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 Face à Sarkozy, le « mouton noir » deviendrait-il un « petit

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wapasha
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wapasha


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Face à Sarkozy, le « mouton noir » deviendrait-il un « petit Empty
MessageSujet: Face à Sarkozy, le « mouton noir » deviendrait-il un « petit   Face à Sarkozy, le « mouton noir » deviendrait-il un « petit EmptyMer 29 Juin à 22:14

altermonde.levillage-mercredi 29 juin 2005, Jean Dornac
Face à Sarkozy, le « mouton noir » deviendrait-il un « petit Chaperon rouge » ?
Citation :

Face à Sarkozy, le « mouton noir » deviendrait-il un « petit 05

Loin de moi de vouloir me moquer des Français. Mais, lorsque je lis les résultats du dernier sondage concernant les futures présidentielles de 2007, il y a de quoi laisser songeur...

Le peuple français s’est levé, magnifiquement, pour rejeter la constitution néolibérale de Giscard d’Estaing, mais s’apprêterait à élire Sarkozy devant n’importe quel adversaire...

On comprend aisément que les électeurs UMP (dans une large majorité), se tournent vers Sarkozy : il est des leurs ; ils aiment l’ordre avant tout ; ils ne trouvent rien à redire au fait qu’existent d’inacceptables inégalités entre Français ; ils acceptent sans broncher l’idée que les chômeurs sont des fainéants ; ils n’aiment pas vraiment les étrangers ; ils aiment, de façon naturelle, l’autoritarisme ; ils adorent la Marseillaise, le drapeau et tous les signes d’un nationalisme dépassé. Je suppose qu’ils aiment aussi les entreprises et les patrons et puis, ils aiment bien que l’un des leurs s’accapare le pouvoir. Douze ans de chiraquisme n’étant pas suffisant à leurs yeux, autant en remettre une couche pour cinq, dix ou quinze ans en passant au sarkozysme... en ne se rendant pas compte, au détour, qu’il n’y a pas grand-chose de commun entre Chirac et Sarkozy... Ne parlons même pas de la comparaison entre de Gaulle et Sarkozy histoire d’éviter la cruauté...

On admet aussi que les électeurs du FN (une large part d’entre eux au deuxième tour du moins) seraient prêts à voter pour le petit Sarkozy. Après tout, par son style autoritaire, ses phrases déplacées et inacceptables, son mépris des étrangers pauvres dont il faut nettoyer les quartiers au « Karcher » pendant que les forces répressives font du chiffre en réexpédiant ailleurs « les voyous » et assimilés, il y a un fameux « cousinage » avec les thèses du FN. Et puis, n’a-t-il pas fait passer nombre de propositions frontistes sous forme de lois lors de son premier passage au ministère de l’Intérieur ? Et, qui sait, peut-être va-t-il dans cette nouvelle occupation de ce ministère sensible en passer quelques autres ? Evidemment, ce genre de liens quasi-consanguins rapprochent...

Cependant, si je me base sur les élections présidentielles de 2002, nous sommes encore loin du compte des voix nécessaires pour faire élire Sarkozy à la place de Chirac.
- UMP-Chirac : 19,38%
- FN- Le Pen : 16,91%
Ça, c’est un extrait des résultats de l’élection du premier tour en 2002. Le sondage dont je parle, publié dans l’édition Internet du Nouvel Obs du 29 juin, donne entre 52% des suffrages (face à Jack Lang) et 62% des suffrages (face à Laurent Fabius) en faveur de Sarkozy ! C’est sans doute l’effet « Karcher » ! Donc, si l’on cumule les voix potentielles des deux partis de droite extrême cela nous donne 36,29% de voix possibles pour n’importe quel candidat de la droite dure et extrême.

Dans quel parti politique classique trouve-t-on des gens capables de voter pour Nicolas Sarkozy, justifiant un apport supplémentaire de voix de 15,71 à 25,71% ?


On pourrait supposer qu’ils proviennent du centre de Mr. Bayrou, mais je n’y crois pas beaucoup et cela n’ajouterait encore que 6,84% des voix.

D’où viennent alors les autres voix, toutes celles qui s’ajoutent à un score qui, autrement, resterait logiquement très modeste, et même très petit si les électeurs du FN décidaient de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy. Le seul vivier possible se trouve chez des gens qui votent pour la gauche, ou chez des gens qui ne se positionnent pas sur l’échiquier politique français. Et, par conséquent, ce serait en contradiction formelle avec le choix de ces Français lors du référendum, d’où mon titre en forme d’interrogation.

Parce qu’enfin, où trouver une cohérence entre le rejet du néolibéralisme, le rejet de l’autoritarisme des instances européennes actuelles, le rejet encore des gouvernants libéraux de nos pays, un rejet tout de même très net de la part des Français et leur « attrait » pour un personnage comme Nicolas Sarkozy ? Ce dernier est le véritable emblème, en très agité, du néolibéralisme de type américano-bushien. C’est un personnage au moins autant, sinon plus, extrémiste dans ses positions et ses phrases qu’un Jean-Marie Le Pen. Les seules différences que je vois entre les deux postulants à la présidence, c’est d’une part que l’un use d’un révisionnisme débile par ses phrases écœurantes, l’autre pas et, d’autre part que l’un veut nous enfermer dans une France repliée sur elle-même et l’autre nous vendre aux Américains. Mais à part cela, je ne vois aucune différence de fond.

On peut, bien entendu, se dire que la personnalité des candidats socialistes, ceux qui ont ardemment soutenu le Oui au TCE, n’arrange rien. Mais même vues sous cet angle, les choses ne sont pas brillantes pour le mouton noir. « Les cinq personnalités socialistes préférées des Français pour ce scrutin, selon le sondage, se nomment : Dominique Strauss-Kahn, Bertrand Delanoë, Jack Lang et Lionel Jospin ; ils recueillent chacun la préférence de 17% des personnes interrogées. Suivent Laurent Fabius (14%) et le premier secrétaire du PS François Hollande (6%) » Ce dernier aura sans doute de la peine à remonter la pente. Mais est-il plus coupable que les quatre premiers cités dans l’affaire du TCE ? Evidemment pas !

Si nous devions en rester là, quelles contradictions et quel manque de maturité politique nous constaterions chez les électeurs ! Ce serait à désespérer de tout changement possible. Certes, il n’est pas possible de voter pour ces sociaux-libéraux, le groupe des quatre nommés plus haut, mais il est encore moins imaginable d’élire celui qui est le représentant politique le plus en adéquation avec le traité pour la constitution (dans sa partie néolibérale) et le plus proche des thèses et des méthodes du Front National au moins dans leurs parties sécuritaires et autoritaires.

Il reste à espérer deux choses possibles :
- Que les instituts de sondages posent les questions de telle manière que la réponse ne peut qu’être en faveur de Sarkozy.
- Que nous n’avons pas suffisamment travaillé jusqu’ici pour convaincre les gens de gauche, notamment tous ceux qui ont voté NON au référendum, de ne surtout pas donner leur voix à celui qui incarne le plus aujourd’hui, avec Ernest Antoine Seillière, la politique qui provoque le chômage, la pauvreté et la misère en France comme ailleurs dans le monde.

Nous devons donc nous mettre au travail. Il faudra de la persévérance, du courage aussi lorsque nous aurons l’impression de n’aboutir à rien. Et puis, il faut lire le formidable travail de l’Aiguillon (Voir : Nicolas Sarkozy : « Tsar Académie » 1/1 & Nicolas Sarkozy : « Tsar Académie » 2/2 ), un travail qui nous permet de situer le personnage Sarkozy sur tous les plans. Il vaut mieux connaître ses ennemis plutôt que de les prendre de haut en voulant ignorer pourquoi ils sont devenus ce qu’ils sont.

Dans tous les cas, il faut faire comprendre autour de nous qu’il ne sert à rien de rejeter Le Pen si c’est pour choisir Sarkozy ; qu’il n’aura servi à rien de rejeter le traité si c’est pour le faire revenir en votant Sarkozy. Il faut montrer l’incohérence totale de ces attitudes contradictoires et appeler les gens à être cohérents. Autrement dit, il faut sans cesse leur montrer qu’ils doivent réfléchir au sens des discours de Sarkozy, qu’il faut, toujours, dépasser les « effets de manche » faites pour impressionner et ratisser large.

En somme, il faut leur dire et leur répéter qu’ils ne doivent pas se laisser « éblouir » par des méthodes de martketing. Sarkozy, c’est du vrai populisme, dans le pire sens du mot. Ses discours n’ont rien à voir avec du « pain blanc » ; c’est l’un de ces « pains noirs » avec lesquels on fait les dictatures !

Sarkozy, si l’on se rappelle des fables et histoires de notre enfance, c’est le loup qui, déguisé, ouvre grand sa gueule pour mieux dévorer un innocent petit Chaperon rouge...subjugué et mystifié !
source : http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3109

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