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 CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée

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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMar 24 Mai à 21:05

Citation :

Cette constitution on n'en veut pas !
par Union Syndicale SOLIDAIRES

La France vient de connaître une campagne référendaire inédite.

Inédite car, jamais probablement à ce niveau en France, une campagne médiatique et une propagande d'Etat n'ont essayé d'orienter les électeurs vers un seul choix possible.

Inédite parce que l'avenir de l'Europe, c'est-à-dire notre avenir, a été au coeur d'un débat public passionné qui nous est envié par toute l'Europe.

Cette campagne a été enfin l'occasion d'un engagement citoyen étonnant.

Des centaines de comités locaux ont vu le jour, des milliers de réunions publiques se sont déroulées dans toute la France.

Une véritable dynamique unitaire dépassant les clivages traditionnels a pu être créée.

Ce débat n'a pas porté sur la nécessité de la construction européenne mais sur ses modalités.

Or, c'est précisément le projet européen lui-même qui risque de se déliter si la concurrence entre les peuples est érigée en principe comme le propose, de fait, la constitution.

Alors que son adoption nous enfermerait dans le carcan du néolibéralisme, son rejet peut ouvrir des opportunités qu'il appartiendra aux peuples d'Europe de saisir.
Cette constitution on n'en veut pas !

* ON N'EN VEUT PAS car ce texte inscrit au coeur du projet européen, les principes doctrinaires du néo libéralisme : "la concurrence libre et non faussée", "la liberté de circulation des marchandises des capitaux et des services", une Banque centrale européenne indépendante des institutions politiques, c'est-à-dire hors du contrôle démocratique des citoyens.

* ON N'EN VEUT PAS car ce texte décline les principes du néolibéralisme dans une multitude de politiques économiques et sociales qui devraient relever du débat démocratique et de la décision citoyenne.

* ON N'EN VEUT PAS car la Charte des droits fondamentaux qui y est intégrée ne crée aucun droit social européen susceptible de rééquilibrer une construction européenne qui restera donc dominée par le primat de la "concurrence libre et non faussée".

* ON N'EN VEUT PAS car ce texte ne modifie pas fondamentalement le fonctionnement actuel de l'Union qui resterait ainsi marquée par l'opacité du mode décision et une absence de démocratie réelle.

* ON N'EN VEUT PAS car cette constitution serait extrêmement difficile à réviser puisqu'il faudrait l'unanimité des vingt cinq Etats, et bientôt probablement trente, pour le faire.
Un appel de syndicalistes contre la constitution européenne

500 responsables syndicaux venant principalement de la CGT, de la FSU, de l'Union syndicale Solidaires ont lancé un appel à rejeter le traité constitutionnel européen. Rapidement rejoints par des milliers d'autres militants syndicaux, ils affirment : "nous savons que nous avons besoin de l'Europe face à la mondialisation libérale et aux firmes transnationales. Il est urgent de lui donner de nouvelles fondations qui l'émancipent du libéralisme financier prédateur, qui la réconcilient avec le progrès social, la paix, la démocratie, le développement soutenable, la coopération entre les peuples de la planète".

Ils s'affirment "convaincus que le rejet du projet de traité constitutionnel est aujourd'hui la condition pour que cette Europe voie le jour. Ce rejet donnerait un nouveau souffle à tous ceux qui veulent construire une société plus juste et plus solidaire. C'est pourquoi nous appelons à rejeter le projet de traité constitutionnel ".

Alors que les médias essayent de convaincre les électeurs que le mouvement syndical est en faveur du traité constitutionnel, cet appel, qui prolonge de façon unitaire les prises de positions propres à chaque organisation, est la preuve éclatante du contraire.

Pour signer cet Appel depuis le site spécifique à l'initiative :
http://www.appeldes500.ras.eu.org

La France isolée ?

Les partisans de cette constitution n'arrête pas de le répéter : si le non l'emporte, la France sera, dixit Jacques Chirac, "le mouton noir de l'Europe". Le président de la République qui a évoqué par la suite les mânes de 1789 pour appeler à approuver cette constitution aurait dû se souvenir qu'à l'époque la France a eu à subir l'opprobre de toutes les monarchies d'Europe. Et il vrai que si le non l'emporte, nous serons isolés par rapport aux gouvernements européens qui mènent depuis des décennies des politiques néolibérales. Ces gouvernements seraient effectivement mécontents que le peuple de France rejète ces politiques.

Mais qu'en serait-il des peuples d'Europe ? Qu'en serait-il du peuple allemand, privé de référendum, dont une ministre indique que s'il avait lieu aujourd'hui en Allemagne "le oui serait balayé" (l'Express du 18 avril) ? Qu'en serait-il du peuple italien, privé lui aussi de référendum, qui a mené nombre de grèves générales contre les politiques libérales de son gouvernement ? Qu'en serait-il des Pays-Bas où une grève générale victorieuse vient de faire reculer le gouvernement et où le non est donné majoritaire dans les sondages ?

En fait, loin de nous isoler un non en France rencontrerait un écho fantastique chez les peuples d'Europe, comme cela avait été le cas lorsque la France avait refusé la guerre en Irak contre l'avis de la quasi totalité des gouvernements européens.

En votant non nous voterons pour tous les peuples d'Europe qui n'auront pas l'occasion de le faire, nous voterons pour tous ces peuples à qui leurs gouvernements ont même refusé un débat politique sur cette question.
Renégocier ?

Que se passerait-il si le non l'emportait ? Les partisans du oui affirment qu'il serait alors impossible de renégocier et que l'Europe serait ainsi bloquée. Ce n'est pas l'avis du vice-président actuel de la Commission européenne, Franco Frattini qui affirme (Le Figaro 27/04) : « L'Europe ne pourra pas aller plus avant sans la France. Avec un non français, il sera difficile de continuer à parler de Constitution. A mon avis, on va devoir rouvrir le débat public européen. Si la France, pays fondateur, vote Non, cela démontrera qu'il y a un déficit de légitimité populaire en Europe. Il faudra alors engager le débat bien plus largement, notamment avec les Parlements nationaux. On ne sait pas encore quelle forme prendra ce débat. Mais si un pays comme la France dit Non, on ne va pas le faire voter une deuxième fois. C'est impossible. Donc il faudra se poser et se demander : quelle Europe voulons nous ? Juste un marché unique ? Un espace commun de sécurité et de défense ? Ou autre chose encore... »

Une renégociation sera d'autant plus nécessaire que les règles actuelles de fonctionnement de l'Union inscrites dans le traité de Nice, présenté par ses signataires en 2000 comme « le meilleur texte européen signé depuis l'existence du Marché commun », ne sont pas adaptées à un fonctionnement à vingt-cinq pays et demain plus. Les gouvernements seront donc obligés de renégocier.
Appel européen de soutien au NON en France

Un appel européen pour soutenir le NON en France vient d'être lancé. Il regroupe des centaines de signatures d'intellectuels, de responsables associatifs et syndicaux venant de la plupart des pays d'Europe. Les signataires considèrent que le vote NON en France est décisif pour imposer une "autre Europe", une Europe des droits et de la solidarité entre les peuples.

Cet Appel confirme qu'un NON en France, loin de nous isoler, aurait un écho fantastique en Europe

Source/auteur : http://www.sud-aerien.org/
Mis en ligne le mardi 24 mai 2005, par Ludo

http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=6365
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wapasha
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMar 24 Mai à 22:31

bellaciao-mardi 24 mai 2005
ARRACHONS LES AFFICHES DU OUI. TOUTES !

C’est fini les scrupules "citoyens".

A la propagande médiatique ad nauséam pour le oui, il faut une riposte immédiate.

Meme ceux d’entre nous qui se voient comme de "bons citoyens" devraient mesurer le rapport de force et rétablir l’équilibre :

ARRACHAGE SYSTEMATIQUE DE TOUT AFFICHAGE EN FAVEUR DU OUI !


Citation :
J’ai déjà commencé. Mais je ne les arrache pas toutes. J’adore celle de l’UDF (la orange) : Barrer le OUI en noir et inscrire NON en dessous, ca pète et ca se voit de loin.
Citation :
dans mon quartier non plus on se géne pas

en plus comme celles des pubeux aucune affiche Ouiste ne dois polluer nos murs jusqu’au 29 mai

Attention cependant aux nervis du ps et pire de l’u.haine.p ils sont trés agressifs et peuvent facilement déraper
Citation :
Hihihi...

moi, dans ma rue j’ai vu du haut de mon appart, un mec qui mettait des tracts oranges pour le oui sur les voitures.

Je descendais pour les retirer quand ma copine est rentrée toute rouge comme une enfant qui vient de faire une bêtise, elle venait d’en arracher plein et de les plier pour les mettre dans ces poches...

Alors on a refait le même chemin que lui en sens inverse et on a tout retiré déchiré et mis dans le caniveau d’où ça n’aurait pas du sortir...

C’est seulement un peu plus tard, avec le recul, qu’on s’est dit qu’on avait été cons sur ce coup...
...
...
...
...
...
...
...
...
ben oui quoi, au lieu de les jeter les tracts, on aurait du les mettre dans une benne de recyclage ;oD
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15355

@+
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MessageSujet: Non à l’Europe d’Orwell !   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMer 25 Mai à 0:35

bellaciao-mardi 24 mai 2005
Non à l’Europe d’Orwell !

Citation :
Pour les tenants du Oui au référendum, ceux qui votent Non (le peuple) sont des ingrats (qui veulent jeter le bébé avec l’eau du bain) ou des fou (qui se tirent une balle dans le pieds, alors qu’il y a tant de piays qui voudraient en avoir une belle Constitution et qui peuvent pas).
Nous ne pouvons pas leur donner raison.


Pourquoi tant d’individu, en leur âme et conscience, vont dire Non? Justement parce qu’ils ont une conscience. Malgré le travail de décervelage et d’intimidation pratiqué depuis des mois. Ceux qui disent non se révoltent contre le monde orwellien qu’on leur propose, ce meilleur des monde où, justement, on n’aurait plus le droit de dire Non.
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15362

CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 Orwel
petit lien sympa que je rajoute :
http://grande-bretagne.net/orwellpage.htm

@+
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMer 25 Mai à 15:45

bellaciao-mercredi 25 mai 2005
Vous avez dit "machines à voter"?

j’ ai appris que pour le référendum certaines villes (Brest Le Havre)emploieraient des machines à voter, qui, bien qu’aggrées par le ministère de l’intérieur, ne présentent pas de garantie de fiabilités démocratiques ( pas de recomptage possible). Cela me semble scandaleux... vous êtes vous penché sur la question?

j’ai tapé sur google : référendum + machine à voter

(comme ça, on peut voir aussi la propagande officielle)

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15320
+ voir en bas les commentaires de l’article

http://www.ineditspourlenon.com/la_suite.htm
comment on discrédite les gêneurs....

http://www.foruminternet.org/forums...

http://www.a-brest.net/article430.html

je commence à avoir un peu peur.

De : gana

Citation :
Ca me fait très peur aussi. Si j’en crois l’article trouvable en cliquant sur ton dernier lien, la démocratie est très sérieusement en péril.

Eïnte.
Citation :
effectivement.....les commentaires de ce dernier articles montre bien les dangés de cette machine à voter qui ne laisse aucune trace du vote effectué....les magouilles sont possibles. Mais pourquoi accepter ce genre de machine ? c’est quand même fou ! quand on fait une carte bleu, on a bien un reçu ! bah là....rien. controler à postériori ? impossible aussi. c’est inacceptable.
Citation :
ca commence a puer l’embrouille comme vous dites

une solution trés simple bombardez d’emails de protestation les maires des villes concernées et exigez un vote normal a vous de vous organiser et en période electorale la pétoche de l’élu de la voix ouiste perdue est proportionelle a son arrivisme
Citation :
OUIIIIII !!!! Merci !!! Excellente idée 13h48 !!!
Je m’y lance
Citation :
Tout à fait !

On aurait dû faire une pétition, des manifs, des actions politiques et médiatiques pour exiger que la France n’utilise jamais ces machines à voter, ou alors avec de sérieuses garanties de transparence.

Pourquoi a-t-on laissé faire ???

Pourquoi n’avons-nous rien dit ni rien fait avant ????

Personnellement, je n’étais pas au courant, mais certaines personnes l’étaient forcément ! Depuis mars 2004 !!!
Citation :
Priére de relayer ce message le plus largement possible auprés des sites et des médias libres

tout le monde sachant que les ouistes sont prés aux pires saloperies pour leur oui de collaboration
Citation :
ABSOLUMENT !!! A DIFFUSER MASSIVEMENT !!!!

C’EST TROP GRAVE !!! CA DOIT SE SAVOIR !!!

Eïnte.
Citation :
Bonjour à toutes et à tous,

Au lien suivant :

http://mai68.org/ag/816.htm

Vous pourrez voir Raoul Marc JENNAR poser une question fort inquiétante :

« JAMAIS ILS NE SONT TOMBÉS AUSSI BAS DEPUIS 60 ANS, JUSQU’OÙ S’ABAISSERONT-ILS ENCORE ? Ils se sont tout permis ! Ne doit-on pas craindre que le 29 mai, ces gens qui n’ont reculé devant rien, n’hésiteront pas à trafiquer les résultats ? »

Voici comment vérifier s’il y a ou non tricherie :

Pour prouver que G. W. Bush avait triché (grâce aux machines à voter) aux précédentes présidentielles américaines, les Américains ont comparé les différences entre les résultats des sondages sortis des urnes et les résultats des décomptes finaux des votes.

Les sondages sortis des urnes sont très précis, on ne demande pas aux gens pour qui ils voteront peut-être dans quinze jours, on attend les gens à la sortie des urnes et on leur demande pour qui ils ont effectivement voté. C’est pas du tout pareil !

Les Américains ont comparé. Et ils ont trouvé que partout où il y avait des votes papiers, ou des votes par machines à voter mais avec un contrôle papier, les résultats du décompte final étaient conformes d’une façon très correcte avec les sondages sortis des urnes.

Par contre, partout où les Américains ont voté avec des machines à voter sans contrôle papier, les résultats des décomptes finaux étaient radicalement différents de ce que disaient les sondages sortis des urnes. Et toujours dans un sens favorable à G. W. Bush !

Voilà. Cette façon de prouver les choses est absolue.

Voir : http://bellaciao.org/en/article.php3?id_article=4175

Voici ma proposition :

Que les personnes qui habitent dans les villes où le vote se fera par machine à voter fassent très attention aux sondages sortis des urnes pour pouvoir faire des comparaisons !

Et de préférence, il serait bien que les partisans du NON fassent eux-mêmes un sondage sorti des urnes partout où il risque d’y avoir litige.

Peut-être divers partisans du NON commanderont-ils des sondages sortis des urnes auprès d’instituts fiables ?

Je pense que si cela est fait, ils auront du mal à tricher sans qu’on puisse le prouver !

ABOLITION DES MACHINES À VOTER !
A+
do
http://mai68.org

Post-scriptum : Faire circuler ce message me semble d’une importance extrême !
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15377

@+
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wapasha
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMer 25 Mai à 18:19

bellaciao-mercredi 25 mai 2005
L’esprit rebelle français brave la pasteurisation néolibérale

L’enjeu véritable du NON à la constitution européenne dans sa mouture actuelle, c’est le refus du « tout à l’économique », la défiance envers la réduction de l’homme en « homo oeconomicus ». Car, ce que la constitution européenne organise, jusque dans les moindres détails, c’est la soumission des individus européens, riches de leur spécificité, diversité, épaisseur historico-socio-culturelle aux diktats unilinéaires du marché européen (à moyen terme) puis du marché mondial (à long terme).

Citation :
Accepterons-nous que l’individu devienne une simple excroissance du marché, un accident de l’histoire économique ou bien ferons-nous en sorte qu’il demeure au centre du village ? Ferons-nous fi de tant d’années de luttes pour l’y placer, au centre du village ? Allons-nous pousser l’amnésie jusqu’au point d’oublier qu’il n’en a pas toujours été ainsi ? Indécrottables enfants gâtés, prodigues, dilapidant allègrement notre héritage social (les acquis sociaux).

Reconnaissons-le, nous vivons depuis des lustres sous l’occupation de marché. Tout ce qui constitue notre substance tombe irrémédiablement dans le système de la valeur marchande : nos relations aux objets sont devenues production/consommation de marchandises ; nos relations aux autres se réduisent petit à petit en production/consommation de services. Comment est-il possible que cela aille de soi ?

Ou sont donc passés le don, la gratuité, la générosité, la bienveillance, l’ouverture, la tolérance, la gentillesse, l’auto-dérision, l’ambivalence, l’imperfection, la faiblesse, le mystère, l’incertitude, l’humilité, l’émerveillement, l’irrationnel ... Balayés ! Verdict : non rentables !

Poissonrouge

« ... Si jamais le pays (la France) se réduisait à n’être qu’un spécimen de plus dans la cage du conformisme atlantique, écrit-il (Perry Anderson), il y aurait un grand vide dans le monde. Mais il dit aussi sa confiance dans la ténacité de cette résistance française au laminoir qui a eu raison, ou presque, de tant d’autres cultures originales (on peut penser par exemple à l’Italie, submergée par un consumérisme sauvagement individualiste, vulgaire et sans mémoire).... »

http://www.peripheries.net/crnt61.htm#anderson

" ... La contradiction qui sourde derrière le marché est la suivante : le produit -marchandise est vécu comme étranger à soi ; la réincorporation nécessite un effort considérable d’attractivité du produit ; mais l’obsolescence accélérée du produit provoque le désinvestissement du moi. Donc, le marché doit susciter à la fois l’attrait (acte d’achat) et le retrait (destruction pour renouvellement rapide). D’où un malaise permanent (l’impression qu’on a perdu quelque chose de vital)..."

http://poissonrouge.over-blog.com/article-115454.htm

De : poissonrouge
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15397

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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMer 25 Mai à 20:09

Des articles intéressants sur le sujet :

http://www.cie-joliemome.org/actualite.html#constitution

La Compagnie Jolie Môme est un groupe de théâtre militant et actif (cf. le post dans la section "Culture" : https://discutaction.forumactif.com/viewtopic.forum?p=1452#1452)
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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMer 25 Mai à 20:23

Citation :

Le chapître agricole : une autre raison de voter non au TCE

Le chapitre agricole du Traité constitutionnel européen : une analyse d'économistes, sociologues ruraux et autres experts de l'agriculture et du rural

La première réaction des analystes de l'agriculture et du rural que nous sommes est de considérer que l'élément le plus contestable du traité constitutionnel européen (TCE) est précisément son chapitre sur l'agriculture. Un projet de constitution n'a pas à donner de prescriptions de politique économique, quelle que soit leur nature et quel que soit le respect que l'on peut avoir pour l'héritage paysan des pays européens.

Etant entendu que la politique agricole n'a rien à faire dans le TCE, voyons tout de même quel traitement lui est réservé. Le principal argument mis en avant par les dirigeants du syndicalisme majoritaire et les partisans du oui pour défendre le TCE est qu'il élargit le rôle du Parlement européen en lui donnant la « codécision » avec le Conseil des ministres en matière agricole.

Cette affirmation est une demi-vérité. Elle ne vaut que pour les textes cadres (dits loi ou loi cadre européenne), catégorie que crée le TCE pour désigner les textes de base définissant les « objectifs » (art. III-231, par. 2) des organisations communes de marché et des autres mesures de la PAC.

Mais pour toutes les mesures d'application de ces textes cadres, qu'elles concernent la fixation des prix agricoles, des aides et des quotas de production ou les contributions des agriculteurs dans le cadre de la modulation des aides directes (art. III-231 par. 3) ou encore les compensations des handicaps naturels et les aides à la modernisation (art. III-230 par. 2), le TCE marque un recul du pouvoir du Parlement à qui il retire le droit d'avis que lui accordaient les traités de Rome et de Nice. Le TCE confie ces décisions stratégiques, qui déterminent les revenus des agriculteurs et les techniques qu'ils mettront en œuvre, aux seuls représentants des gouvernements agissant sur proposition de la Commission.

Cette consolidation du pouvoir de la technocratie exécutive bruxelloise suscite d'autant plus d'inquiétude que le TCE reprend pour le reste le texte même du traité de Rome, comme le faisait déjà le traité de Nice. Le copier-coller est si complet que point n'est besoin d'être un profond connaisseur de la PAC pour faire un saut dans le passé. Le lecteur du chapitre agricole du TCE se retrouve en 1957 quand les fondateurs du marché commun négociaient pour savoir quel type d'organisations communes de marché ils allaient instituer : de simples « règles communes en matière de concurrence », ou des « coordinations des organisations nationales de marché », ou des « organisations européennes de marché » avec des prix uniques « fondée sur des critères communs et sur des méthodes de calcul uniformes » ?

Comment interpréter l'anachronisme des dispositions du TCE ? Pourquoi effacer presque 50 ans de négociations agricoles quasi quotidiennes entre les Etats membres et avec les institutions européennes (Commission, Parlement et Comité économique et social) ? Deux interprétations sont possibles qui se cumulent :

1) la première est celle du mépris : les rédacteurs du TCE n'ont pas voulu perdre leur temps à se préoccuper de définir des clauses nouvelles adaptées aux problèmes actuels des agricultures européennes et aux demandes que leur adressent les sociétés ;

2) la deuxième est celle de la ruse : la reprise des dispositions apparemment obsolètes du traité de Rome donne en pratique un maximum de souplesse pour poursuivre le démantèlement des organisations de marché et préparer la disparition de la PAC et au mieux la renationalisation des soutiens à l'agriculture.

La seconde de ces deux hypothèses est d'autant plus vraisemblable qu'elle correspond à la méthode communautaire générale (souvent théorisée d'ailleurs par les politologues) selon laquelle l'obscurité même des procédures et décisions bruxelloises est une garantie de succès car elle empêche les gouvernés (et parfois aussi les gouvernants !) de mesurer leur contenu et leurs impacts … avant d'en subir les conséquences.

Si l'on considère que les agricultures européennes ne doivent pas être réduites à une monnaie d'échange dans la négociation commerciale mondiale car avec les secteurs agro-alimentaires elles constituent un des points forts des économies européennes,

Si l'on estime que l'abandon de la PAC menace aussi le développement des zones rurales, du fait du rôle irremplaçable que les agricultures jouent dans l'occupation des territoires, l'entretien des paysages et la création d'emplois,

Si l'on considère que les 10 (bientôt 12) nouveaux membres d'Europe centrale et orientale ont tout à perdre dans une libéralisation qui les confrontera à des concurrents beaucoup plus compétitifs sans leur donner les moyens de moderniser leurs agricultures,

Si l'on pense qu'il faut pour cela refonder la PAC sur une politique de prix garantissant aux consommateurs un approvisionnement stable et aux producteurs un revenu décent basé sur une répartition équilibrée de la production, sans porter tort aux agriculteurs du reste du monde par des exportations à prix subventionnés,

Si enfin on refuse que la constitutionnalisation des traités antérieurs ne soit en réalité un subterfuge pour constitutionnaliser le libéralisme économique à l'exclusion de toutes autres doctrines et politiques économiques,

Il faut alors, comme disent vouloir le faire la majorité des agriculteurs, dire non au TCE.

BERLAN Jean-Pierre (INRA) - BERTHELOT Jacques - BUISSON Michel (consultant) - DELORME Hélène (CERI) - KROLL Jean-Christophe (ENESAD) - LAURENT Catherine (INRA) - PERRAUD Daniel (INRA) - SERVOLIN Claude (INRA)

Envoyez les signatures sur ce email :
raoul.jennar@wanadoo.fr

nous les transmettons.

Merci.

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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyMer 25 Mai à 20:48

Citation :

Espérances frustrées à l’Est
La « Constitution » divise les opinions des Vingt-Cinq

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/04/SAMARY/12088
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wapasha
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyJeu 26 Mai à 14:48

bellaciao-jeudi 26 mai 2005
Au sujet de la Chartre des Droits Fondamentaux c’est-à-dire la partie II du TCE

Guy Braibant, un des auteurs de La Chartre des Droits Fondamentaux ­ Chartre écrite en 2000 - exprime son inquiétude au sujet des droits sociaux. Pour lui « on a fragilisé les droits fondamentaux ».
Il explique, dans le journal La Croix du 14/04/05, que la Chartre a été modifié mais pas à son avantage :


Citation :
"Mon premier mouvement aurait était de voter oui, mais La Chartre est précisément l’une des questions qui me font hésiter car ce texte telle qui l’a été adopté en 2000 à l’unanimité a été transformé. Ce n’est pas La Chartre initiale qui est incluse dans la constitution. La commission des Droits de l’Homme l’a d’ailleurs signalé il y a environ un an. Des termes de La Chartre ont été modifé en sorte que la porté des droits sociaux qu’elle contenait a été atténué. Nous avions fait de ces droits - droit à la santé, logement, au travail, etc ...- des obligations s’imposant aux États. Dans la nouvelle rédaction se sont plus que des possibilités. Avec la nouvelle formulation les droits sociaux sont fragilisés et un citoyen s’estimant lésé pourra difficilement faire valoir ceci devant un juge."

Dans cette Charte des droits fondamentaux que les zélateurs du oui annonce comme un progrès social, 30 des 53 articles emploient les mots « à le droit... » ou « l’union reconnaît et respecte ». Il n’existe donc aucun engagement ni garantie juridique que les droits en question soient promus dans les pays où ils n’existent pas, ni qu’ils soient maintenus dans les pays où ils existent.

L’union ne s’engage pas sur le droit à un revenu minimum, le droit aux allocations de chômage, le droit au logement décent, l’accès égal pour tous aux services publics et le droit à apprendre tout au long de sa vie. Mais aussi le droit à l’avortement ­ qui est d’ailleurs remis en cause dans l’article II-62-, droit à la contraception, le droit au divorce, droits qui n’existent pas dans certains États membres.

« Certaines "absences" sont inquiétantes » pour reprendre les dire de M.R. Jennar, économiste. Quand on compare le nouveau texte et la déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU : on constate la disparition de l’article consacré à l’interdiction d’arrestation et de détention arbitraires ;
le droit de pouvoir jouir des arts, de la culture, des progrès scientifiques ;
le droit de pouvoir prendre part à la direction des affaires publiques et de pouvoir accéder aux fonctions publiques ; et surtout la déclaration de valeur que "la volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics"

Citation :
Il s’agit bien là d’une dérive (manipulation ) sémantique. L a façon dont l’écrit a été utilisé révèle un sens orienté, donc une volonté de ne pas assurer une impartialité dans la définition des mots et donc des idées ; ce qui ouvre des champs d’interprétations possibles et very extensibles et une lecture très libérale, ultra capitaliste du texte par conséquent l’application, sans concessions, d’une dictature économique ( qui dans l’apathie générale c’est déjà malignement développé ! )
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15429

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyJeu 26 Mai à 15:09

bellaciao-jeudi 26 mai 2005
ON EST FOUTUS....

Amis Nonites tremblons...voici, dans la campagne du TCE, une intervention, qui risque de tout changer. Jusqu’ici nôtre situation était relativement confortable, car le NON caracolait en tête...mais dans la dernière ligne droite tout risque de changer.

Citation :
En effet, Reine du muguet de Compiègne, Miss Oise, Miss Picardie, Miss France, Miss Europe, finaliste de Miss Univers et de la Ferme Célébrités sans oublier Conseillère Régionale de Picardie... Élodie Gossuin vient de prendre position pour le oui.

Ne nous voilons pas la face...c’est la consternation dans le camp du NON...et il a de quoi être inquiet.

Voici les propos de la belle Élodie, tels qu’ils ont été retranscrits, dans un article publié par Le Parisien du 24/05/05

"L’Europe, c’est très important, c’est l’avenir des jeunes générations. Elle a besoin de nouvelles valeurs, portées avant tout sur l’humain. il faut que les gens comprennent que les règles appliquées lors de la création du Marché commun sont aujourd’hui dépassées. Elles ne correspondent plus à l’Europe actuelle, où les citoyens doivent occuper la première place.

Je crois en ce traité, il me satisfait dans ses facettes sociales et humaines, qui sont pour moi ce qui compte le plus. En outre, il garanti des frontières stables, et il est prometteur en terme de maintien de la paix et de la solidarité.

Personnellement je me sens à la fois française et européenne. Contrairement à ce que disent souvent ceux qui s’apprêtent à voter NON, je suis intimement convaincue que la France sera plus forte si le oui l’emporte.

Voter NON c’est être anti-européen !

Cependant si le NON devait l’emporter, je serais déçue, mais pas atterrée...il y aura bien d’autres batailles à mener."

Bon si avec tout ça, vous ne changez pas d’avis,et vous ne votez pas comme il faut...c’est que vous êtes bouchés à l’émeri.

Citation :
C’EST BAYROU QUI DOIT ËTRE FIER . A UDF QUAND TU NOUS FAIT RIRE .

bientot , ils vont nous sortir les mouchoirs pour nous dire que le NON c’est pas bien pour les classes aisés qui vont perdre leur petit bol de caviar et le champagne qui va avec , les manants de la France d’en bas qui vote NON , que des gaucho-xénophobo-nationalisto-révolutionno-utopico-arriérés .

tout ces gens de la France d’en haut UMP ,UDF ,PS ,MEDEF ,MEDIAS OFFICIEL ,ETC..... maintenant se lachent pour dire que le référendum , c’est pas bon pour les prolétaires car ils votent mal.
Citation :
"Je crois en ce traité, il me satisfait dans ses facettes sociales et humaines" loooool !!

les seule facettes qu’elle connais, sont celles du far à facette pour le maquillage !

wapasha

source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15439

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyJeu 26 Mai à 15:34

acrimed-Publié le jeudi 26 mai 2005
Un faux scoop du Monde au service du « Oui »

Souvent directeur du Monde varie. En septembre 2001, Jean-Marie Colombani nous décrétait « Tous américains » (13.9.01). Mais depuis son éditorial du 29 avril dernier, il nous veut à présent « Tous Européens ». C’est-à-dire, en langage colombanien, tous partisans du Oui au référendum. « On voit bien, a expliqué Colombani, que les arguments du non sont des arguments simples - non à ci ! non à ça ! - et que les arguments du oui font plus appel à la réflexion. » (France Culture, 26 mars 2005) Ceux du Monde font aussi appel à... l’imagination.


Citation :
Sur quatre colonnes à la « une », l’édition du 25 mai publie une information fracassante : « L’appel des syndicats européens pour le oui ». L’événement semble d’importance : au terme d’une campagne référendaire où l’inspiration libérale et socialement régressive du texte giscardien fut beaucoup débattue, un « appel » des syndicats européens en faveur du « oui » pourrait faire basculer plus d’indécis qu’un texte du patronat allant dans le même sens. C’est du moins ce que Le Monde espère et fait afficher.

CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 Affichette_QVM_25_5_05

Distribuée par milliers aux kiosquiers pour appâter le chaland, l’affichette commerciale du Monde insiste aussitôt sur cet « appel » syndical qu’on imagine prendre la forme d’un texte signé par de nombreux responsables de confédérations ouvrières européennes appelant les Français à voter oui.

Il n’en est rien. En guise d’« appel », Le Monde s’est contenté d’interviewer quelques dirigeants syndicaux : trois italiens, qui « déclarent au ‘Monde’ que l’Europe ne doit pas faire les frais des difficultés sociales de certains pays de l’Union », un allemand qui « aurait clairement voté oui », enfin Jacques Chérèque atrocement « déçu par la campagne et par la gauche ». Leurs propos, retranscrits en page 6 du journal, sont complétés par ceux de trois permanents de la Confédération européenne des syndicats, organisation dont Le Monde rappelle qu’elle s’est prononcé en faveur du traité en ...juillet 2004 [1].

Ainsi, « L’appel des syndicats européens pour le oui » n’existe pas. Le Monde a fabriqué et diffusé une information mensongère scriptée conformément aux convictions de son directeur et à celles de ses principaux actionnaires externes (Hachette, Pinault, Publicis). À la guerre comme à la guerre !

Dans Le Parisien du lendemain, François Chérèque s’empresse d’accréditer la mystification en évoquant cet « appel des syndicats européens ». Tant qu’à publier un vrai « scoop » vérifiable et vérifié, Le Monde aurait pu titrer sur « L’Appel de syndicalistes contre le projet de traité constitutionnel », lancé le 26 avril dernier par 500 cadres syndicaux français. Le 23 mai, l’agence Reuters a consacré une dépêche à cet appel bien réel. Vingt-quatre heures plus tard, Le Monde, décidément quotidien vespéral du oui, inventait un appel européen bidon, mais mieux ajusté à ses préférences.

Tout en professant son amour des « petits faits vrais », le grand journal de référence s’est rendu célèbre par ses faux scoops et ses vraies bévues (« Scandale de Panama » du financement du Parti socialiste inventé par Edwy Plenel en 1991, faux « plan fer à cheval » pendant la guerre du Kosovo en 1999, bagagiste de Roissy « interpellé en possession d’un arsenal » en 2002, affaire du RER D en 2004, etc.) Là, il ne s’agit pas d’une simple faute - ou faillite - professionnelle, mais bien d’une manipulation désespérée destinée à inverser le sens un scrutin populaire.

[Documentation : Acrimed et PLPL]

[1] Comme le relève Gérard Filoche, militant du Parti socialiste et partisan du « non », cette page est « totalement bidonnée » : « On ne saura rien, des 17 syndicats qui se sont abstenus, ni des débats qui traversent depuis de plus en plus tous les syndicats européens, y compris, récemment le grand syndicat suédois LO, sur l’opportunité de ne plus soutenir la Constitution européenne, ne serait-ce qu’à cause de la directive Bolkestein... On ne saura rien des débats qui font rage dans les syndicats allemands, face à la politique de Schröder, ni dans les trade unions face à celle de Tony Blair... On ne connaîtra pas la position de la FGTB belge ni du précédent dirigeant fondateur, Georges Debunne, qui appelle a faire barrage à cette constitution libérale... On ne saura pas qu’en France, 80 % des syndiqués, la CGT, FO, FSU, la CFTC, le dirigeant de la CGC, Sud-Solidaires, l’Unef sont contre la constitution, que l’UNSA s’est divisée en plein dans son congrès, et que la CFDT est, bien sûr, plus partagée que ne l’affirme son dirigeant Chérèque, le seul chef syndical qui soit politiquement engagé pour le « oui », mais qui est peu habitué à consulter sa base. »
source : http://www.acrimed.org/article2036.html

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MessageSujet: Union Européenne : alertez les bébés   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyJeu 26 Mai à 18:29

Citation :

Union Européenne : alertez les bébés

Le traité constitutionnel européen proclame le respect des droits de l'enfant. La section "enfants du musée de l'Europe" démontre le contraire. En effet la communication institutionnelle de l'UE destinée aux enfants, confiée à des sociétés privées spécialisées dans le marketing visant l'enfant prescripteur, est un exemple de pièges à mômes particulièrement révoltant. Sur le site de Novotel, la mascotte d'Accor et la mascotte de l'UE, créées par la même entreprise, invitent les chérubins, main dans la main à découvrir l'Europe...

Les recherches archéologiques démontrent que l'Union Européenne a fait des enfants une cible marketing. Les brochures, documents, albums à colorier, jeux sur internet, souvent voués à l'Euro, sont réalisés par des sociétés de marketing qui mettent également leur talent au services de société qui visent la cible "enfants". Dans le cas de la "mascotte de l'Europe" réalisée par la société NCS (Pas de Calais), on la retrouve même associée à une autre "mascotte", celle des hôtels Novotel.

CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 Doc-25182

CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 Doc-25183


En se rendant sur le site de cette filiale d'ACCOR, on constate que les "jeux" proposés sont exactement de la même facture que ceux proposés sur le site "Europa Go" sponsoriés par l'UE. Loin de protéger l'enfance de la publicité, la propagande de l'UE les visant en adopte les formes les plus médiocres par le biais de la sous-traitance, quand elle ne s'associe pas directement à leurs campagnes. L'UE a par ailleurs imposé, par le biais de la Directive "Télévision sans frontière" la publicité visant les enfants à un pays comme la Suède qui la considérait comme "contraire aux valeurs démocratiques" (lire à ce sujet un article de François Brune paru dans Le Monde Diplomatique de septembre 2004 qui montre combien les lois de la libre circulation des marchandises priment sur la protection de l'enfance : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/BRUNE/11449?var_recherche=suede ). La promotion de l'esprit d'entreprise dès l'école primaire est également au programme, via la BD "Boule et Bill créent leur entreprise en Europe", qui comporte par ailleurs la marque du sponsor sur chaque page (c'est une version en néerlandais qui a été mise à jour par les archéologues). Dans ce cas comme dans d'autres, l'UE agit comme un cheval de Troie du secteur privé dans des secteurs jusque là préservés. En choisissant les prestataires de service les plus médiocres...

Pour d'autres illustrations, rendez-vous dans la section "enfants" du Musée de l'Europe : http://europa-museum.org

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=37256
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyJeu 26 Mai à 19:07

bellaciao-jeudi 26 mai 2005
TCE : Jacqueline Penit-Soria : le recule imposé aux femmes (vidéo)

Citation :
Jacqueline Penit-Soria est biologiste au CNRS, membre du conseil scientifique d’ ATTAC

-la vidéo : http://ignoredby.free.fr/Media/Pol/jacqueline_ps.wmv


exposé qui dénonce les politiques libérales, que le TCE interine et que les femmes subissent de plein fouet : emplois précaires, taux de chômage superieure de 2 points à celui des hommes. Jacqueline Penit-Soria nous explique également la régression pour les femmes mais pour les hommes aussi que constitue l’abscence du droit fondemental des femmes à disposer de leur corps et du droit non négociable à l’IVG.
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15464

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyJeu 26 Mai à 23:21

altermonde.levillage- jeudi 26 mai 2005, Jean Dornac
Référendum : Réponse à Jacques Chirac

Analyse des extraits du texte de l’intervention du Président publiés sur yahoo.fr

J’ai choisi cette formule car je ne supporte plus de voir ou d’écouter, non pas l’homme, mais ce qu’il représente de souffrances pour un trop grand nombre de Français.


Citation :
jeudi 26 mai 2005 « Le rejet du traité serait vécu par les Européens comme un non à l’Europe »
Quels Européens ? Seuls les dirigeants de gauche et droite libérale au niveau européen ressentiraient cela. Ce qui est particulièrement insignifiant. On ne fait pas l’Europe pour quelques dizaines ou centaines de dirigeants, mais pour 450 millions d’Européens !

Passons sur la théâtralité d’une formule comme celle-ci qui ne peut que prêter à sourire...
« A l’heure de la décision, il est de mon devoir de vous dire les conséquences d’un non pour l’Europe et pour la France »

« C’est une illusion de croire que l’Europe repartirait de plus belle avec un autre projet. Car il n’y a pas d’autre projet »
Pas d’autre projet chez les dirigeants sans imagination, notamment sociale, puisqu’ils sont bloqués par l’idéologie libérale la plus arriérée.

« L’Europe serait en panne, à la recherche d’un impossible consensus... le monde, lui, continuerait à avancer d’une manière accélérée ».
Sauf si, les peuples du monde suivent l’exemple que le peuple Français semble s’apprêter à donner à ce monde étonné !

« Et quelle responsabilité face à l’Histoire, si la patrie des droits de l’Homme empêchait l’entrée en vigueur de la Charte des droits fondamentaux ! »
Charte des droits fondamentaux tellement bafouée que les pseudos conventionnels ont estimé que la Charte des Droits de l’Homme n’avait pas à être mentionnée !

« Quelle responsabilité si la France, pays fondateur de l’Europe, prenait le risque de briser l’union de notre continent ! »
Il ne briserait que l’entente des intérêts privés des politiciens, des patronats et autres profiteurs du continent et d’ailleurs ! Cette responsabilité-là est noble, n’en déplaise à M. Chirac !

« Si la France est affaiblie, si le couple franco-allemand est affaibli, si l’Europe se divise, ceux qui ont une conception ultralibérale de l’Europe prendront la main »
L’Allemagne du chancelier Schroeder est déjà suffisamment « affaiblie » par sa déroute électorale qui prouve que le peuple Allemand, tout comme le peuple Français, ne veut plus de la politique de destruction sociale faite en faveur des puissances d’argent !

« Ils le feront pour nous amener vers une Europe sans ambition politique, sans esprit d’indépendance, une Europe réduite à une simple zone de libre-échange. Et, ne nous y trompons pas, ce sont les plus vulnérables qui en souffriront le plus ».
Notre avenir, nous le prendrons en main en écartant, avec l’aide des autres peuples européens, la prééminence du marché, l’intolérable marchandisation de la vie et toutes les lois immorales du néolibéralisme.

« la France serait moins forte pour défendre ses intérêts ».
La France seule serait trop faible, bien sûr, et c’est pour ça que le NON de gauche est un NON pour l’Europe avec les autres peuples et enfin d’autres dirigeants, plus dignes, plus honnêtes envers les citoyens qui les ont élus.

« Bien sûr, nous continuerions à nous battre. Mais croyez-vous vraiment que nous pourrions défendre avec la même force nos intérêts économiques, sociaux, régionaux ou de sécurité ? »
Nos intérêts économiques, sociaux, régionaux, je parle des intérêts du peuple, ne sont plus défendus depuis près de 25 ans. Ce discours est particulièrement mal venu lorsqu’on sait qu’en France, par exemple, les salariés qui ne vivent que de leur salaire ont fait un bond en arrière de 50 ans ! (dernière étude du Cerc) Quant à nos intérêts de sécurité, avec le TCE, ils sont intégralement livrés aux USA !

« Croyez-vous que nous pourrions défendre avec la même influence la politique agricole commune ? »
Et quel paysan sérieux considère-t-il encore que ses intérêts sont défendus avec le PAC actuelle ? Soyons sérieux !

« croyez-vous que nous pourrions défendre avec le même poids notre modèle social ou notre exception culturelle ? ».
Le modèle social d’un pays qui compte 10% de chômeurs officiels, et bien plus si l’on comptabilise les très, très nombreux laissés-pour-compte, est un modèle mort ! Comment parler du modèle social d’un pays qui vient, en deux ans, de voir détruit son système de retraites et sa sécurité sociale ? C’est se moquer des Français que d’oser affirmer une telle chose ! En outre, nous savons qu’au travers du TCE l’exception culturelle n’était plus qu’un souvenir du passé... Tout ça manque de sérieux et d’honnêteté !

Lu sur le site de TF1, vendeur de cerveaux disponibles à Coca et consorts...

« Durant ce débat, il n’a pas seulement été question de l’Europe, je le sais. Des inquiétudes et des attentes se sont exprimées. J’en ai pleinement conscience. J’y répondrai en donnant une nouvelle impulsion à notre action. Cette impulsion vise à donner plus de solidarité, plus de dynamisme et à mieux faire vivre notre pacte républicain ».
Il serait intéressant de savoir pourquoi Jacques Chirac, qui est au pouvoir depuis 10 ans, ne s’aperçoit de ces problèmes et inquiétudes qu’à la veille d’un référendum crucial pour lui et les autres dirigeants européens... Peut-être s’est-il inspiré du discours de François Hollande et quelques autres socialistes libéraux... Ils nous disent, pour la deuxième fois en dix ans, de voter « Oui » d’abord, de préférence sans réfléchir, pour qu’eux ensuite changent les choses de l’intérieur... Nous attendons toujours et si nous ne prenons pas les affaires en main, nous attendrons à jamais !

La seule réponse possible au TCE néolibéral est et reste NON, du moins si nous aimons la démocratie et si nous voulons une Europe forte, digne, sociale, libérée de la tyrannie libérale.
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=2858

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyVen 27 Mai à 14:14

acrimed-Publié le vendredi 27 mai 2005
« Les syndicats ne sont pas tous favorables au TCE » (SNJ-CGT)

Nous publions ci-dessous un communiqué de sections syndicales CGT du Groupe Express-Expansion, et de la section syndicale CGT (majorité) du groupe L’Etudiant (Acrimed)

Citation :
La Une du Monde daté du 25 mai, « L’appel des syndicats européens pour le Oui ! », fait croire à un soutien unanime au Traité Constitutionnel (TCE) et à l’isolement des syndicats français. Ce n’est pas le cas. Le « quotidien de référence » synthétise ici les procédés de la quasi-totalité de la presse en faveur du Oui.

Plein feu sur une poignée de dirigeants :


Une page entière de 4 articles est consacrée à un faux scoop [1]. Avec pour pièces maîtresses deux interviews de dirigeants syndicaux (3 italiens et 1 allemand) : « Les syndicats européens s’inquiètent de la poussée du non en France » ; « Si le non l’emporte, ‘‘Bolkenstein sablera le champagne’’ ». Le 4e article nous apprend qu’ils ont signé, en tant que membre de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), une pétition à l’initiative du plus important syndicat français en faveur du TCE. Tous ces dirigeants ont-ils pris le risque de donner la parole à leurs militants ?
« La majorité des confédérations européennes soutiennent le traité », le titre du 3e article (de petite taille) a beau relativiser la Une, les minoritaires de la CES (les TUC britanniques, par exemple) ne sont même pas nommés.

Il faut chercher dans le 4e article une citation opportune de Laurent Fabius relevant « qu’il y a beaucoup de syndicats hostiles ou réservés à l’égard » du TCE. Seule l’opposition de la CGT et du président de la CGC, à titre personnel, est rappelée (La FSU, Solidaire, plusieurs fédérations de Sud, la Confédération Paysanne... sont oubliés). Isolés ? Ni en France, ni en Europe, mais ils n’ont pas pour autant la parole. Qui organise le « silence des syndicats français » annoncé en Une ?

Absence momentanée de « pédagogie » :

- Cherchez l’erreur : les syndicats patronaux sont aussi pour le Oui, comme l’UNICE, le Medef européen, bientôt dirigé par Ernest-Antoine Seillière. Il était moins discret contre la solidarité (35 heures, retraites, assurance maladie, Assedic...). Suggestion pour une enquêete : qui a retiré le porte-voix qu’il utilisait pour prôner la rigueur salariale ou le lundi de pentecôte travaillé ? Les médias, Bolkenstein ou Baroso ?
- Pourquoi rappeler 5 jours avant le 29 mai la position favorable de la CES, sans mentionner ses réserves ? Le sociologue Pierre Bourdieu critiquait cet organisme qui privilégie les discussions institutionnelles aux rapports de forces. Le Monde Diplomatique note que son dirigeant, John Monks, a entériné les lois anti-syndicales de Tony Blair. Cette fois, on aurait aimé plus de « pédagogie ».

Absence momentanée de « complexité » :

- Les arguments avancés frisent l’indigence, mais ne sont pas nuancés. « La Constitution est un compromis (avec qui ? à quel prix ?), elle a des insuffisances (lesquelles ?) mais c’est un progrès considérable (pourquoi ?)... », indique le dirigeant allemand qui avoue s’accorder sur ce point avec le chancelier Schröder. Précision : il applique en Allemagne la même politique que Raffarin.
- Quel crédit apporter à des intervenants qui ne décrivent pas la dynamique politique (la concurrence ultra-libérale) dans laquelle s’inscrit le TCE et ne citent aucun article à l’appui de leur position ? La presse, un bulletin paroissial ?

Ce qui ne mérite ni Une ni pleine page :

- Le dirigeant français se plaint de « n’avoir trouvé personne pour débattre avec lui ». Pourtant, mille « Collectifs pour le Non », constitués autour de militants politiques, syndicaux et associatifs, ont organisé des milliers de débats. Ils représentent théoriquement les trois-quarts des voix de Gauche d’avril 2002. Bien plus que les militants post-21 avril sur lesquels s’étaient extasiée la presse !
- Le Monde, et l’ensemble des médias, en fera-t-il autant, avant le 29 mai, pour la pétition des 6.000 syndicalistes français contre le TCE ? Leurs soutiens européens ? Les 15.000 signatures recueillies par les syndicats de journalistes du service public « contre la censure du non » ? Et les pétitions, restées lettres mortes, adressées par des associations et des syndicats de journalistes au CSA ?

Le syndicat des journalistes CGT appelle à voter NON

Ses militants ont décortiqué le texte, assistés à plusieurs meetings (pour le Oui, le NON), et appellent à voter contre un TCE contraire aux intérêts des salariés, notamment des journalistes. La Charte des droits fondamentaux, proclamée à Nice, y est certes intégrée, mais sa portée effective est restreinte par de multiples articles sacralisant le libéralisme économique et les marché (art.3 et 4...).

Le SNJ-CGT refuse que le droit au travail, une obligation garantie par la Constitution française, soit réduit au droit de travailler (art.75) dans une Europe qui organise le chômage et la régression sociale : seul le « marché intérieur » sera chargé de favoriser « l’harmonisation des système sociaux » (art.209).

Nous voulons une Europe solidaire entre l’Ouest, l’Est et avec les pays du Sud ! !

Sections syndicales CGT du Groupe Express-Expansion,
Section syndicale CGT (majorité) du groupe L’Etudiant

[1] Lire également Un faux scoop du Monde au service du « Oui ». (note d’Acrimed)
source : http://www.acrimed.org/article2037.html

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyVen 27 Mai à 14:25

bellaciao-vendredi 27 mai 2005
Les négociateurs des brevets des logiciels disent Non

Pour édifier le texte du collectif bellaciao, et après le débat qui eut lieu dans un café de Paris, je tenais à envoyer la copie du message suivant, en provenance de la liste infozone sur samizdat. Il s’agit des limites de la participation critique des citoyens, comme des parlementaires qu’ils convoquent pour les secourir... ceci édifiera qui s’illusionnerait encore sur la possibilité de modifier la constitution selon les règles qu’elle propose...

Ici, il s’agit plus particulièrement des brevets sur les logiciels , et cela permet encore de voir l’effet des lobbies à l’oeuvre :

******************


Citation :
Au NON de la Démocratie

Parce que nous défendons la libre circulation des idées et le libre accès aux connaissances, nous sommes depuis quelques années les témoins privilégiés de l’élaboration et de l’examen d’une directive de l’Union européenne concernant les brevets logiciels [1].

Michel Rocard, rapporteur pour le Parlement européen sur cette directive, qualifiait d’« inélégances » [2], le fonctionnement biaisé des institutions européennes, qui a fortement perturbé l’élaboration de la directive sur les brevets logiciels. Ceci, alors que les citoyens européens attendent que l’adoption de ce texte ne leur ferme pas -- on peut le craindre, pour longtemps -- les portes d’une société où l’information et la connaissance deviennent omniprésentes.

Ainsi, avec les eurodéputés, nous avons pu ensemble constater comment la Commission européenne -- que les eurodéputés n’ont la possibilité de renverser que pour des motifs de « gestion » - était perméable aux influences des lobbies représentant les firmes dominantes au niveau international. La proposition de directive sur les brevets logiciels, dont la Commission a eu l’unique pouvoir d’initiative, porte ainsi la signature de la BSA, la Business Software Alliance, conglomérat des géants de l’informatique, dominé par Microsoft [3].

Ensemble, nous avons dû travailler d’arrache-pied pour convaincre une majorité d’eurodéputés d’amender fortement en première lecture le texte de la Commission afin qu’il réaffirme que le logiciel n’est pas brevetable. [4].

Ensemble, nous avons vu comment la Commission et le Conseil des ministres, conseillés par des « experts » siégeant aux Offices des brevets, ont superbement ignoré tous ces amendements substantiels, sans donner de raison motivée valable [5].

Ensemble, nous avons déploré l’inefficacité du contrôle que sont censés exercer les citoyens et les parlements nationaux sur les décisions que prennent les représentants ministériels au Conseil : le ministre néerlandais votait à l’encontre du mandat reçu de la Tweede Kamer, en excusant sa position par une « erreur de traitement de texte » (sic !) [6] ; le gouvernement allemand en qui nombre de pays de l’Est avaient placé leur confiance, s’entendait avec la Commission pour proposer un amendement de dernière minute, retirant toute substance de son opposition revendiquée [7] ; le gouvernement français, n’arrivant pas à déjuger une position préparée par l’INPI [8], reniait hypocritement les engagements pris par son Président, en restant aveugle et sourd aux démonstrations prouvant que le texte auquel elle donnait son accord allait à l’encontre des louables intentions affichées par la France [9] ; l’Irlande, paradis fiscal pour la « propriété intellectuelle » [10] et qui assurait alors la présidence de l’Union européenne avec le parrainage de Microsoft, forçait la main à des États membres hésitants, tel que le Danemark, pour obtenir leur assentiment [11] ; etc. La liste des forfaitures commises au Conseil est encore longue [12], et ce texte, reniant le point de vue du Parlement européen, n’a cessé [13] d’être poussé pour finalement être adopté officiellement [14], après que la mobilisation des citoyens et de plusieurs États [15] avait dénoncé les tentatives de le glisser discrètement lors de réunions du Conseil sur l’Agriculture et la Pêche [16].

Ensemble, nous avons essayé de sortir cette importante directive du bourbier dans lequel elle s’enfonçait, en demandant officiellement à la Commission européenne de prendre en compte les problèmes des brevets mis en évidence lors du débat public et de présenter un nouveau texte [17]. Alors que cette demande était soutenue par une écrasante majorité de la commission parlementaire responsable [18], par la Conférence des Présidents des Groupes politiques représentés au Parlement européen [19] et par un vote unanime de ce Parlement en séance plénière [20], nous attendons toujours que la Commission donne une explication valable de son refus à cette requête de redémarrage. Mais le couple Commission et Conseil n’a pu, pour justifier son entêtement, qu’invoquer des « raisons institutionnelles pour ne pas créer de précédents dans les institutions européennes » [21].

Comment peut-on interpréter cela autrement que comme la volonté de ne pas remettre en cause leur omnipotence sur ces institutions ? Comment peut-on croire qu’une invitation d’un million de citoyens, telle que le prévoit l’actuel projet de Constitution pour l’Europe, à des conditions plus strictes et plus floues que le droit de pétition dont ils bénéficiaient d’ores et déjà, connaîtra un meilleur traitement ? Comment peut-on imaginer qu’une extension de la procédure de codécision, qui régit déjà cette législation sur les brevets logiciels, représente une avancée démocratique ?

Nous travaillons en ce moment pour que le Parlement réaffirme en seconde lecture son souci de l’intérêt commun [22], en dépit des lobbies du microcosme juridique et des groupes industriels [23] désireux de conforter leur position dominante. Alors qu’au cours de plus d’une année, Conseil et Commission n’ont réussi qu’à accoucher de définitions tautologiques et trompeuses, satisfaisant ces intérêts particuliers, nous réalisons avec le Parlement européen le véritable travail législatif, conjuguant la défense du patrimoine commun des européens et celle de la majorité économique, qui dans le secteur informatique européen est constituée des multiples PME du logiciel [ [24]. Mais même en y parvenant lors de cette seconde lecture parlementaire, buterons-nous toujours sur la conception très particulière qu’ont certains de la démocratie ?

La question à laquelle on nous demande de répondre dimanche prochain est très claire : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? ». Le sujet n’est pas de spéculer sur la facilité ou la difficulté de corriger ses graves erreurs. Il s’agit de donner une caution des citoyens à un texte qui reprend les dysfonctionnements dont nous sommes témoins, sans en corriger les causes profondes.

Parce qu’il est toujours préférable de ne pas laisser des considérations tactiques l’emporter sur les questions de fond, de ne pas oblitérer le texte, en le soumettant à un contexte hypothétique ; parce que nous avons confiance dans nos représentants élus directement, les eurodéputés ; parce que ce projet de Constitution ne donne, du fait de subtiles définitions de majorités, qu’un rôle secondaire au Parlement européen [25] ; parce que cette constitution ne propose aucun moyen de s’assurer que les instances les plus puissantes - Commission, Conseil, Banque centrale européenne - puissent être contrôlées par les Européens et parce qu’elle entérine au contraire le fait que ces instances échappent au contrôle des citoyens ; parce qu’il y a là une régression inacceptable des droits fondamentaux conquis par nos aïeux ; et enfin, parce que nous ne pouvons, de manière responsable, confier un tel héritage antidémocratique à nos enfants, nous affirmons un Non convaincu et profondément européen.

Mercredi 25 mai 2005.

Signataires - comprennent des personnes de samizdat

(...)

Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et n’engagent nullement les structures auxquelles ils appartiennent.


Source : http://infos.samizdat.net/article33...
[1] Les brevets logiciels en Europe : une courte introduction
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[2] Discours de Michel Rocard à la réunion de la commission parlementaire JURI avec le Commissaire McCreevy
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[3] Proposition de la Commission et Business Software Alliance (Mingorance)
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[4] Le Parlement européen vote de réelles limites à la brevetabilité
http://swpat.ffii.org/journal/03/pl...

[5] Conseil de l’UE 2004 : Proposition sur les brevets logiciels
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[6] Le parlement néerlandais oblige le ministre Brinkhorst à retirer son soutien à la directive sur les brevets logiciels
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[7] À l’unanimité le Bundestag dit : Non aux brevets logiciels !
http://gibuskro.lautre.net/news/bre...

[8] Les cabinets en propriété industrielle des grandes entreprises et l’INPI dictent-ils la politique du gouvernement français sur les brevets logiciels ?
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[9] Réponse à la position adoptée par la France au Conseil « Compétitivité » du 18 mai 2004
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[10] Un terme que nous trouvons idéologiquement chargé et dangereusement inconscient des différences significatives existant entre les différents domaines juridiques qu’il tente d’agréger.

[11] Dialogue Irlande-Danemark
http://www.elis.ugent.be/~jmaebe/no...

[12] Une courte majorité de ministres, influencés par un compromis bogué, approuve les brevets logiciels
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[13] La présidence du Conseil de l’UE programme l’adoption de la directive sur les brevets logiciels lors d’une réunion sur la pêche
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[14] La présidence du Conseil adopte l’accord sur les brevets logiciels en dépit du règlement intérieur du Conseil
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[15] La décision concernant la directive sur les brevets logiciels est retirée de l’ordre du jour du Conseil sur l’agriculture à la demande de la Pologne
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[16] Les brevets logiciels une fois de plus retirés de l’agenda de la Pêche à la demande de la Pologne
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[17] Soixante et un députés du Parlement européen poussent à un retour en 1re lecture
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[18] La commission parlementaire JURI vote pour un redémarrage avec une majorité écrasante
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[19] Le Parlement européen demande un redémarrage et la Conférence des Présidents adopte la motion de JURI
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[20] La Commission sous la pression du Parlement européen et du Danemark
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[21] La Commission ne redémarrera pas la directive sur les brevets logiciels, la DG MARKT redoute une approche équilibrée
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[22] Travail parlementaire européen sur les brevets logiciels en 2005
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[23] L’EICTA envoie Microsoft au Parlement européen pour représenter les PME
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...

[24] ->http://www.economic-majority.com]

[25] Le Parlement européen est grandement désavantagé par la procédure de codécision en seconde lecture
http://www.ffii.fr/article.php3?id_...
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15491

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyVen 27 Mai à 19:11

bellaciao-vendredi 27 mai 2005
Sarkozy fait pleurer la France et Chirac nous prend pour des cons !

RÉFÉRENDUM

Sarkozy fait pleurer la France !

Et Chirac nous prend pour des cons !


Citation :
Bonjour à toutes et à tous,

Il est environ huit heures moins le quart du soir, en ce jeudi avant le Référendum sur la constitution de l'Europe, et je regarde FR3 :

Sarkozy est en train de se faire plaindre et de pleurer devant tout le monde à la télé sur ses prétendus malheurs de famille !

Il a vraiment l’air sincère, quel comédien ! donc, ça prouve bien qu’il faut voter Oui puisque ce manipulateur nous le dit !

À ? tiens ! maintenant, il parle du NON qui prend l’Europe en otage : c’est bien là le langage du pouvoir !

A+
do
http://mai68.org

Post -Scriptum :


1°) Un journaliste à moustache a voulu demander à Sarkozy comment il se faisait que les mauvaises nouvelles sur sa famille se soient répandues lundi comme une trainée de poudre ; et il se demandait pourquoi, comme s'il avait quelques doutes sur l’origine de la fuite !

Mais, Sarkozy ne l’a pas laissé terminer, et en a profité pour se faire plaindre un peu plus encore, disant que les partisans du NON étaient tellement vicieux qu’ils étaient capables de n’importe quoi pour lui faire du mal.

Mais, nous, qui savons que le vicieux, c’est Sarkozy lui-même ! Demandons-nous : et si la fuite sur cette information, peut-être entièrement fausse, avait été organisée par Sarkozy lui-même afin de pouvoir nous jouer la comédie qu’il vient de nous jouer ? !

Cliquer ici pour lire Raoul Marc JENNAR : JAMAIS ILS NE SONT TOMBÉS AUSSI BAS DEPUIS 60 ANS, JUSQU'OÙ S'ABAISSERONT-ILS ENCORE ?

2°) Ensuite, j'ai vu aussi le chichi déchu :

Chirac a menti sur TOUT !

Il est incroyable !

Et c’est pourquoi il ne sera pas cru !


Citation :
Quant à De Villier, puisque, même s’il n’est pas de notre bord, c’est quand même lui qui a donné l’info la plus marquante au débat qui a suivi sur Propaganda 2, il a dû se battre pour pouvoir dire à peu près :

Tout en bas à droite de la page 165 de l’exemplaire de la Constitution que le gouvernement vous a envoyé par la poste : oh ! surprise ! mais QUI donc est le dernier signataire de l’acte final de la Constitution ? CEST LA TURQUIE ! C’est rigolo, NON ? [l’acte final débute en page 163]

Qu’on soit pour ou contre l’entrée de la Turquie dans l’Europe, on a tout de même de quoi s’interroger sur l’honnêteté des partisans du Oui, qui nous avaient bien caché cela !

Il a dû supprimer par ce fait un bon nombre de Oui de droite !
Citation :
À part Chirac qui, depuis un bon bout de temps maintenant, a appris à fermer sa grande gueule sur le sujet, les dirigeants de droite qui ont pris partie pour le Oui ont tous dit haut et fort qu’ils étaient CONTRE l’entrée de la Turquie dans l’Europe.

C’est sur cette quasi-promesse que repose le Oui de droite !

Vous connaissez probablement dans votre entourage quelqu’un de droite qui va voter oui à cause de cette quasi-promesse.

Faites lui circuler l’info de de Villier... et dites-lui de la transmettre à ses connaissances...

Si tous ces gens de droite, qui n’acceptent de voter oui que parce que les partisans du oui de droite (Sarkozy, Simone Veil, etc.) ont clamé haut et fort qu’ils étaient contre l’entrée de la Turquie en Europe, s’ils apprennent tous l’info qu’a donné de Villier, il n’y aura plus de oui de droite ...

Et le NON gagne à 80% !

Et ça supprime du coup toute tricherie possible. Sinon... panpan cucul !
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15512

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyVen 27 Mai à 23:58

bellaciao-vendredi 27 mai 2005
TCE : le mauvais coup antidémocratique enfin dévoilé officiellement

Citation :
il fallait s’attendre a ce que les politicards pro-oui nous mijotent une arnaque de derniére minute.

faire revoter les francais si le NON gagne au référendum, les donneurs de lecons de démocratie qui nous refont le même coup que l’Irlande et le Danemark qui ont voté NON aux différents scrutins européens et qui retournérent dans les isoloirs pour mieux revoter.

les partisans du oui avancent sans arret que l’Europe sera un éspace de démocratie , alors je leur pose la question, faire revoter les francais parce qu’ ils ont mal voté est’il démocratique.

si cette Europe qui se dit respectueuse des peuples commence par ne pas reconnaitre les élections qui ne l’arrange pas ,comment avoir confiance dans le futur , et comment ne pas douter des visées antidémocratiques et pro-fric de ses dirigeants.

Citation :
DERNIER SONDAGE 21 heures 21 - IFOP ANNONCE LE NON A 56% + 2 POINTS.
WHAAAAAAAAAAAOUOUUUUUUUUUUUUUUU ! CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 1053178878
source :

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15535

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptySam 28 Mai à 12:24

yahoo-vendredi 27 mai 2005
Edito de Bernard Cassen : ''contre-vérités''

(Paris) - Nous avions pu constater, dans un éditorial précédent, que Nicolas Sarkozy faisait une lecture parfaitement exacte de la Constitution en montrant tout le parti à en tirer en vue de mettre à bas le « modèle social français ». Nous avions également constaté que Ségolène Royal n’hésitait pas à étaler sur un plateau de télévision son ignorance du contenu de ce texte. Dans son allocution d’hier soir, Jacques Chirac a témoigné, délibérément ou pas, de la même méconnaissance du traité qu’il demande aux Français de ratifier, en lui faisant dire exactement l’inverse de ce qu’avait affirmé le président de l’UMP : « Le traité conforte-t-il notre modèle social ? Oui ».


Citation :
Faute de place, on se contentera ici de commenter, entre autres affirmations contraires à la vérité, deux points du discours présidentiel. La Constitution, nous dit Jacques Chirac, « va tirer tous les pays par le haut ». Enorme ! L’article III-207 précise en effet que « la loi ou loi-cadre européenne ne comporte pas d’harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des Etats membres ». C’est le marché « qui favorisera l’harmonisation des systèmes sociaux » (III-209. A-t-on jamais vu le marché et la « concurrence libre et non faussée » tirer les normes sociales par le haut ?

Le chef de l’Etat continue dans cette veine en s’interrogeant sur les conséquences du « non » : « Croyez-vous que nous pourrions défendre avec le même poids notre modèle social et notre exception culturelle ? ». De quelle exception culturelle veut-il parler, alors que le terme ne figure même pas dans la Constitution ? S’il fait référence aux accords commerciaux internationaux, la Constitution offre beaucoup moins de garanties que le traité de Nice. Ce dernier maintenait la règle de l’unanimité (c’est-à-dire le droit de veto) pour la fixation du mandat du commissaire européen chargé du commerce dans les négociations à l’OMC pour tout ce qui concerne l’éducation, la santé, la culture et l’audiovisuel.

La Constitution est très en retrait sur ce dispositif : elle ne maintient la règle de l’unanimité en matière de commerce des services culturels et audiovisuels que si un Etat peut faire la preuve qu’un accord dans ce domaine « risque de perturber gravement l’organisation de ces services au niveau national et de porter atteinte à la responsabilité des Etats membres pour la fourniture de ces services » (II-315-4 b). En d’autres termes, la charge de la preuve incombe à l’Etat potentiellement victime d’une initiative du commissaire chargé du commerce. De plus, la Constitution ne précise pas qui tranche en cas de désaccord... En matière de protection, on peut faire mieux ! M. Chirac aurait également pu faire mieux en matière de souci de la vérité.

Bernard Cassen

Titulaire d'une chaire européenne Jean-Monnet de sciences politiques, Bernard Cassen est professeur émérite à l'Institut d'études européennes de l'université Paris 8. Il est par ailleurs journaliste et directeur général du "Monde diplomatique" et Président d'honneur d'Attac. Chaque jour, il propose sur Yahoo Actualités des analyses critiques sur le traité établissant une Constitution sur l'Europe et sur le débat qu'elle provoque en France et dans le reste de l'Europe.
source : http://fr.news.yahoo.com/050527/295/4frd8.html

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptySam 28 Mai à 16:05

bellaciao-samedi 28 mai 2005
Instituts de sondages et manipulations des chiffres

Aujourd’hui, la SOFRES donne le NON gagnant mais en perte de 3 points. Il est estimé aujourd’hui à 51 %.


Citation :
Je sais par expérience personnelle que les instituts de sondages ne sont pas souvent assez opaques. J’ai été sondé, j’ai vu ce dont les instituts de sondages sont capables pour faire pencher la balance d’un côté ou d’un autre. Quand on sait qui finance les instituts de sondages, on peut avoir une idée de leur teinte politique.

Le fait qu’hier à 19h, le NON était donné gagnant à 51 %, à 22h il était gagnant à 54 % et aujourd’hui, il retourne à 51 %, comme par hasard pour le dernier sondage de la campagne. Laisser croire que tout est encore possible, que le NON peut perdre tout autant que gagner, ceci afin de permettre au suspens de durer pendant toute la journée d’aujourd’hui, mais surtout pour scotcher les gens devant les émissions de demain soir pour le décompte des voix.

Ce type de procédés attire à coup sûr un fort audimat car les un-es ont tout espoir de renversement de tendance et les autres ont peur de perdre.

Personnellement, je crois sincèrement que dans les sondages, y compris ceux qui donnaient le NON gagnant à 54%, les chiffres sont revus à la baisse.

De plus, les instituts de sondages se basent sur l’avis supposé d’environ 1000 personnes à chaque fois. Lors des changements constatés (+3 ou -4 points), ce ne sont pas des personnes qui changent d’avis mais 1000 autres personnes interrogées (qui ne peuvent pas, à elles seules, représenter 60 millions de personnes qui composent la population en France).

La façon la plus sûre d’avoir un résultat qui se rapproche de la réalité des intentions de votes à l’échelle nationale (et encore, en gardant en tête que les chiffres peuvent être aisément manipulés grâce à l’opacité des procédés des instituts de sondages) serait donc d’additionner les résultats des sondages que nous avons eus depuis les 1ers sondages sur le TCE et de diviser pour faire l’estimation précise en pourcentages.

Le NON a été donné gagnant depuis plus de 20 semaines.

Citation :
Si l’on examine le taux des personnes n’ayant pas exprimé leur intention de vote dans deux des derniers sondages d’hier, cela donne :

SOFRES : 21% n’expriment pas d’intention de vote, 51% disent NON, 49% disent OUI
IFOP : 9% n’expriment pas d’intention de vote, 56% disent NON, 44% disent OUI

et cela le même jour.

On peut donc se demander pourquoi il y a tant de différence d’un sondeur à l’autre en ce qui concerne ceux qui ne s’expriment pas.
On est vraiment tenté de croire que c’est la manière de sonder qui est en cause : soit la façon de poser les questions, le ton pour les poser, etc...

Qu’en pensez-vous ?
Citation :
Je pense que les instituts de sondages n’interrogent pas les mêmes personnes.

La SOFRES a interrogé 1000 personnes et IFOP 1000 autres personnes.

Mais c’est vrai que l’on n’a pas la moindre information sur la façon dont la question est posée et comme je le disais, les instituts de sondages ont un réel problème d’opacité.

A titre personnel, lors d’une élection où à l’époque je m’apprêtais à voter Verts, j’ai été sondé. Sur la liste on avait entre autres Les Verts et Génération Ecologie.

Lorsqu’on m’a demandé pour qui je comptais voter, j’ai dit Les Verts. Et mon interlocutrice a plusieurs fois, et malgré mes énergiques protestations, voulu comprendre "Génération Ecologie"

Eïnte.
source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15559

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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyDim 29 Mai à 15:34

Va-t-elle dire oui ? a-t-elle dit non ? Une parabole à regarder aujourd’hui :

voici, communiqué par E. Chouard, un lien qui mérite le détour : http://www.nouveauxmessagers.com/


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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyDim 29 Mai à 19:37

bellaciao-dimanche 29 mai 2005
liste des ville ou les machines electroniques a voter seront présente

des villes ou on applique le vote electroniqueDanger risque de maneuvres électorales

Communes autorisées à utiliser des machines à voter en France en 2004 décret no 2004-454 du 27 mai 2004 décret no 2004-901 du 30 août 2004 (Source : Ministère de l’Intérieur)


Citation :
(Ain) Bourg-en-Bresse

(Alpes-Maritimes) Cannes : expérimenttation dans 5 bureaux

Nice : Système NEDAP Expérimentation dans 2 bureaux lors des élections cantonales et régionales de mars 2004.

Villeneuve-Loubet : Système NEDAP

(Bouches-du-Rhône) Gémenos Marseille

(Charente-Maritime) Royan

(Cher) Bourges

(Corrèze) Brive-la-Gaillarde

(Côte-d’Or) Dijon

(Drôme) Bourg-de-Péage : système NEDAP http://linuxfr.org/%7ESnark_Boojum/... commentaires d’Hubert Guillaud - 18/05/2004

Machines à voter : ping-pong - 04/06/2004 Hubert Guillaud répond au(x) maire(x) de Bourg-de-Péage

A terme, Bourg-de-Péage devra changer de machines -13/10/2004 http://leromanais.free.fr/2004/10/m...

(Deux-Sèrvres) Niort

(Essonne) Bures-sur-Yvette Evry Juvisy-sur-Orge Linas

Orsay : Système iVotronic

Villebon-sur-Yvette

(Finistère) Brest : Système NEDAP - 84 machines louées information mairie de Brest http://www.mairie-brest.fr/election...

le maire de Brest s’exprime sur le vote électronique - 28/04/2004 http://www.teag-bretagne.org/teag/d...

témoignages et analyses après les élections cantonales et régionales de mars 2004 http://www.teag-bretagne.org/teag/d... Lettre de contestations et remarques, par Chris Perrot - 13/06/2004 Le Conseil de l’Europe "balise" le vote électronique http://www.teag-bretagne.org/teag/d...

Les Verts demandent au Maire de Brest d’appliquer les recommandations - 18/10/2004 http://www.brest-ouvert.net/article...

(Gironde) Mérignac

(Haute-Garonne) Castanet-Tolosan Toulouse

(Hauts-de-Seine) Boulogne-Billancourt 3 machines à voter testées à la mairie forum sur le site internet de la ville de Boulogne-Billancourt

Issy-les-Moulineaux

Suresnes : système NEDAP information mairie de Suresnes

(Hérault) Juvignac

(Ille-et-Vilaine) Rennes Saint-Malo : achat de 10 machines à voter

(Isère) Grenoble : système NEDAP tract publicitaire de la ville de Grenoble pour l’utilisation de la machine à voter NEDAP http://www.teag-bretagne.org/

Meylan : Système iVotronic - achat des machines à voter information mairie de Meylan http://www.ville-suresnes.fr/fr/mac...

document de propagande de la Mairie de Meylan http://www.meylan.fr/MeylanWeb/comm...

commentaire de Julien Puydt (Source : Linuxfr.org) http://linuxfr.org/%7ESnark_Boojum/...

(Loiret) La Ferté-Saint-Aubin

(Marne) Châlons-en-Champagne

(Meurthe-et-Moselle) Vandœuvre-lès-Nancy "Une étrange invitation..." par David Glaude - Poureva.org - 13 juin 2004 http://www.poureva.org/article.php3...

(Morbihan) Lorient Système NEDAP - 45 machines

Questembert

(Nord) Dunkerque Fort-Mardyck Saint-Pol-sur-Mer

(Oise) Beauvais

(Pyrénées Orientales) Perpignan

(Haut-Rhin) Colmar Mulhouse Système NEDAP - 3 machines achetées

http://www.teag-bretagne.org/teag/d...

http://www.teag-bretagne.org/teag/d...

(Rhône) Chazay-d’Azergues Sainte-Foy-lès-Lyon

(Seine-Maritime) Le Hâvre

(Seine-Saint-Denis) Aulnay-sous-bois Rosny-sous-Bois

(Val-de-Marne) Marolles-en-Brie Saint-Maur-des-Fossés

(Var) Six-Fours-les-Plages

(Vaucluse) Orange

(Vendée) Les Herbiers Système NEDAP

(Vienne) Vouneuil-sous-Biard

(Vosges) Ramberviller

(Yvelines) Versailles

Plus d’informations sur ces deux sites

http://www.teag-bretagne.org/teag/d...

http://www.teag-bretagne.org/teag/d...

Donc méfiance et vigilance on sait que cette forme electronique de voter ne laisse aucune traces papiers et n’est pas fiable

Pour les villes concernées demander a assister en priorité au dépouillement des scrutins


Citation :
Pour les machines à voter, ce référendum est un petit tour de piste d’expérimentation de la magouille (ça jouera surtout si les résultats sont serrés).
Mais en France le jour J de ces machines à magouiller, ce sera la présidentielle de 2007.
Petite devinette : quel est le ministre de l’intérieur qui a mis sur les rails (presque en catimini) cette réforme des moyens de voter ??? Sarkozy, bien sûr (en même temps que la carte d’identité électronique à puce - à ce propos, il serait bon que vous alliez en masse sur le site de la Fédération des Droits de l’Homme, signer la pétition-)
Et qui à votre avis compte bénéficier de la nébuleuse des votes sans contrôle papier, en 2007 ?
Il revenait du ranch de son grand ami Bush quand il a eu cette idée, je crois. Rapport de cause à effet ? Pour les deux ans qui viennent, on a intérêt à se battre contre cette réforme, si on ne veut pas devenir tout à fait une démocratie-croupion !
Citation :
en plus de la petition, venez apporter votre plus que parfait repondant ici, face au ministere "competent" : http://www.foruminternet.org/forums/list.php?f=16

et tant qu’a faire, vu que ces tours de cartes ne sont que les premices à pire, diffusez bien ceci : http://terrientespasrien2.free.fr/download/Bombe%20Informative.pdf

pour ce qui reste de liberté, merci.

wapasha
source :
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=15615

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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 EmptyDim 29 Mai à 19:53

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(Haute-Garonne) Castanet-Tolosan Toulouse

A mon bureau de vote à Toulouse c'était des ptits papiers, pas des sales machines de m ... :D
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MessageSujet: Re: CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée   CONSTITUTION EUROPÉENNE, Une Constitution piégée - Page 5 Empty

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