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 Le chômage, point noir du bilan de Jacques Chirac

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wapasha
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wapasha


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MessageSujet: Le chômage, point noir du bilan de Jacques Chirac   Le chômage, point noir du bilan de Jacques Chirac EmptySam 7 Mai à 14:54

reuters- Sat May 7, 2005 10:14 AM CEST
Le chômage, point noir du bilan de Jacques Chirac
Citation :
Le chômage, point noir du bilan de Jacques Chirac 2005-05-07T081942Z_01_NOOTR_RTRIDSP_1_OFRTP-FRANCE-CHIRAC-ANNIVERSAIRE-ECONOMIE-20050507 PARIS (Reuters) - Pas plus que son prédécesseur socialiste François Mitterrand le président Jacques Chirac n'a trouvé de remède au chômage de masse, dix ans après son élection et la promesse de réduire la "fracture sociale" en France.

Au premier trimestre 1995, 11,6% de la population active est officiellement au chômage. Dix ans plus tard, on en est encore à 10,2% (23,1% pour les moins de 25 ans fin mars 2005 contre 27,4% au premier trimestre 1995).

"En dix ans, ce n'est pas très glorieux. On reste dans un chômage de masse", commente l'économiste de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) Eric Heyer.

Le bilan général d'une politique dont Jacques Chirac n'a eu la maîtrise que pendant cinq ans - de mai 1995 à la dissolution de l'Assemblée nationale d'avril 1997, qui a éloigné la droite du pouvoir pendant cinq années, et depuis sa réélection et la défaite de la gauche en 2002 - est au demeurant très contrasté.

La France a réussi son passage à l'euro, ce qui n'était pas acquis en 1995, mais au prix d'une politique de rigueur qui a contribué à "casser" la croissance (1,1% en 1996) et à propulser le chômage à 12,2% de la population active début 1997.

Les déficits publics ont été ramenés de 5,5% du PIB en 1995 à 3,7% en 2004, ce qui reste supérieur aux 3% imposés par les critères de Maastricht, mais la dette publique est passée de 48,4% du PIB en 1994 à 65,6% en 2004 (1.066 milliards d'euros).

Quant aux réformes des retraites et de l'assurance-maladie, beaucoup - économistes, hommes politiques, syndicalistes - doutent qu'elles suffiront à régler le problème du financement des pensions et de la Sécurité sociale.

Jacques Chirac n'a tenu jusqu'ici qu'en partie sa promesse de baisser l'impôt sur le revenu d'un tiers en cinq ans. Et si l'impôt sur le revenu a baissé de 10% depuis 2002, le taux de prélèvement obligatoire a été supérieur en 2004 (44,1% du PIB) à ce qu'il était en 1995 (43,6%), en raison notamment de la hausse d'autres prélèvements comme la Contribution sociale généralisée.

Alstom a été sauvé mais le gouvernement a laissé le Canadien Alcan acheter Pechiney, autre fleuron de l'industrie française.

La balance commerciale française a replongé dans le rouge en 2004 avec un déficit de près de huit milliards d'euros, inégalé depuis 1992. Certes, la flambée des cours du pétrole pèse lourd et les exportations françaises ont malgré tout atteint le niveau historique de 341 milliards d'euros l'an dernier.

CROISSANCE SANS EMPLOI

Ces chiffres cachent cependant un mal plus profond.

"Ce qui m'inquiète, c'est que, depuis le milieu des années 1990 et avec une accélération depuis le début de cette décennie la France perd de façon considérable des parts de marché dans le commerce mondial", explique Patrick Artus, responsable des études économiques à la banque d'investissement Ixis-CIB.

"Quand vous regardez les exportations de la France depuis 2000, tous les ans elles augmentent de 5% à 7% de moins que le commerce mondial", ajoute-t-il. "C'est dû à des pertes de parts de marché pour tous les produits, sur toutes les destinations."

Il impute notamment ce phénomène à la faiblesse de la recherche et développement dans les entreprises françaises et estime que le gouvernement fait une "grave erreur d'analyse" en "niant la désindustrialisation et les délocalisations".

"On peut au moins reprocher aux gouvernements français qui se sont succédés de n'avoir rien fait. La première tentative de réaction doit quand même être attribuée à Jacques Chirac, c'est l'Agence pour l'innovation industrielle de Jean-Louis Beffa (PDG de Saint-Gobain)", souligne-t-il. "Mais nous sommes en 2004-2005 alors que ça fait 10 ans que nous sommes sur ce déclin."

Sur cette période, la France a connu en moyenne une croissance du PIB de 2,2% par an, avec des pics à plus de 3% sous le gouvernement de gauche de Lionel Jospin (3,4% en 1998, 3,2% en 1999, 3,8% en 2000) et un creux à +0,5% en 2003.

Associée à une politique d'emplois aidés (emplois jeunes, notamment) et de réduction du temps de travail sous le gouvernement Jospin, cette croissance a permis de ramener le taux de chômage à 8,6% au deuxième trimestre 2001.

Mais si la France a souvent fait mieux en matière de croissance que la moyenne de la zone euro ces dernières années, grâce à la bonne tenue de la consommation, cette croissance ne crée plus que peu d'emplois : 20.000 postes nets en 2004, année qui a également vu le sous-emploi repartir à la hausse.

Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui accuse de tous les maux la semaine de 35 heures, réforme phare de Lionel Jospin, et a mis fin aux emplois-jeunes, réhabilite aujourd'hui les emplois aidés par le biais du plan de cohésion sociale de son ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo.

Pas plus que le chômage la précarité n'est en voie de résorption, comme en témoigne l'augmentation du nombre de bénéficiaires du RMI qui est passé de 888.500 en décembre 1994 à plus 1,2 million en décembre 2004.

Selon un sondage réalisé en février par l'institut Louis Harris pour Libération, 78% des Français estiment que Jacques Chirac n'a pas réduit la "fracture sociale" sur et 69% des sympathisants de son parti, l'UMP, partagent ce diagnostic.
source : http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=8415791

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