuples qui combattent l'ennemi commun pour parvenir à la paix, à l'indépendance et à l'autodétermination». Et pour ces jeunes, l'ennemi commun est l'impérialisme. Il est accusé de mener une «politique de coercition, d'agression et de saccage des peuples au quatre coins du monde» et dénoncé comme «le seul responsable de la terreur, du sang versé et de la souffrance des peuples». Il est également celui qui «mène à l'analphabétisme, à la faim, à la misère, à la sous-alimentation, à la négation des droits de l'homme et au pillage des ressources naturelles». Le message, aux accents révolutionnaire, est clair.

Anti-Américains

Des membres de la délégation vietnamienne assistent en costume traditionnel au premier jour des festivités, lundi. Les jeunes venant des pays de l'ex-bloc soviétique forment souvent les délégations les plus nombreuses du festival avec qui ils partagent une histoire commune.

Au cours de ce forum, les jeunes ne sont pas seulement réunis pour dénoncer qui les entoure. Dès janvier, ils se réunissaient pour mettre sur pied un programme commun d'actions au niveau local et au niveau national. Ils souhaitent par exemple «intégrer les jeunes dans les espaces de participation» ou encore «agir contre le blocus de Cuba, la présence de bases militaires des Etats-Unis en Amérique latine et toute politique belliqueuse et d'ingérence qui viole la souveraineté des peuples». Dans leur combat, la figure de Che Guevara n'est jamais loin. Sur le site du festival, une phrase du révolutionnaire est souvent répétée: «l'heure est au combat, le futur nous appartient».

Hugo Chavez ne les démentira pas. Le président vénézuélien s'est dit convaincu que «le désir de s'approprier les richesses pétrolières de certains pays, comme le Venezuela, est la raison fondamentale des attaques de l'impérialisme».

En musique

Des jeunes Vénézuéliens proposent des démonstrations de break dance lors du 16e festival des jeunes et des étudiants qui a débuté lundi. De la salsa au hip-hop, en passant par la rumba, les démonstrations artistiques sont nombreuses. A titre d'exemple, des groupes de salsa et de rumba des Caraïbes vont donner des concerts sur des scènes alternatives. L'Equateur a proposé de réaliser un concours de graffitis et de faire voir les groupes de danse indigène Mushui Yuyai Sisa et le Yunashunga. Un atelier de recherche théâtrale vénézuélien présentera «Pierre et le capitaine» de Mario Benedetti. Les pays du Nord participent également aux festivités. Le Canada va présenter la chorégraphie «Le rendez-vous des diablesses», un spectacle de danse moderne réalisé par des femmes. Au 16 festival des jeunes et des étudiants, la paix se défend aussi en musique.

source : http://www.liberation.fr/

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des pseudos alter-mondialistes.... patétique

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