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 chasse au chomeurs et précaires en belgique

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FleurOccitane
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Nombre de messages : 5959
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 30/04/2005

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MessageSujet: chasse au chomeurs et précaires en belgique   chasse au chomeurs et précaires en belgique EmptyVen 8 Juil à 8:35

Citation :

chasse au chomeurs et précaires en belgique

des sinistres méthodes qui on le sait ne vont pas tarder a débarquer en france et qui doivent êtres en train de germer dans les têtes de nos parisot jalmain gauthier de sauvagnac chéreque

Belgique : Plan de contrôle des chômeurs : les sanctions touchent les plus faibles

La deuxième phase du plan de contrôle des chômeurs, celle visant les 30-40 ans, débute ce 1er juillet. Il y a un an, ce plan conçu par le ministre Vandenbroucke était lancé vers les moins de 30 ans. Il s'agit d'aider les chômeurs à trouver un emploi, s'ils veulent travailler, ils n'ont rien à craindre, disait-on alors. Les témoignages que voici montrent ce qu'il en est.

Les premières sanctions tombent et touchent surtout les personnes précarisées, les jeunes sortant des études, les mères célibataires. Même les facilitateurs (contrôleurs) de l'Onem dénoncent la dérive répressive.

Marco Van Hees, Thomas Blommaert 22-06-2005

Certaines agences d'intérim dénoncent les chômeurs à l'Onem Ne pas signer ou manger : il faut choisir Le témoignage d'un contrôleur masqué Les explications d'un Di Rupo démasqué Le plan Vandenbroucke en bref

Le témoignage d'un accompagnateur syndical « Certaines agences d'intérim dénoncent les chômeurs à l'Onem »

Freddy Bouchez anime l'association Droits devant. Pour la FGTB de La Louvière, il accompagne les chômeurs passant leurs entretiens à l'Onem. Il nous donne son point de vue personnel sur la manière dont ces entretiens se déroulent.

Au deuxième entretien, les gens peuvent être sanctionnés si le facilitateur juge que le contrat n'est respecté. Cela arrive

Freddy Bouchez. Oui, en premier lieu chez les personnes vivant les situations les plus précaires. Il y a ce chômeur vivant avec 14 ou 15.000 francs (350 à 375¤) par mois et n'arrivait plus à payer son loyer. Il n'a pas respecté le contrat de l'Onem car sa priorité était de trouver un logement. Résultat : privé d'allocations pendant quatre mois.

Comment trouver un logement dans ces conditions

Il y a aussi les jeunes qui n'ont jamais travaillé et touche des allocations sur base de leurs études. Eux, s'ils sont sanctionnés, sont d'office privés d'allocations durant quatre mois, même s'ils sont chefs de ménage. Et durant cette suspension, le chômeur doit respecter un second contrat, dont la réalisation sera examinée au troisième entretien, avec des sanctions définitives à la clé.

Mais il doit respecter ce nouveau contrat alors qu'on le prive de ses revenus

Un autre cas sensible ­ et fréquent ­ ce sont les mères célibataires. Le père étant absent, toute la charge de la famille repose sur elles. Elles assument, mais il leur est particulièrement difficile de trouver un emploi. Le facilitateur fait pression afin qu'elles trouvent une solution pour la garde de leurs enfants de moins de trois ans. Mais il n'y a pas de place dans les crèches et celles-ci coûtent cher. C'est un comble : l'Etat ne crée pas les infrastructures nécessaires et il fait peser ce manque sur les femmes. C'est comme pour le manque d'emploi : on culpabilise les victimes.

Même les femmes enceintes, pour qui il est évidemment impossible de trouver un boulot, sont convoquées par l'Onem.

Les anciennes sanctions de l'Onem restent-elles en vigueur

Freddy Bouchez. L'article 80 (qui sanctionne le chômage de longue durée) ne joue plus pour les personnes qui entrent dans le nouveau système.

Toutes les autres sanctions restent d'application : abandon d'emploi, rupture de contrat de travail de commun accord avec l'employeur, indisponibilité sur le marché du travail Et lors des entretiens chez le facilitateur, le chômeur doit faire attention à ce qu'il dit, pour ne pas se trouver en litige avec l'Onem.

Il y a le cas de cette chômeuse qui avait fait un graduat en secrétariat. Par la suite, elle passe un entretien chez la facilitatrice. L'entretien est positif : ses efforts pour chercher un emploi sont jugés suffisants. Mais, ajoute la facilitatrice, je suis obligée d'informer l'Onem que vous avez suivi une formation sans lui en demander la permission. Vous risquez de devoir remboursez les allocations perçues durant vos deux années d'études.

Quel rôle jouent les agences d'intérim

Freddy Bouchez. On sent que le contrôle crée un climat pour que les chômeurs acceptent de travailler dans des conditions précaires.

Pratiquement tous les contrats obligent les chômeurs à s'inscrire à une agence d'intérim, à répondre à ses offres, à justifier pourquoi vous répondez oui ou non. Comme le facilitateur ne précise pas quels emplois le chômeur peut refuser, celui-ci aura tendance à prendre la première proposition venue. De plus, certaines agences dénoncent les refus d'emploi à l'Onem : Adecco, Top et Actief Interim.

L'objectif n'est pas de faire retrouver un réel « emploi », mais de faire accepter n'importe quoi. Cela répond à l'offensive patronale pour flexibiliser le marché du travail, réduire le coût des salaires, détériorer les conditions de travail.

Tous les travailleurs sont donc concernés, ce plan ne vise pas que les chômeurs. Et ceux-ci seuls n'arriveront pas à le faire retirer.

Ne pas signer ou manger : il faut choisir

A l'issue du premier entretien, si les efforts du chômeur sont jugés insuffisant, le facilitateur lui fait signer un contrat. Que contient-il

Freddy Bouchez. Il énumère une série d'actions à accomplir. Exemples : contacter le Forem dans les trente jours, contacter x agences d'intérim et justifier les réponses aux offres, consulter deux journaux et répondre à autant d'offre par mois, chercher et suivre une formation, chercher une solution pour la garde de ses enfants, etc. Au départ, l'accompagnateur syndical pouvait être présent, mais pas intervenir durant ce premier entretien.

Le syndicat a dû négocier avec chaque bureau de chômage pour que l'accompagnateur puisse intervenir. Et seulement à un moment précis de l'entretien. On voit bien que cette réglementation veut donner les moyens à l'Onem d'avoir le contact le plus direct possible avec le chômeur.

Celui-ci peut-il refuser de signer

Freddy Bouchez. Dans la pratique, non, car il perd ses allocations. Il a le droit d'introduire un recours au tribunal du travail, mais ce recours ne suspend pas la sanction. Il est donc obligé de signer, mais le fait d'avoir signé ce contrat rend plus difficile sa défense pour un recours ultérieur. La défense des gens est niée.

Le témoignage d'un contrôleur masqué

La vidéo ne montre pas son visage. Sa voix est déformée. L'homme qui répond aux questions d'Yves Martens (de la coordination Stop chasse aux chômeurs) est un de ces facilitateurs (contrôleurs) que l'Onem a engagés voici un an pour mener ce qu'on présentait alors comme un simple accompagnement des chômeurs. Aujourd'hui, il dénonce de l'intérieur.

« Nous avons été engagé sur base d'un certain profil, de notre fibre sociale. Au départ, il y avait l'idée de passer un vrai contrat avec le chômeur, où les deux parties pourraient s'exprimer. Très rapidement, on a très mal vécu les différences avec la façon dont cela avait été présenté.

On vous demande d'être plus sévère

Oui. On ressent très fort une pression qui peut dire que la chasse est ouverte. Nous sommes obligés de respecter intégralement le contrat même si l'on constate que cela ne correspond pas à ce qui est réalisable par le chômeur.

Si le contrat exige de ramener dix présentations spontanées, il faut en ramener dix. C'est d'ailleurs très mal vu par les employeurs.

La chasse aux chômeurs est ouverte, mais également la chasse aux cachets. Il y a des sociétés d'intérim qui font payer le chômeur pour lui délivrer une attestation.Les gens qui restent sur le carreau sont les plus précarisés et les femmes seules avec enfants.

Quelles actions exige-t-on de ces femmes

Elles doivent faire le tour des crèches (pour y caser leurs enfants) mais on leur dit partout : on n'a pas de place. On pousse les gens à faire n'importe quoi. Cela crée une agressivité de la part des employeurs potentiels qui se disent : il vient seulement pour une attestation.

Il y a une différence si le chômeur vient seul ou avec un accompagnateur syndical

Oui. L'accompagnateur voit si cela se passe bien, il structure de ce que le demandeur d'emploi apporte comme preuves, assure un suivi, donne des conseils

Les parents pauvres sont ceux payés par la Capac (l'organisme de paiement des non-syndiqués). S'ils sont sanctionnés, ils ne peuvent pas demander une défense en justice au syndicat. Il y a un gros malaise chez tous les facilitateurs.

On ne peut pas prendre la personne de manière humaine et globale. On fait de l'abattage. Nous recevons des conseils, non écrits, d'être très stricts. Et les statistiques ne portent que sur les sanctions. Pourquoi témoignez-vous anonymement ?

Parce que l'Onem ne contrôle pas que les chômeurs, mais aussi son personnel. »

[...]

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=39142
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FleurOccitane
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MessageSujet: Re: chasse au chomeurs et précaires en belgique   chasse au chomeurs et précaires en belgique EmptyVen 8 Juil à 8:37

(suite)
Citation :

Les explications d'un Di Rupo démasqué

Chaud, le débat de la plateforme Stop chasse aux chômeurs, ce 14 juin à l'Université libre de Bruxelles. Di Rupo, président du PS, y a été pris à partie par des représentants des mondes associatif et syndical, sommé d'expliquer son soutien au plan Vandenbroucke. Pour Di Rupo, c'est la faute aux Européens et la faute aux Flamands.

Aux Européens : « La Belgique est le seul pays où les allocations de chômage sont accordées de manière illimitée. L'Europe fait pression sur nous pour que cela cesse. » Aux Flamands : « Ce plan vient du soi-disant socialiste Frank Vandenbroucke qui a voulu importer le modèle blairiste [la politique antisociale du Britannique Tony Blair]. » Di Rupo ajoute : « Si on refuse de contrôler la disponibilité des chômeurs, il faut considérer l'allocation de chômage comme une allocation universelle. Ce sera alors le triomphe de la thèse flamande selon laquelle le chômage sort de la sécu et peut donc être régionalisé. » Vous suivez toujours

Thierry Bodson, de la FGTB-Liège,a remercié Di Rupo « pour cette démonstration montrant que le plan ne vise pas à accompagner les chômeurs (comme le PS l'affirmait au départ), mais à les exclure. »

De son côté, Dan Van Raemdonck, président de la Ligue des droits de l'Homme, a noté que ce plan viole les obligations internationales de la Belgique vis-à-vis de l'Onu : l'interdiction de faire marche arrière en ce qui concerne les droits sociaux. Et d'interpeller Di Rupo : « Qu'avez-vous fait depuis 15, 20 ans »

Finalement, le président du PS et la députée PS Karine Lallieux se sont contentés de prendre note de tous les cas, souvent catastrophiques, mentionnés par la salle. En jurant qu'ils tenteraient de remédier aux effets pervers. « L'année passée, j'avais prévenu Di Rupo que ce genre de choses arriveraient, raconte un intervenant. Il a eu l'air de me prendre pour un con et m'a dit qu'il ne fallait pas voir l'avenir en noir, mais en rose. Aujourd'hui, on voit que nous avions raison. »

Le plan Vandenbroucke en bref

Qui

Tous les chômeurs qui depuis leur entrée sur le marché du travail totalisent 21 mois de chômage (15 mois pour les moins de 25 ans). Dans le calcul de ce total, le compteur peut être remis à zéro si vous avez travaillé au moins 12 mois de travail sur une période de 15 mois. Beaucoup d'intérimaires et de travailleurs ALE sont donc touchés par le plan.

Quand Moins de 30 ans : à partir du 1er juillet 2004. Moins de 40 ans : à partir du 1er juillet 2005. Moins de 50 ans : à partir du 1er juillet 2006.

Trois entretiens

Lors du premier entretien, le facilitateur (contrôleur) de l'Onem examine vos efforts pour trouver un emploi durant l'année qui précède. S'il les juge insuffisants, il vous fait signer un contrat avec des actions de recherche d'emploi à effectuer.

Au second entretien, quatre mois plus tard, le facilitateur peut vous sanctionner (suppression ou réduction des allocations durant quatre mois) s'il juge que vous n'avez pas correctement accompli le contrat. Et il impose un nouveau contrat.

A nouveau quatre mois plus tard, troisième entretien. Si les actions entreprises sont toujours jugées insuffisantes, vous perdez définitivement vos allocations. Il vous faudra vivre d'amour et d'eau fraîche.

Les premiers chiffres

Chômeurs concernés par la 1re phase 95.917 Ont eu le premier entretien (au 1er mars) 9.504

Dont :

Reconvoqués dans 14 mois 6.608 ou 69,53% Ont reçu un contrat à signer 2.684 ou 28,19% Report de la décision 212 ou 2,23%

On constate que près d'un chômeur sur trois ayant passé le premier entretien est soumis à un contrat. Les chiffres concernant les sanctionspour non-respect de ce contrat ne sont pas encore connus.

Que faire si vous êtes convoqué

Le plus important est de contacter votre syndicat pour être assisté par un accompagnateur syndical. Il saura vous conseiller, vous défendre, vous faire éviter les pièges de l'Onem. Et évidemment, vous pouvez aussi prendre part aux actions pour faire abolir ce plan antisocial

Supprimer le plan de chasse aux chômeurs : le gouvernement doit créer des (vrais) emplois plutôt que de s'en prendre aux victimes du chômage.

Offrir un emploi à 165.000 jeunes en permettant aux plus de 55 ans de prendre leur prépension avec remplacement par un jeune.Créer 100.000 emplois dans les services publics et le non-marchand

pour répondre aux nombreux besoins sociaux non satisfaits.

Réduire à 32 heures la semaine de travail, à salaire égal et avec embauches compensatoires.

sources Ac http://www.ac.eu.org
anonyme anti medef umpfn
le 7/07/2005 à 23h12

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=39142
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