wapasha Langue pendue
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| Sujet: un mouvement russe dénonçant les violences policières Jeu 28 Juil à 23:48 | |
| romandie-(©AFP / 28 juillet 2005 16h58) "Villes frappées", un mouvement russe dénonçant les violences policières - Citation :
- MOSCOU - Dénoncées fréquemment par les défenseurs des droits de l'Homme, les violences des forces de l'ordre contre la population civile en Russie ont donné naissance jeudi à un nouveau mouvement, baptisé Villes Frappées, qui exige notamment la démission du ministre de l'Intérieur, Rachid Nourgaliev.
Dans une douzaine de régions russes, des représentants des mouvements des droits de l'Homme ont décidé de créer ce mouvement "qui doit encore se faire enregistrer auprès du ministère de la Justice", a déclaré sa coordinatrice, Veronika Chakhova, journaliste de Blagovechtchensk (Bachkortostan) où une opération de police musclée contre des manifestants en décembre avait entraîné l'hospitalisation de plusieurs centaines de personnes.
Parmi les régions représentées figurent notamment la république caucasienne de Kabardino-Balkarie, les régions méridionales de Krasnodar, de Koursk et de Tambov, mais aussi Moscou, Ekaterinbourg (Oural) ou Nefteïougansk (Sibérie).
Dans la région de Tambov, quatre habitants de Rasskazovo sont en grève de faim depuis 16 jours pour protester contre le refus du parquet local d'ouvrir une enquête contre 14 membres de la police routière ayant passé à tabac trois femmes et deux hommes qui avaient refusé de passer un test d'alcoolémie, a raconté l'une des grévistes, Natalia Dragouchina.
"Oubliez la peur" pour vaincre "cette bête cagoulée et armée d'une matraque", a lancé Villes Frappées dans un appel aux régions rendu public lors d'une conférence de presse à Moscou.
Le texte évoque notamment des violences dans les prisons et les centres de détention d'Irkoutsk (Sibérie) et de Tcheliabinsk (Oural), et une opération policière à Elista (Kalmoukie) contre une manifestation de l'opposition en septembre dernier. Il demande aussi l'ouverture d'enquêtes indépendantes sur les exactions des forces de l'ordre.
"A Elista, les forces spéciales de la police (Omon) ont bloqué quelque 400 manifestants et les ont férocement battus", a déclaré Semion Nateev, chef du Centre kalmouk de défense des droits de l'Homme.
"Les violences, largement pratiquées par les militaires en Tchétchénie, sont désormais monnaie courante dans la Russie profonde", estime Villes frappées.
"A Blagovechtchensk, plusieurs policiers ayant participé aux violences contre les manifestants avaient servi en Tchétchénie", a relevé l'avocat Stanislav Markelov, défenseur des victimes de ces heurts au Bachkortostan (Volga). source : http://www.romandie.com/ats/news/050728145858.tt344t89.asp @+ | |
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