Discutaction
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 OGM : La transparence et la traçabilité mises en cause

Aller en bas 
AuteurMessage
wapasha
Langue pendue
wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
Date d'inscription : 30/04/2005

OGM : La transparence et la traçabilité mises en cause Empty
MessageSujet: OGM : La transparence et la traçabilité mises en cause   OGM : La transparence et la traçabilité mises en cause EmptyMer 13 Juil à 14:18

altermonde.levillage-REÇU DE CHANTAL-mercredi 13 juillet 2005
OGM : La transparence et la traçabilité mises en cause

Citation :


Le rapport de la mission parlementaire sur les OGM, rendu public le 14 avril dernier, a relancé la polémique sur le manque d’informations concernant les impacts sanitaires et environnementaux des cultures transgéniques. Au manque de transparence dénoncé par certains scientifiques et élus politiques, viennent s’ajouter plusieurs affaires récentes de contamination, révélant des failles dans les systèmes de traçabilité.

Source : www.novethic.fr

Le député UMP de Moselle François Grosdidier n’a pas mâché ses mots lors de la présentation du rapport parlementaire sur les OGM. Il s’agit pour lui d’une « thèse pro-OGM » et non « d’une synthèse des différentes sensibilités qui s’étaient exprimées (...) Ce rapport est le résultat partial d’une démarche tendancieuse, tant en amont sur le choix et l’organisation des auditions, qu’en aval sur la rédaction du rapport (...). Cette démarche a visé de bout en bout à discréditer les scientifiques réservés sur les OGM, privilégiant les institutionnels et les scientifiques pro d’une part et, d’autre part, les opposants caricaturaux desservant, par leurs excès et leurs approximations, leur propre cause" a-t-il ajouté.

Notons par ailleurs que Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), rapporteur de la Charte de l’environnement à l’Assemblée, a également voté contre ce rapport, qui selon ses opposants, occulte volontairement la question des risques pour la santé et l’environnement, ainsi que celle des dommages irréversibles. La position prise par ces députés rejoint celle des experts scientifiques membres du CRII-GEN, qui ont alerté le 21 mars dernier l’opinion publique sur l’opacité des tests de toxicité relatifs aux OGM. Il aura en effet fallu 18 mois pour que cette association composée de médecins, de cancérologues, de juristes et de représentants de la grande distribution, obtienne la communication de résultats -partiels- sur les tests effectués par les groupes Monsanto et Syngenta concernant les risques sanitaires liés aux OGM.

Ces informations obtenues, les experts du CRII-GEN observent alors de nombreux effets biologiques sur les rats, comme l’augmentation significative des globules blancs chez les mâles, la baisse des globules rouges et l’augmentation de la glycémie chez les femelles. « Pour 3 autres OGM, d’autres anomalies ont été relevées, comme l’augmentation du poids du foie et des reins, qui sont des organes de régulation de la toxicité », explique le professeur Gilles-Eric Séralini, président du Conseil scientifique du CRII-GEN, pour qui l’opacité de l’information « est une insulte faite aux consommateurs et à la science. Nous savons que les OGM ne sont pas évalués parce que les protocoles de tests coûtent cher, jusqu’à 800 000 euros, et rendraient ces produits beaucoup moins rentables ».

Du côté des agriculteurs biologiques, l’insatisfaction est également manifeste. Le rapport parlementaire estime en effet que le seuil de "zéro" contamination défendu par l’agriculture biologique "interdirait, de fait, toute culture d’OGM", et se prononce pour une contamination tolérée de 0,9% d’OGM pour les aliments bio comme pour ceux de l’agriculture traditionnelle. « La mission parlementaire, qui a pourtant auditionné quelques producteurs biologiques, fait l’impasse totale sur notre mode de production, soulignent les fédérations bio. Les effets des OGM sur l’environnement ou la vie des sols sont totalement oubliés ». Seul point positif selon les défenseurs du bio : l’institution d’un régime de présomption de faute à l’encontre des producteurs de plantes génétiquement modifiées en cas de contamination, même s’ils ne croient pas à l’efficacité du fonds d’indemnisation « abondé en partie par l’Etat, donc par le contribuable ».

On retiendra toutefois du rapport qu’il préconise de « faire une pause en 2005 » sur les nouvelles expérimentations en plein champ, provoquant ainsi la « consternation » des industriels agro-chimiques, qui « ne peuvent tolérer que la recherche sur les biotechnologies végétales en France soit l’otage d’un chantage à la paix civile », selon leur communiqué commun.

Traçabilité

Outre la non-transparence qui caractérise ces tests effectués en laboratoire, la question de la traçabilité des OGM reste posée à travers plusieurs affaires récentes. Le groupe agro-chimique Syngenta a en effet reconnu qu’il avait commercialisé « par erreur » depuis 4 ans et dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, une variété de maïs transgénique non autorisé, le BT-10. Or, la Commission européenne a annoncé que ce maïs contenait un gène résistant aux antibiotiques et interdit au sein de l’UE depuis 2001. Bruxelles a par ailleurs demandé au groupe de lui transmettre toutes les informations sur le BT-10 et pourrait suspendre l’importation de maïs transgénique en provenance des Etats-Unis.

Autre affaire, soulevée par Greenpeace Chine : l’ONG a découvert que du riz transgénique avait contaminé la chaîne alimentaire, alors que le Gouvernement chinois n’a jamais autorisé la culture ou l’importation de riz transgénique. L’équipe de chercheurs de Greenpeace a découvert que des semences transgéniques sont vendues et cultivées illégalement dans la province chinoise de Hubei depuis 2 ans... Enfin, si l’étiquetage des produits OGM est une obligation en Europe depuis un an, rappelons qu’elle ne concerne pas les produits issus de l’élevage ou d’animaux nourris avec des OGM.

Véronique Smée
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3204

@+
Revenir en haut Aller en bas
 
OGM : La transparence et la traçabilité mises en cause
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discutaction :: Parlons-en ... actualité et dossiers de fond :: Ecologie :: OGM-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser