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 action harcèlement assedic

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wapasha
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wapasha


Nombre de messages : 4560
Localisation : Pays des Abers
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MessageSujet: action harcèlement assedic   action harcèlement assedic EmptyMer 22 Juin à 22:46

action harcèlement assedic Lundi 27 juin action harcèlement assedic rendez-vous 13heure metro crimée sortie rue Mathis

mercredi 29 juin action unedic rendez-vous 10heure place du châtelet


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FleurOccitane
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Nombre de messages : 5959
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MessageSujet: Re: action harcèlement assedic   action harcèlement assedic EmptyMar 28 Juin à 8:28

Citation :

mardi 28 juin 2005 (01h43) :

Action contre le rma sto le 29 juin
La petite ballade du RTO...


Aujourd’hui le collectif RTO (Résistance au Travail Obligatoire), s’est fait une nouvelle ballade dans Paris. A 13h20 nous étions une vingtaine, au metro Crimée, rejoints par des intermittents ; puis direction l’ANPE au 74 quai de la Loire dans le 19éme. Entrée fracassante : surprise du personnel, attitude défensive. Nous étions là pour informer les chômeurs des futurs projets du gouvernement/UNEDIC (MEDEF+syndicats ?), des mesures visant à nous faire accepter n’importe quel boulot sous peine de radiation, et annoncer les actions à venir, plus précisément le rendez vous du mercredi 29 juin à 10h à châtelet.

Petite pause, place jaures, pres du canal : distribution de tracts , prise de parole. « C’est les chômeurs ! » disent les passants...

Ensuite nous sommes allés à l’Assedic du 253 du faubourg Saint-Martin. Là, comme par hasard, nous l’avons trouvée close, « fermeture exceptionnelle, sauf convocation » : il faut dire que nous étions suivis par les RG qui étaient très communicatifs avec l’administration hostile. Prise de parole avec mégaphone, nous remarquons la peur des Assedic face à une poignée de chômeurs et précaires en colère . Les chômeurs bloqués sur le trottoir était dans l’ensemble solidaires, nous ne les bloquerons pas tres longtemps puisque nous ne restons qu’une vingtaine de minute. Malgré la chaleur nous reprenons la route direction rue du Maroc, rejoints par trois nouveaux camarades. Pour la seconde fois nous avons trouvé porte close.

Sur le chemin nous trouvons et investissons une maison du développement et de l’emploi. Nous sommons le directeur de nous donner les montants des subventions qu’il perçoit :refus de sa part alors qu’il reçoit de l’argent public (de la Mairie de Paris). Là encore, prise de parole, « plus de 4 millions de chômeurs pour moins de 300 000 emplois disponible dans les ANPE ». Le directeur est dépassé

Nouvelle étape : l’Assedic intermittents rue Vicq d’Azir : impossibilité d’y rentrer. Un intermittent, que nous prenons dans un premier temps pour un agent Anpe bloque la porte, sous prétexte que nous ne sommes pas intermittents et n’avons rien à faire là. Ce gros con nous demande même notre identifiant.

Nous nous rabattons sur l’ANPE VICQ d’AZIR juste à côté. Occupation énérale, lecture du tract au mégaphone. Une chômeuse en profite pour témoigner de sa situation, ce qui nous conforte dans notre action : elle est convoquée avec d’autres chômeurs pour vérifier leurs recherches d’emploi, alors que la plupart des annonces ne sont que des petits boulots de quelques jours, s’agit il des « emplois raisonnables » que nous n’aurons pas le droit de refuser ? Une travailleuse de l’ANPE, syndiquée, essaye de se justifier : il ne s’agirait pas de contrôle, mais de faire le point sur la situation du chômeur, les conseillers ne font qu’appliquer la convention ANPE/UNEDIC qui les oblige à radier si les chômeurs ne se présentent pas après 2 lettres de relance. Après sa prise de parole, le rendez-vous de notre future nouvelle camarade est reporté.

Toujours à pied, nouvelle ANPE, 17 rue du Moulin Joly, puis cité Griset : comme d’habitude, occupation, dénonciation des futures mesures gouvernementales. Là, nous avons réussi à pénétrer dans les locaux techniques de l’agence et nous avons fait comprendre aux employés que s’ils appliquaient les mesures du gouvernement et du MEDEF, nous n’hésiterions pas à revenir en force les occuper et les obliger à foutre la paix aux chômeurs qui ne veulent pas accepter n’importe quel sous-boulot.

Enfin après concertation nous décidons d’aller soutenir les grévistes de Pizza Hut avenue Gambetta. Pendant tout le trajet nous avons fait plusieurs prises de parole nous avons dénoncé les politicards Chirac Sarkozy Jospin Villepin Delanoé et les patrons et appelé à « les nettoyer au karcher », notamment devant le commissariat du 20éme. Ce qui nous à permis l’honneur de la visite du commissaire en chef : menace de nous verbaliser pour vocifération. Finalement arrivés sur place nous apprenons que les grévistes ont repris le boulot.

Tract diffusé sur la ballade

CHOMEURS, MAIS PAS INACTIFS POUR AUTANT !

Bien sûr, être au chômage entraîne une baisse des revenus, pour ceux qui travaillaient auparavant (même si on n’était rarement bien payé !). Bien sûr, le RMI ou l’ASS ne suffisent pas pour vivre. Mais il y a une chose qui n’a pas de prix, et que l’on perd en travaillant : notre temps libre.

C’est vrai, l’Assedic, l’ANPE ou les référents sociaux pour les Rmistes cherchent à nous gâcher ce temps libre en multipliant les convocations, en cherchant à nous imposer un accompagnement individualisé, à nous obliger à accepter des boulots précaires, sous-payés et souvent pénibles dans les secteurs où les patrons ont besoin de main d’œuvre... Le CI-RMA (CDD au SMIC horaire qui permet au patron de toucher le RMI de son salarié et de ne pas payer de charges), le contrat d’avenir (35h payées 26, la différence étant soi-disant de la ’’formation’’ gratuite) sont des outils supplémentaires pour ceux qui sont chargés de nous fliquer. Tout comme les nouvelles mesures de sanctions des chômeurs et la proposition du MEDEF de revenir à la dégressivité des allocations, qui seront discutées le 29 juin au Conseil d’administration de l’UNEDIC. Rappelons que l’UNEDIC est un organisme paritaire (patronat+syndicats) qui gère les prestations chômage, qui seront entièrement renégociées cette année.

Les patrons et leurs auxiliaires administratifs voudraient que tout notre temps soit occupé à faire la queue à l’ANPE, à photocopier des CV et coller des timbres, à passer des coups de fil pour un entretien ? Nous sommes nombreux à n’en avoir ni l’envie ni, de toutes façons, les moyens. Face à cela, nous ne sommes pas démunis. Puisque nous avons le temps, prenons-le, pour nous organiser collectivement et améliorer notre ordinaire.

Se faire recevoir par le directeur de son ANPE et l’obliger à annuler une radiation abusive, parce qu’on a débarqué à quinze dans l’agence, c’est mieux que se faire culpabiliser lors d’une convocation où on est seul, non ? Alors, mettons à notre tour la pression à nos travailleurs sociaux, organisons-nous entre précaires, pour obtenir un logement, avoir des aides financières, rétablir l’électricité, pouvoir se déplacer...

Même pour ceux qui ont un projet professionnel, il n’y a rien. On peut attendre deux mois la réponse de l’ANPE pour une formation de 3 jours, ou se faire radier du RMI parce qu’on a commencé une équivalence du bac sans avoir demandé la permission à son référent !

Alors si vous ne voulez plus vous laisser marcher sur les pieds et perdre votre temps dans des recherches d’emploi qui au mieux aboutiront à un boulot de merde mal payé (200 000 emplois non pourvus pour 4 millions de chômeurs !), mettez-vous en lutte. Nous avons plein d’infos et de pratiques à échanger. Nous avons tout à gagner !

-ACTION LE 29 JUIN 2005 Jour du CA de l’UNEDIC

Place du Châtelet - 10h

Puis a 14 heures rassemblement chomeur(ses) précaires intermittent(es) devant l’unedic metro mongallet ou le Medef et la cfdt s’apprétent encore a nous faire de nouvelles saloperies

action harcèlement assedic Rma2-10

De : Rto
mardi 28 juin 2005


http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=16692
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